L'actualité
scientifique
Avertissement : Vous trouverez dans cette partie des
informations parues sur le net ou dans la presse concernant cette
étude pluridisciplinaire qu'est l'exobiologie. Il va de
soi que ces informations ne constituent pas une "vérité
établie", cela n'existant pas en science. De plus,
il faut garder un esprit critique face à ces informations
qui sont publiées avec un effet d'annonce. Comme dans la
presse traditionnelle, il ne faut pas accepter les faits tels
qu'ils sont présentés. Cela est encore plus vrai
en science où l'internet permet de faire circuler l'information
très rapidement, avant qu'elle soit publiée dans
des revues a referee (c'est-à-dire avec un comité
de scientifiques validant le contenu par l'examen de la méthodologie
et des calculs dont découle l'objet de l'article). Voir
aussi cet
article d'Antoine Danchin (Dir. de recherche au CNRS, prof.
à l'Institut Pasteur).
31 janvier : Une météorite
martienne retrouvée dans une collection privée
28 janvier : Des systèmes
solaires similaires au nôtre seraient rares
27 janvier : Un écosystème
basé sur les radiations sur Europa ?
25 janvier : Un robot repère
une météorite
janvier : "Pour la Science" :
Une vie extraterrestre ?
janvier : "Science et Avenir" :
La vie secrète de la météorite
20 janvier : Une autre vie
vous manque et tout est dépeuplé
20 janvier : Réaction
de Michel Maurette sur le projet Nomad, le robot traqueur de météorites
18 janvier : Un robot qui traque
les météorites
15 janvier : Des disques de
poussière très massifs peuvent expliquer d'inhabituels systèmes
solaires
12 janvier : La chimie de la
vie au coeur des étoiles
12 janvier : Certaines bactéries
peuvent voyager dans l'espace
11 janvier : De l’eau salée
sur Europe
5 janvier : De l'eau à l'état cristallin
sur un satellite de Pluton
4 janvier : La sonde Galileo
frôle Europe, une lune de Jupiter
3 janvier : La vie dans la
météorite
Archives : Décembre
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1998    Novembre   
Octobre   
Septembre
Une
météorite martienne retrouvée dans une collection privée
On vient de déterminer l’origine d’une météorite qui
a dormi 20 ans dans une collection privée : elle vient de la
planète rouge, ce qui porte à 14 le nombre de météorites martiennes
connues.
Il s’agirait de la roche martienne la plus évoluée sur
le plan géochimique que l’on ait retrouvée à ce jour. Les chercheurs
espèrent cette fois déterminer l’âge de cette pierre et trouver
des traces fossilisées d’éventuelles bactéries martiennes, afin
de trancher dans la controverse qui entoure depuis 1996 ALH
84001.
Plus d'infos sur : Cybersciences
Des
systèmes solaires similaires au nôtre seraient rares
A partir d'une nouvelle méthode de calcul, les scientifiques
sont arrivés à la conclusion que seulement moins de 45 % des
étoiles abriteraient des systèmes planétaires similaires au
nôtre.
Les différentes institutions qui collaborent dans le cadre
du programme PLANET (Probing Lensing Anomalies NETwork) ont
pour but de surveiller les cieux au moyen de lentilles gravitationnelles.
Le programme PLANET utilise des télescopes répartis sur différentes
longitudes autour du monde ce qui permet une surveillance du
ciel constante.
Plus d'infos sur : Astro
Geoman
Un
écosystème basé sur les radiations sur Europa ?
On connaît la vie basée sur la photosynthèse et celle
basée sur la chimiosynthèse du fer ou du soufre. Mais s’il y
a de la vie sur Europa, elle s’alimente peut-être à une autre
source d’énergie : les radiations.
Le champ magnétique de Jupiter contient de grandes quantités
de particules sub-atomiques chargées électriquement, des radiations.
Leur interaction avec la surface gelée d’Europa fournit assez
d'énergie pour alimenter au moins 20 000 tonnes de matière
vivante. C’est peu, mais c’est assez pour former des populations
stables. Il s’agit, bien entendu, d’un travail de pure spéculation
: on ne sait pas exactement par quel mécanisme des organismes
réussiraient à assimiler l’énergie des radiations.
Plus d'infos sur : Cybersciences
; BBC
News ; Space.com
;
Un
robot repère une météorite
Un robot expérimental, destiné à tester des technologies
d’exploration spatiale, vient de trouver seul une météorite
sur la banquise de l’Antarctique. Un grand jour pour l’intelligence
artificielle.
... La météorite avait déjà été repérée par les chercheurs,
lorsqu’ils avaient choisi le terrain sur lequel lancer le robot.
Mais l’important, c’est que Nomad ait pu l’analyser de manière
autonome, à l’aide de ses appareils de détection et son intelligence
artificielle et en arriver à la conclusion exacte qu’il ne s’agissait
pas d’une roche terrestre...
Plus d'infos sur : Cybersciences
Le robot Nomad a déjà trouvé sa deuxième météorite dans
l'Antarctique. Un site web est consacré à Nomad et à ses trouvailles.
On peut y examiner les photos des météorites trouvées jusqu'ici,
consulter les derniers rapports journaliers et même faire une
visite virtuelle de l'Antarctique à bord de Nomad ! Voici l'adresse
du site : Remotely Experience Antarctica http://www.bigsignal.net
Une
vie extraterrestre ?
La recherche de vie extraterrestre commence seulement
: on découvre des planètes autour d'autres étoiles que le Soleil,
des sondes explorent le Système solaire et les radioastronomes
scrutent les cieux…
Un article parlant de SETI, publié dans la revue
"Pour la Science" n°267, de Janvier 2000. Article
disponible en
ligne en texte intégral. Je remercie Cyril Lamotte
et toute l'équipe de "Pour la Science" pour
le lien vers mon site.
La
vie secrète de la météorite
Parce qu’elle recèle les plus petites bactéries terriennes
jamais découvertes, une météorite relance le débat à propos
de la vie sur Mars.
Un article publié dans la revue "Sciences
et Avenir" (L'évènement du mois, Bactériologie)
n° 635 de Janvier 2000. Article pour le moment disponible
en
ligne en texte intégral.
Une
autre vie vous manque et tout est dépeuplé
Résultat d'un formidable concours de circonstances,
nous serions peut-être les seuls êtres évolués de l'univers.
A moins que la vie ne soit vraiment simple à faire.
... "En fait, personne n'a encore réussi à reconstituer
le plan de montage exact de la vie dans un laboratoire,
déplore André Brack. Cette reconstitution se heurte à la
flèche du temps et à sa durée. La vie primitive était nécessairement
différente de celle que nous connaissons aujourd'hui"...
... Peter Ward et Donald Bronwlee : "Nous ne prétendons pas
que la vie est rare. Nous pensons seulement qu'il a fallu des
circonstances exceptionnelles pour que la nôtre émerge sous
sa forme actuelle."
... "Nous sommes autant le résultat d'une évolution darwinienne
que de cataclysmes, croit André Brack. Les événements
qui nous ont donné naissance ne peuvent pas se reproduire à
l'identique autre part dans l'univers"...
Plus d'infos sur : Info
Science
Un
robot qui traque les météorites
Un robot expérimental parcourt actuellement la surface
glacée de l’Antarctique à la recherche de météorites. Ses
instruments lui permettront non seulement de s’approcher des
cailloux suspects, mais aussi de déterminer lesquels sont
des météorites et lesquels sont de simples pierres terrestres.
L’engin, appelé Nomad, a été mis au point par les chercheurs
de l’Institut de robotique de l’Université de Carnegie Mellon,
aux États-Unis. Il constitue un prototype des robots qui exploreront
prochainement la Lune et Mars.
Ses créateurs espèrent qu’il parviendra bel et bien à
découvrir une météorite, ce qui serait un précédent en robotique
de pointe.
Plus d'infos sur : Info
Science
Suite à cette information, le docteur Michel Maurette,
responsable de l'équipe d'astrophysique du solide du
CSNSM et spécialiste des météorites et
de leur collecte, a eu l'amabilité de m'envoyer un
mail qu'il m'a autorisé à reproduire sur cette
page. Je l'en remercie vivement.
Réaction de Michel
Maurette
"Je connais très bien le projet Nomad, depuis
longtemps, et aussi ses limitations. En particulier son prix
exhorbitant. Cela fait la troisieme année consécutive
que Nomad tente sa chance en Antarctique. L'an passé,
il aurait même trouvé une météorite,
en explorant des champs de glace bleue déjà
exploités par des collègues américains,
qui utilisent comme détecteur très performant
leurs... yeux, et y ramassent directement les météorites...
avec un outil exceptionnel, ... leurs mains.
Le projet de Carnegie-Mellon est certainement très
spectaculaire du point de vue robotique, mais moins intéressant
pour la planétologie. En particulier, ajouter à
grand prix quelques objets supplémentaires à
l'énorme collection de météorites antarctiques
collectées "à la main" par les américains
et les japonais (22.000 objets) n'est pas très excitant.
Je rappelle que pendant la saison 98-99 les japonais ont ramassé
4.200 météorites au voisinage de leur station
antarctique. De plus, les météorites recueillies
à la surface des champs de glace bleue antarctique,
ont dormi au clair de lune pendant au moins 10.000 ans, en
subissant de nombreux changements climatiques, ce qui peut
y injecter des micro-organismes terrestres, rendant impossible
la détection de micro-organismes extraterrestres. De
plus, il se produit en permanence une altération dite "cryogénique",
gênante, se propageant jusqu'au centre de la météorite,
et provoquant par exemple la transformation de tous les grains
de fer en "rouille terrestre", inutilisable du point de vue
scientifique.
J'ai fait un pari tout à fait différent, avec
un projet bien moins coûteux, qui sera animé
dorénavant par Jean Duprat, le jeune chercheur (30
ans) qui me remplace pour assumer la responsabilité
de nos collectes de matière extraterrestre en Antarctique
et au Groenland (les expéditions sont devenues trop
dures à mon grand âge, car il faut travailler
au Dome C, à 3.200 mètres d'altitude, par des
températures (en été) minimum de -30°C,
qui peuvent descendre en dessous de -50°C). En fait, nous
voulons rechercher des météorites encore enfouies
dans la neige ou la glace, donc invisibles de la surface.
Elles y sont donc très bien préservées
d'une contamination biogénique ou d'une altération
cryogénique par congélation à très
basses températures. Pour cela, nous utiliserons un nouveau
type de radar qui a été proposé par François
Lemaitre de l'ONERA (Toulouse). Il sera tracté par
un robot développé par le même organisme,
pour un coût beaucoup plus faible que celui du luxueux
Nomad. Ce projet, qui intéresse également nos
collègues italiens qui co-financent la construction
de la station Concordia au Dome C, a d'ailleurs été
présenté dès 1997 à l'IFRTP, pour
un début de financement. La première étape
du projet est de tester les performances d'un prototype du
Radar, en utilisant une tranchée de 10 mètres
de profondeur au Dome C, près de la station franco-italienne
Concordia, où se trouve actuellement Jean Duprat. On
devrait pouvoir non seulement détecter des cailloux
de 1 cm jusqu'à cette profondeur, mais aussi de fines
stratifications des couches de neige, invisibles à
l'oeil. Cet essai serait également important pour concevoir
un Radar spécifique, pour l'analyse de la couche superficielle
des noyaux cométaires, de 10 mètres d'epaisseur,
où existe sans doute des cailloux, des fractures (ou
s'accumulent peut-être des filons uniques de matière
carbonée), et diverses stratifications de glace reflétant
l'histoire antérieure du noyau. Cette couche représente
la zone la plus active du noyau cométaire, où
la comète échange de la matière avec
le milieu interplanétaire. En particulier, il n'est
pas exclu que le gravier cosmique carboné, émis de
cette couche, ait pu induire la synthèse de molécules
prébiotiques non seulement sur Terre, mais aussi sur
Mars et dans les jeunes systèmes stellaires "poussiéreux".
Il est donc important de faire une sorte de radiographie Radar
de cette couche. Pendant l'école d'exobiologie de Propiano,
en Corse, organisée par l'Observatoire de Bordeaux
en Octobre 1999, une critique de Bernard Marty lors de mon
exposé a brusquement levé un voile épais,
qui m'empêchait de voir que cette même matière
a pu également contribuer d'une manière dominante,
à la formation de l'atmosphère et des océans
qui décorent notre planète bleue. Ces idées
ont été soumises récemment pour publication
dans deux revues à lecteurs, mais comme je n'ai pas
encore recu les critiques des lecteurs, je ne peux vous les
décrire. En effet ces lecteurs vont peut-être
rejeter ce scénario EMMA (Early MicroMeteorite Accretion),
basé sur une hypothèse téméraire,
qui m'étonne encore par son extrême simplicité.
Là encore, le Radar antarctique pourrait beaucoup nous
aider, en nous permettant dans le futur de recueillir une
collection de météorites très friables,
dont la durée de vie en surface est très courte,
car elles se désagrègent très facilement
en surface lors de l'altération cryogénique,
et où on pourrait trouver des cailloux (météorites)...cométaires."
Dr. Michel Maurette, Astrophysique du Solide
Des
disques de poussière très massifs peuvent expliquer d'inhabituels
systèmes solaires
Dans un article publié dans la revue Nature, deux astronomes
montrent que des disques proto-planétaires très massifs ont
tendance à engendrer des planètes aux orbites non circulaires
alors que des disques moins massifs créeraient plutôt des systèmes
solaires plus conventionnels.
... La seule catégorie de planètes extrasolaires ayant
une orbite circulaire proche sont des astres qui évoluent extrêmement
près de leur étoile mère. Cela conduit fatalement à penser que
la découverte de systèmes solaires similaires au nôtre est très
hasardeuse, ou tout simplement qu'ils se révèlent relativement
rares...
Plus d'infos sur : Astro
Geoman
La
chimie de la vie au coeur des étoiles
Les étoiles vieillissantes fabriqueraient un grand
nombre de molécules organiques qui sont les fondements de la
vie : acétylène, benzène et peut-être même acides aminés. Sommes-nous
nés dans les étoiles ?
... On ne comprend pas très bien comment cette synthèse
chimique peut s’effectuer aussi efficacement dans l’enveloppe
des étoiles, où la densité de matière est faible. Mais la séquence
de fabrication est connue : il y a d’abord production d’acétylène
(CHHC). Ces molécules s’assemblent ensuite pour produire des
ensembles plus vastes, comme le benzène (C6H6H), puis des hydrocarbures
aromatiques complexes...
... Reste une question : la synthèse chimique qui se produit
dans les étoiles est-elle assez poussée pour produire directement
des acides aminés? Si oui, l’apparition de la vie serait certainement
très commune...
Plus d'infos sur : Cybersciences
Certaines
bactéries peuvent voyager dans l'espace
ATLANTA, 12 janvier - Des astronomes ont assuré mercredi
avoir identifié deux types de bactéries très résistantes mais
inoffensives qui pourraient avoir survécu au catapultage de
météorites de Mars vers la Terre à l'époque où la planète
rouge abritait peut-être des formes de vie primitive.
Les bactéries en question - Bacillus subtilis et Deinococcus
radiodurans R1 - résistent aux grandes vitesses, à des chaleurs
extrêmes et aux radiations diverses dont on est bombardé dans
l'espace.
Toutes ces propriétés sont indispensables pour survivre à
un trajet interplanétaire. Actuellement, nombre de chercheurs
suédois, canadiens et finlandais explorent une nouvelle hypothèse
concernant l'apparition de la vie sur Terre: la possibilité
que des formes de vie primitive comme les deux bactéries évoquées
puissent avoir circulé de la Terre à Mars et à Vénus ou Mercure
lors de l'enfance du système solaire, par le jeu de météorites.
Au cours des 500 premiers millions d'années après la formation
des planètes, explique le scientifique Curt Mileikowsky, de
l'Institut royal de technologie de Stockholm, 50 milliards
de roches martiennes sont tombées sur Terre. Au cours des
quatre derniers milliards d'années environ, "seulement" cinq
milliards de telles météorites sont tombées sur notre planète.
Au début, il y a 4,5 milliards d'années environ, Mars réunissait
probablement les conditions nécessaires à l'apparition de
la vie: un climat chaud et la présence en abondance d'eau
à sa surface. On ignore toujours pourquoi la "planète rouge"
est devenu ce monde refroidi et aride que survolent et photographient
les sondes terriennes.
Des bactéries pourraient fort bien avoir circulé d'une planète
à l'autre, à la suite de la collision entre Mars et une comète,
choc dans lequel des météorites auraient fondu vers d'autres
points du système solaire dont la Terre.
L'"affaire" a pris un tour très médiatique en 1997 quand la
Nasa a déclaré que certaines roches météoritiques retrouvées
en Antarctique contenaient des traces de vie fossilisée provenant
de Mars. Ces affirmations ont été fortement mises en doute
par certains laboratoires du monde entier, et d'aucuns ont
affirmé que la Nasa, en manque de crédits, cherchait par ce
moyen à relancer la conquête spatiale et les missions vers
Mars.
Sources : Yahoo
De
l’eau salée sur Europe
De nouveaux indices recueillis par Galileo confirment
qu’il y a de l’eau sous la surface gelée d’Europe. Et de l’eau
salée, en plus. Un milieu extraordinairement propice à la vie.
... Les instruments de Galileo ont pu mesurer des changements
rapides dans son champ magnétique qui ne s’expliqueraient que
par la présence d’eau salée quelque part près de la surface...
... Ce mystérieux océan salé que personne n’a encore vu serait
un milieu très favorable à l’éclosion de la vie. Sur Terre,
déjà, on a trouvé des bactéries à près de 4 000 mètres de profondeur
sous la glace, près d’une étendue d’eau souterraine, le lac
Vostok, en Antarctique.
Plus d'infos sur : Cybersciences
; Astro
Geoman
De
l'eau à l'état cristallin sur un satellite de Pluton
Mercredi 05 Janvier 2000 - 19h01 heure de Paris PARIS (AFP)
De l'eau à l'état cristallin et des glaces d'ammoniac recouvrent
la plus grande part de la surface de Charon, satellite de Pluton,
ce qui pourrait être la trace d'une activité géologique passée,
annoncent deux chercheurs américains dans la dernière livraison
de la revue "Science".
... Comme attendu, le spectre de Charon révèle la présence
d'eau à l'état cristallin. Or, à la température régnant à la
surface de Charon (-220 degrés C environ), l'eau cristalline,
sous l'influence du rayonnement solaire, passe à l'état amorphe,
c'est-à-dire sous forme de molécules qui ne sont pas disposées
régulièrement. La présence d'eau à l'état cristallin, expliquent
les astronomes, doit être due à un bombardement continuel de
la surface de Charon par des micrométéorites, qui entraîne une
vaporisation de sa glace, suivie d'une recondensation en eau
à l'état cristallin.
Autre surprise : outre de l'eau, les chercheurs ont décelé la
présence d'ammoniac ou d'ammoniaque. Ces molécules sont normalement
détruites par les éléments volatiles partout présents dans le
sytème solaire tels que le dioxyde de carbone ou par le rayonnement
ultraviolet...
Plus d'infos sur : AFP
; Agence
Science Presse ; Astro
Geoman ; Infoscience
La
sonde Galileo frôle Europe, une lune de Jupiter
Mardi 04 Janvier 2000 - 18h12 heure de Paris
WASHINGTON (AFP) - La sonde américaine Galileo a frôlé lundi
Europe, une des lunes de Jupiter, à 351 km d'altitude, selon
le Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena (Californie).
... Les observations, dont les résultats seront transmis
par la sonde dans les prochaines semaines, sont destinées à
détecter tout dérèglement magnétique pouvant se produire en
raison de courants électriques émis dans l'éventuel océan souterrain.
Les astronomes cherchent à tout prix à prouver, sans l'ombre
d'un doute, la présence de cet océan liquide, l'existence d'eau
permettant d'envisager l'éclosion d'une forme de vie.
Après ce survol d'Europe, Galileo devait observer quatre autres
lunes de Jupiter, Amalthée, Thebe, Metis et Io, près de laquelle
elle est déjà passée à plusieurs reprises. ...
Plus d'infos sur : AFP
La
vie dans la météorite
Des biologistes désireux d'en apprendre plus sur les
extra-terrestres vont lancer des bactéries dans l'espace et
les faire revenir sur Terre... à bord d'une météorite.
Leur objectif est en fait de déterminer si une vie -par exemple,
originaire de Mars- pourrait survivre à un voyage dans le
vide cosmique, cachée à l'intérieur d'une météorite. Le caillou,
ou plus exactement trois cailloux, seront envoyés là-haut
par une fusée russe, attachés au bouclier thermique d'une
sonde allemande.
Une première expérience, dirigée par André Brack, du Centre
de biophysique moléculaire d'Orléans, en France, a déjà eu
lieu, en septembre, avec des roches sans bactéries, question
de pouvoir étudier les changements subis par ces cailloux
lors de leur rentrée dans l'atmosphère.
La prochaine expérience, la bonne, est prévue pour le 27 janvier.
Source : Agence
Science Presse ; Plus d'infos sur : BBC
News
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