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Exobiologie : de l'origine de la vie à la vie extraterrestre
 
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L'actualité scientifique

30 septembre : Moon craters help us to understand how extrasolar planets form
30 septembre : De l'acide sulfurique trouvé sur Europa
30 septembre : Le plus large cratère d'astéroïde au monde en Afrique du Sud
septembre : Trois planètes bizarres en moins
septembre : De l'eau tombée de l'espace
septembre : La Lune a des vapeurs
septembre : Des espèces inconnus dans les trous bleus
25 septembre : Guiding light
25 septembre : La première météorite artificielle
24 septembre : Mars Climate Observer ne répond plus
22 septembre : Can Martian Life Survive First Contact
22 septembre : Des éruptions solaires tueuses de planètes
22 septembre : "It's life, Jim, but not as we know it"
21 septembre : Cap sur le lac Vostok
17 septembre : Preuves d'un océan souterrain sur Europe, lune de Jupiter
17 septembre : Europa Les Bains
16 septembre : Water: An Astrobiologist's Pointing Dog
16 septembre : Secrets de vie sur vieilles roches
14 septembre : "Earth-sized planet" in deep space
14 septembre : Pourquoi n'y a-t-il que deux sexes ?
7 septembre : Expériences in silico
6 septembre : Moroccan meteorite found to contain water
4 septembre : HD 130322. A third exoplanet detected with CORALIE at La Silla
1er septembre : Une formule pour prédire l'évolution des espèces

Archives : Août 1999    Juillet 1999    Juin 1999    Mai 1999    Avril 1999    Mars 1999    Février 1999    Janvier 1999    Décembre 1998    Novembre 1998    Octobre 1998    Septembre 1998



Moon craters help us to understand how extrasolar planets form

Moon craters help us understand how extrasolar planets form More than a dozen planets orbiting other 'suns' have been found in the last few years, but... are they the rule or the exception? The European Space Agency's infrared space observatory, ISO has shown that the formation of extrasolar planets must be a very common event. As explained in today's issue of the journal Nature (30 September), ISO has found that almost all young stars are surrounded by a disc of debris - a requisite for planet making - while most above a certain age do not have discs. Correlating these data and certain events in the history of our own Solar System, such as the formation of the Moon's craters, astronomers postulate that the discs of older stars have vanished because they have already condensed into planets.
The authors, an international team led by Harm Habing, from Leiden University (The Netherlands), wanted to know if stars belonging to a particular class were more likely than others to form planets. In our own Solar System planets formed out of a disc of small particles of dust, so every star surrounded by such a disc is a potential planet-forming star. The astronomers therefore chose a sample of 84 nearby stars, all of them very common and in the most stable phase of their lives - the 'main sequence' - but of different ages. Which ones would have discs? Discs are difficult to see because they emit very faintly; only a few had been positively detected so far. Using ESA's highly sensitive infrared space observatory, ISO, the international team found that 15 stars in their sample did have a disc. Then they analysed the ages of the stars: it turned out that most of those younger than 400 million years had discs, while the great majority of the older ones did not.
"We show for the first time that the presence of a disc around a main sequence star depends strongly on the star's age. Why do those above a precise age not have discs? We searched for clues in our own Solar System, and realised that it was just when the Sun was that age (about 400 million years) that planets were forming", Habing says.
In our Solar System, several facts demonstrate that very soon after the formation of the planets the disc orbiting the Sun disappeared. Some evidence comes, for instance, from Moon craters. These 'scars' on the lunar surface were made while the planets were completing their formation phase and the Sun was losing its own disc of debris, during the 'clean-up phase' of the Solar System. The newly-born planets scattered the remaining planetesimals, which were ejected from the system, fell into the Sun or collided with other large bodies - such as the Moon. The age determinations of lunar rocks brought back by the Apollo missions prove that all this happened when the Sun was 300 to 400 million years old.
In the light of these facts, the authors postulate that the young stars in their sample - those with a disc - are now undergoing their 'heavy bombardment' period. When this process finishes, the disc will vanish and proto-planets will orbit the star instead.
Does this theory mean that all stars for which a disc cannot be observed are surrounded by planets?
"This is something we cannot say. That's where the knowledge barrier is", Habing answers. "However, we think the Sun has the same history as the other planetary systems. When the planets form they destroy the disc".
Note(*) The paper about this discovery is published in Nature, on 30 September 1999. Footnote about ISO The European Space Agency's infrared space observatory, ISO, operated from November 1995 to May 1998, almost a year longer than expected. An unprecedented observatory for infrared astronomy, able to examine cool and hidden places in the Universe, ISO made nearly 30 000 scientific observations.
Source : ESA Science



De l'acide sulfurique trouvé sur Europa
Le soufre des volcans sur Io peut être responsable d'un acide de batterie chimique sur Europa avec des implications pour l'exobiologie.
L'acide sulfurique - un corrosif chimique qui se trouve sur la Terre dans des batteries de voiture - existe sur la surface gelée de la lune glaciale de Jupiter, Europa.
"Cela démontre à nouveau qu'Europa est un endroit vraiment bizarre," a dit docteur Robert Carlson du JPL (NASA) à Pasadena, CA. "L'acide sulfurique se produit dans la nature, mais il n'est pas abondant. Il est peu probable de trouver l'acide sulfurique sur les rivages de la Terre, mais sur Europa, il couvre les grandes parties de la surface."
Bien qu'il n'y ait aucune preuve de vie sur Europa, les images et d'autres informations scientifiques recueillies par le vaisseau spatial Galileo indiquent qu'un océan liquide peut être couché au-dessous de la croûte glaciale d'Europa. L'eau est un ingrédient clef essentiel pour la vie.
D'abord, Carlson a pensé que la découverte par spectromètre d'acide sulfurique sur Europa annuleraient toute conversation comme quoi la vie pourrait exister là. "Après tout, bien que nous sachions qu'il y a des bactéries aimant l'acide sur la Terre, l'acide sulfurique est un désagréable chimique," a-t-il dit. Ces réflexions ont été rapidement réfutées par un collègue, le docteur Kenneth Nealson, le chef de l'unité astrobiologie du JPL, qui a été excité par les découvertes.
"Bien que le soufre puisse ressembler à un dur chimique, sa présence sur Europa n'exclue d'aucune façon la possibilité de vie," a dit Nealson. "En fait, pour produire l'énergie, qui est essentielle pour la vie, on a besoin de carburant et de quelque chose avec lequel le brûler. On connaît le soufre et l'acide sulfurique oxidants, ou des sources d'énergie, pour des êtres vivants sur la Terre. Ces nouvelles découvertes nous encouragent à chercher n'importe quelles liaisons possibles entre le soufre oxidant sur la surface d'Europa et des carburants naturels produits de l'intérieur chaud d'Europa."
"Ces découvertes ont aidé à résoudre une énigme qui m'a harcelé pendant une longue période de temps," a dit Carlson. "Les données recueillies par le spectromètre pendant les observations d'Europa avaient montré un chimique que nous ne pouvions pas identifier. J'ai continué à me demander, "que diable est cette substance ?" Les mesures de laboratoire nous disent maintenant que c'est l'acide sulfurique et nous pouvons commencer à examiner d'où il vient et si d'autres matériels pourraient être là." Par exemple, quelques secteurs rougeâtres-bruns sur Europa pourraient être causés par le soufre qui co-existe avec l'acide sulfurique.
Une théorie proposée par Carlson est que les atomes de soufre proviennent des volcans de la lune ardente de Jupiter (Io), avec le matériel éjecté dans l'environnement magnétique autour de Jupiter, et tourbillonnant en fin de compte vers Europa. Une autre idée consiste en ce que l'acide sulfurique vient de l'intérieur d'Europa, au-dessous de la croûte glaciale de la lune, éjecté par des geysers d'acides sulfuriques ou l'écoulement par des fentes dans la glace.
Une autre théorie vient du coauteur de Carlson, le professeur Robert Johnson de l'Université de Virginia (Charlottesville), qui a noté que le sodium et le magnésium sulfates peuvent avoir passé vers la surface d'océans souterrains d'Europa et ont ensuite été modifiés par le champ de radiation intense. Cela produirait la gelée d'acide sulfurique et d'autres composés de soufre. La nouvelle découverte est aussi compatible avec des analyses de données de spectromètre annoncées par Thomas McCord de l'Université du Hawaii et d'autres membres de l'équipe d'instrumentation, qui a suggéré que les sels sulfates de ce type soient présents sur Europa.
Carlson, Johnson et le coauteur Mark Anderson, un chimiste au Laboratoire de Chimie Analytique du JPL, projettent d'étudier la plus grande lune de Jupiter, Ganymède, afin de voir s'il contient aussi de l'acide sulfurique.
Le spectromètre de configuration presque infrarouge travaille comme un prisme pour casser la lumière infrarouge non visible à l'oeil nu. Les scientifiques peuvent étudier les modèles légers résultants pour déterminer quels produits chimiques sont présents, puisque des produits chimiques différents absorbent la lumière infrarouge différemment.

Traduction personnelle, Source : Nasa Space Science News


Le plus large cratère d'astéroïde au monde en Afrique du Sud
Jeudi 30 Septembre 1999 - 15h51 heure de Paris
JOHANNESBURG (AFP) - Des géologues sud-africains ont indiqué jeudi avoir identifié le plus grand et plus ancien cratère au monde causé par l'impact d'un astéroïde ou d'une comète, dans la province de l'Etat Libre (centre-nord).
Le site de Vredefort, connu depuis le début du siècle, d'un diamètre de 250 km à 300 km par endroits, et daté de 2,1 milliards d'années, a été identifié ces derniers mois comme étant le résultat de l'impact d'une comète ou d'un astéroïde, a indiqué l'Université de Witwatersrand (Wits) à Johannesburg.
Jusqu'à récemment, le cratère de Vredefort était plutôt considéré comme d'origine volcanique. Le Pr Uwe Reimold, du département de Géologie à Wits, a indiqué à l'AFP que deux études sud-africaines récentes, avec l'aide de géologues internationaux, ont établi avec certitude que la déformation de minéraux relevés à Vredefort ne pouvait être d'origine interne, c'est à dire volcanique, mais externe, c'est à dire un impact extraterrestre.
Celui-ci pourrait être le fait d'un astéroïde ou d'une comète d'entre 5 et 10 km de diamètre, projetée à une vitesse d'entre 40.000 et 250.000 kmh, estiment le Pr Reimold et ses collègues de Wits, dans l'attente d'études approfondies sur l'impact lui-même. Le célèbre paléo-anthropologiste sud-africain Phillip Tobias a estimé mercredi soir, lors d'une conférence à Johannesburg, que Vredefort "est la plus large 'structure d'impact' jamais identifiée sur la planète Terre. Elle dépasse le cratère de Sudbury en Ontario (Canada) qui avoisine 200 km de diamètre".
L'autre célèbre cratère "d'impact" connu est celui de Chicxulub, dans la la péninsule du Yucatan, au Mexique. La collision d'astéroïdes avec la terre a été émise et de plus en plus retenue depuis une quinzaine d'années pour expliquer la disparition des dinosaures de la surface terrestre.
L'impact de Vredefort, toutefois, serait survenu à une époque ne connaissant qu'une forme extrêmement primitive de vie végétale sur terre, comme des algues, selon les scientifiques sud-africains. Mais "comme Chicxulub, Vredefort pourrait bien avoir constitué une catastrophe majeure dont les conséquences planétaires ont eu un énorme impact sur l'histoire de la vie sur terre", a déclaré Phillip Tobias, indiquant que ces études restent à mener au siècle prochain.
Selon le Pr Reimold, les conséquences de l'impact pour l'atmosphère terrestre pourraient bien avoir infligé à l'évolution des formes de vie su terre un bond en arrière de plusieurs millions d'années.

Cratère de l'astéroïdeLe cratère de Vredefort est tellement étendu et usé par l'érosion due à son âge qu'il est difficilement décelable à l'oeil nu sur le paysage, sinon par endroits, a indiqué le géologue. La ville de Vredefort est située à peu près au centre du cratère, qui s'étend sur la province de l'Etat Libre jusque dans le Gauteng, près de Pretoria. Le site, accessible et non recouvert, présente des possibilités "sans équivalent sur terre" d'étude des conséquences d'impact extraterrestre, avec des "exemples fantastiques de déformation de roches", fondues ou fracassées, a estimé le Pr Reimold.
Les scientifiques de Wits et de l'Université de Potchefstroom (sud-est de Johannesburg) soulignent toutefois que l'étude de Vredefort n'en est qu'à ses débuts, le site étant certes connu depuis le début du siècle mais daté depuis 1996 seulement, et suspecté d'"impact" depuis quelques années.
Source : AFP


Trois planètes bizarres en moins
Les astronomes avaient des doutes, et ils avaient raison ! Les trois planètes exotiques, miraculeusement découvertes voici une dizaines d'années autour d'un pulsar, PSRB0329+54, n'existent pas... Il a fallu l'antenne géante de 100 m d'Effelsberg, en Allemagne, et quatre ans de surveillance pour constater que les balancements périodiques du pulsar, dus, croyait-on, à ces trois planètes, n'étaient en fait que des artefacts, dus aux légères variations de la rotation du pulsar sur lui-même.
Source : Ciel & Espace - Numéro 352 - Septembre 1999 - Page 19/20


De l'eau tombée de l'espace
Piégé par un banal sel de table spatial, le précieux liquide aurait traversé les siècles. Les chercheurs de la Nasa, le vénérable institut de recherche spatiale américain, exultent. Ils ont trouvé des cristaux pourpres de halite à l'intérieur d'une météorite. Selon eux, ce minéral, que nous appelons tout bonnement sel gemme, aurait piégé des bulles de liquide qui nous viendrait tout droit de l'espace. Cette météorite était tombée l'an dernier au beau milieu d'une partie de basket-ball, dans l'ouest du Texas. Le fait qu'elle contienne de l'eau prouve à nouveau l'existence du précieux liquide ailleurs que sur notre planète.
Source : Terre Sauvage - Numéro 142 - Septembre 1999 - Page 17


La lune a des vapeurs
De mini-geysers de poussière qui brillent à la surface de la Lune, telle est la découverte d'Audouin Dollfus, un astronome parisien. Il s'agirait des jets de gaz d'oxyde d'azote expulsés par le sol lunaire. Entraînant avec eux de la poussière scintillant dans les rayons du Soleil, ils apparaissent alors bien visibles dans les télescopes des astronomes, ce qui prouve que l'activité de la Lune n'est pas si nulle.
Source : Terre Sauvage - Numéro 142 - Septembre 1999 - Page 16


Des espèces inconnues dans les trous bleus
Les étranges cratères aquatiques des Bahamas livrent des formes de vie inédites. Trouver et identifier plus de dix crustacés encore inconnus sur Terre, c'est ce qui vient d'arriver à Tom Lliffe, de l'université de Calveston, au Texas. Certaines de ces espèces existaient déjà, il y a plus de cent millions d'années. Le biologiste les a toutes découvertes au même endroit. A Oven Rock, un "trou bleu" des Bahamas. Les trous bleus sont légion dans l'archipel. Ce sont des grottes forées par l'eau dans le calcaire. Un jour, leur plafond s'est écroulé, révélant ainsi une vie qui s'est développée le plus souvent à l'abri de toute influence extérieure. "Ces espèces peuvent nous apprendre de quelle manière la vie a évolué sur Terre", indique Tom Lliffe. Le biologiste se bat pour obtenir une protection définitive de la plupart des trous bleus. "Les habitants de la région ne réalisent pas leur importance", dit-il. "Ils s'en servent souvent comme décharges pour leurs ordures les plus volumineuses". Au détriment du trésor scientifique qui s'y trouve.
Source : Terre Sauvage - Numéro 142 - Septembre 1999 - Page 22



Guiding light
SEARING FLARES that are thousands of times more powerful than those we see on the Sun are produced when a star and one of its planets get their magnetic fields in a tangle, a pair of astronomers suggest. They believe that these "superflares" might help us spot distant stars that have planetary systems.
Astronomers used to think that the brightness of stars like the Sun remained pretty stable for billions of years. But when a team led by astrophysicist Bradley Schaefer of Yale University studied records of lone stars with the same brightness, size and composition as the Sun, they found that some had suddenly brightened for minutes or even days during the past century (New Scientist, 9 January, p 15).
The brightening was due to "superflares" far more powerful than any that had ever been seen on the Sun, the team concluded. If the Sun did produce such superflares they would be powerful enough to create auroras visible all over the world, obliterate our satellites, and melt the ice on Jupiter's moons.
So why do other stars have superflares? Schaefer and his Yale colleague Eric Rubenstein think they are caused by explosive rearrangements of the magnetic field lines of the star and a giant planet orbiting close-in.
Gas giants like Jupiter would have intense magnetic fields. "The star is rotating and the planet is whipping around it every few days," Schaefer says. "The magnetic field lines are being stretched and stretched. Sooner or later, they're going to break and reconnect, and emit these bursts of energy." Reconnecting solar field lines are already thought to cause many of the smaller outbursts seen on the Sun.
The researchers, whose work will appear in The Astrophysical Journal, think their theory also explains our Sun's calmer disposition. The magnetic field of the innermost planet, Mercury, is puny compared with that of a gas giant like Jupiter. "If Jupiter moved to an orbit inside Mercury, then we'd have to worry," says Schaefer.
If the Yale astronomers are right, most Sun-like stars with giant planets orbiting close-in should create superflares, and this could help us pick them out. Rubenstein speculates that superflares could provide the energy to spur the development of life on any rocky planets in these systems. "This is fertile ground for where extraterrestrial life might be found," he says.
Stephen Drake, an astrophysicist at NASA's Goddard Space Flight Center in Greenbelt, Maryland, finds the work interesting and plausible, but he's not yet convinced that it's the right answer.
"They've established that some of these stars can produce big flares," comments Drake. "But it would be nice if they'd seen flares in some of the stars that we now know have planets. So far, there's no overlap."
Source : New Scientist - Author : Robert Adler


La première météorite artificielle
Foton-12, satellite scientifique destiné à l'étude de l'influence de l'environnement spatial sur du matériel biologique, a été récupéré hier 24 septembre 1999, 15 jours après son lancement, à 133 km au NO de Orenburg (Russie) par 52° 28' 7 N et 53° 50' 2 E. Il s'agit en réalité de la première météorite artificielle.
Aujourd'hui, les chercheurs disposent de quatorze météorites dont ils sont certains à 95% qu'elles proviennent de la planète Mars. Mais ces échantillons, classés SNC (abréviation des trois points de chute, Shergotty en Inde, Nakhla en Egypte et Chassigny en France) recèlent une énigme: ils sont tous constitués exclusivement de roches ignées, c'est-à-dire de roches semblables aux basaltes terrestres, formées par le refroidissement d'un magma fondu. Aucune de ces météorites n'est d'origine sédimentaire, alors qu'il est pratiquement démontré, depuis les dernières missions spatiales martiennes, notamment Pathfinder et Mars Global Surveyor, que non seulement l'eau a abondamment coulé sur la planète Rouge, mais aussi qu'un grand océan a recouvert l'hémisphère nord martien il y a 3,5 à 3,8 milliards d'années pour subsister jusqu'à une date relativement récente il y a +/- 500 millions d'années. Alors, pourquoi ne découvre-t-on jamais de roches sédimentaires martiennes sous forme de météorites ?
La réponse la plus plausible est qu'elles existent bel et bien, mais qu'elles ne présentent pas l'aspect habituel des météorites, donc que nous ne les apercevons tout simplement pas.
C'est pour cela qu'a été élaborée l'expérience STONE, contenue, ou plutôt disposée en surface du satellite Foton-12.
STONE, ce sont trois disques de 50 mm de diamètre et 4 mm d'épaisseur fixés au bouclier thermique du satellite: une dolomite provenant du Nord de l'Italie, roche sédimentaire composée de carbonate de magnésium et de calcium, un basalte à grains fins récolté en Autriche ressemblant au rocher Barnacle Bill analysé sur Mars par Sojourner il y a deux ans, et une roche synthétique simulant un régolite martien formé de grains de basalte concassés cimentés par du gypse.
En rejoignant la Terre depuis son orbite de 350 km, le bouclier de Foton-12 où sont sertis les échantillons a été porté à une température de 2000° tout comme une météorite. Une coûte de fusion noire doit se former à la surface des deux échantillons de basalte, synthétique et naturel. Tout l'intérêt réside à observer l'état de la dolomite après sa traversée de l'atmosphère. Si, comme le soupçonnent les chercheurs, aucune croûte de fusion ne s'y est formée, il devient évident que des météorites martiennes d'origine sédimentaire peuvent nous entourer sans même que nous les apercevions, car jusqu'à présent, seules des roches sombres sont recueillies lors des collectes, notamment en Antarctique. Dans ce cas, l'analyse fine de l'échantillon serti dans le bouclier de Foton-12, en comparaison de deux témoins identiques restés au sol, fournira de nouveaux indices et moyens de reconnaissance (formation de nouveaux minéraux ou variations de la composition isotopique notamment) susceptibles de conduire à la découverte de météorites sédimentaires martiennes, sur lesquelles nous marchons peut-être sans nous en apercevoir.
Source : Space News Actualités


Mars Climate Observer ne répond plus
Les contrôleurs du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA ont perdu contact avec la sonde Mars Climate Orbiter (MCO), rapporte USAT. Le vaisseau, qui arrivait à proximité de Mars, devait procéder à l'allumage de son système de propulsion pour se placer en orbite de la planète rouge. La sonde devait effectuer l'essentiel de cette manouvre cachée de la Terre, et donc hors de portée de liaison radio. Les communications devaient être renouées au plus tard à 2 h 30 du matin, heure de Pasadena, mais n'ont jamais pu être rétablies. MCO devait procéder depuis l'orbite martienne à une étude de la présence et de la distribution d'eau sur Mars, et servir de relais de communication à Mars Polar Lander, censée atterrir sur Mars le 3 décembre prochain.
Les deux sondes font partie du programme Mars Surveyor 98 de la NASA, qui représente un budget de 328 millions de dollars.
Source : S&T Presse, Ambassade de France aux Etats-Unis, Mission Scientifique et Technologique

Can Martian Life Survive First Contact
Cameron Park - September 22, 1999
A new era is about to begin in space exploration: an era in which samples of material from worlds more distant than the Moon are returned to Earth by unmanned spacecraft.

  • In 2004, a spacecraft that has been hovering 1.6 million kilometers from Earth for three years will land in Utah with a sample of the solar wind.
  • In January 2006, two more spacecraft will return with tiny samples of material from a comet and an asteroid - and a few years later, another may return small samples of material from both the moons of Mars.
  • And in 2008, the biggest one: the U.S. (in partnership with France) plans to return one kilogram of rock and soil from the surface of Mars, in order to carry out incredibly detailed analyses in the hope that it may contain evidence that the planet once possessed life.
  • The current plan is to return similar samples from different parts of Mars at four-year intervals, perhaps including some drilled up from dozens, or even hundreds, of meters below the surface - which, some scientists think might even include "extant" (still living) Martian microbes that have survived in Mars' deeply buried liquid water table.

But there is a downside to this glorious new age of exploration - two downsides, actually.
Firstly there is a good deal of apprehension among the general public that samples returned from other worlds such as Mars - just might - contain alien germs capable of turning into a worldwide plague, or at least wreaking havoc with the Earth's natural environment.
Beside this fear of "back contamination", there is also a fear of "forward contamination" - the possibility that spacecraft might contaminate the worlds they land on with Earth microbes, destroying scientifically priceless alien lifeforms before we even have a chance to study them.
As yet there has been little public fuss over this - but the fuss is bound to grow in coming years, especially when it sinks into the general public's awareness that NASA plans to start dropping cans of Mars soil into the Utah desert in nine years.
Consider the recent level of public unease over the Earth flyby of Cassini, with its 23.4 kg of plutonium. Moreover, while the scientific community itself is a good deal less worried about back contamination, most scientists feel that there is at least a small element of risk that must be taken into account.
The questions of "back contamination" of Earth by alien germs, and "forward contamination" of other worlds by Earth, are somewhat separate issues amd I plan to write about the back-contamination question in a later article.
In this article, the forward contamination problem will be the central focus and how we can avoid, or at least minimize the risk of, accidentally wiping out life on other worlds? Without doubt this problem will have a central impact on any future plans to land humans on Mars.
Earth Invades Mars
When the U.S. sent the Viking probes to land on Mars in 1976, it was already thought that the surface of Mars was savagely inhospitable to Earth microbes for three reasons :

  • Mars' atmospheric pressure is so low that water actually cannot exist on its surface in liquid form without boiling into vapor;
  • that same wispy atmosphere is totally useless at blocking out solar ultraviolet light capable of sterilizing Mars' surface;
  • and all of Mars' surface most of the time (and most of its surface all the time) is well below freezing, and it's hard to see how any living organism in the Universe can survive without liquid water.

Nevertheless, those same three factors were not regarded as being absolutely certain to rule out the existence of Martian life - which was the very reason the Vikings were being launched - and so it was concluded that the possibility that some tough Earth germ might be able to survive there shouldn't be ruled out.
Given that destroying any Martian life forms before they could be studied would be an enormous scientific tragedy, NASA - in accord with the requirements of international agreement - went to considerable effort and expense to make the Viking landers sterile - including baking them for 40 hours at 112 deg C. - increasing the cost of the already expensive mission by 10 percent.
Our reward for all this effort was that the Vikings ended up discovering that Mars' surface was even more ferocious than we had thought: in addition to all those other obstacles, it turned out that the upper layers of Mars' soil are laced with oxidant chemicals that have a powerful antiseptic effect - apparently produced by solar UV light.
Therefore, in 1984 - and again in 1994 - the international Committee on Space Research (COSPAR) decided to relax the sterilization requirements for future Mars landers.
They concluded that there was virtually no chance of any Earth microbes being able to reproduce and spread across the Martian surface from the landing site of any contaminated spacecraft - but there was still a real danger of "importation of terrestrial organic contaminants, alive or dead, in amounts sufficient to compromise the search for evidence of past or present life on Mars itself."
That is, a lander contaminated with either Earth microbes or their dead remains could easily befoul the very samples of Martian material it was examining for the tiny traces of either present-day Martian microbes or the "chemical fossils" left by ancient ones, that might yet exist on Mars.
Therefore COSPAR concluded that any future Mars landers equipped with life-detection experiments should still be strenuously sterilized, like the Vikings - but for all other Mars landers, it would be sufficient to take less extensive measures, such as assembling them in "clean rooms" and wiping down all their parts with alcohol, to minimize their load of germ contaminants.
This is, in fact, the strategy the U.S. followed with the Mars Pathfinder lander, and which it, and all other nations, intend to follow with their future Mars landers.
But obviously, when we are dealing with spacecraft designed to collect samples of the Martian surface and return them to Earth, with the main scientific purpose being to inspect them for signs of present or past life - as the U.S. intends to start doing in 2003 - more thorough sterilization measures are necessary.
The current plan is to sterilize these spacecraft in a "patchy" way - that is, to thoroughly sterilize every part and component of the spacecraft that has any serious chance of coming into contact with the Martian soil and rock samples from the moment they are collected to the time they are landed on Earth in a sealed capsule, while still using the less strenuous (and far cheaper) cleaning measures for the other parts of the spacecraft.
Watery Tales From Mars
It's now clear, though, that there are two more factors complicating this strategy for Martian exploration.
First, until recently it was the belief of most scientists that the chances of life still existing somewhere on Mars today were minuscule; and that, if they did exist, Martian microbes could only exist in a few spatially isolated underground "oases": small pockets under the polar caps or around a few areas where Mars may still have volcanic activity, where liquid water could still exist.
Even if one of these isolated areas was contaminated by Earth, the Earthly microbes couldn't possibly spread to any other isolated oases.
In the past few years, however, a growing number of planetologists have come to believe that there is one quite large region on (or rather in) Mars where living microbes can still exist - namely, kilometers underneath its surface.
Mars, contrary to common belief, has not lost most of its original supply of water; many scientists believe that much of it still exists underground, including a buried layer of permafrost - varying in thickness from perhaps two kilometers at the equator to several times that at the poles - which scientists have begun to call the Martian "cryosphere".
Underneath that, there is a region - again, several kilometers thick - where Mars' internal heat is still sufficient to keep the water liquid, and there are still enough pores in the rock for a significant amount of liquid water to be stored.
In recent years, it has also become clear that similar very deeply buried regions on Earth contain a surprisingly large supply of living bacteria, depending for their energy largely on volcanically produced mineral deposits (and perhaps even on chemicals in the basalt rock itself, though this is still controversial).
Well, if microbes on Earth could colonize such a region, then microbes on Mars - during the period of several hundred million to a billion years in which Mars is thought to have been friendly to life - could very well evolve species that could do so.
Scientists are now eager to start drilling hundreds, or even thousands, of meters into the Martian surface to look for such critters - there has even been some tentative planning as to how this might possibly be done with unmanned spacecraft!
But if this whole huge region is hospitable for Martian microbes, then the accidental contamination of one local site by Earth germs - some of which are very likely to find the subsurface Martian environment hospitable - would be free to spread around much of Mars; extremely slowly, but unstoppably.
All such drilling operations - manned or unmanned - will have to include extreme precautions.
Man: The Inherent Polluter
The other - more obvious - problem is what to do about manned expeditions to Mars.
It is, of course, flatly impossible to sterilize a manned ship - every time the airlock opens it will puff out clouds of Earth germs onto the Martian landscape; the sewage and garbage will be rife with them no matter how carefully it is processed; and even the most airtight spacesuit spews air containing thousands of germs per minute out of its seams.
Every time a manned expedition lands on Mars, it will quickly contaminate the very Martian material it is trying to examine for evidence of life.
The same two problems I've mentioned before - local contamination of surface sites and the very samples taken from them, and the possibility of more widespread contamination of the underground Martian water table - will be far more severe for manned landings than for unmanned ones.
So severe, that the Space Studies Board of the National Academy of Sciences has said that "It is... critical that a major effort be made to determine whether there are places in local Martian environments, such as active hydrothermal areas, where life might plausibly survive, and to more closely examine these areas robotically, before contamination by humans occurs."
And it made this statement in 1992, before it was apparent that underground Martian life might perhaps be widespread.
It is possible that when humans first travel to Mars, international agreement may require that it be a long time before they actually land there. And that initially the astronauts stay in orbit around Mars or on one of the Martian moons, operating complex robotic exploration equipment by remote control.
This will avoid the problem of the very long radio signal time delay from four minutes up to a half hour that makes exploring Mars by remote control from Earth so difficult.
Carefully sterilized vehicles could rocket samples from the Martian surface up to labs on such manned orbiting scientific stations, or all the way back to Earth. For a long time, Mars may be humanity's biggest nature preserve.
Onward To Europa
Then there is the second world in the Solar System where it is thought that there is a serious chance of past or present life: Jupiter's moon Europa, which may have a liquid-water ocean underneath its kilometers-thick ice crust that could perhaps be capable of sustaining bacterial life even today - and which certainly had such an ocean in its warmer early days, so that the remains of ancient Europan life may be frozen into the ice in large amounts even if no liquid water exists on Europa today.
The forward-contamination problem is less serious on Europa because that world is so effectively sealed by its ice crust, and because Jupiter's intense radiation belts will sterilize anything on Europa's actual surface in a matter of minutes.
We can dig around in that solidly frozen ice to a very substantial degree without fear of contaminating anything beyond the immediate ice we are touching - and it will be a very long time (if ever) before men land on Europa.
But if our early spacecraft confirm that a subsurface ocean still exists, our later plans call for unmanned vehicles to melt all the way through that thick ice crust into the underlying ocean to investigate it - and we will, once again, have to be extremely careful to make sure that such vehicles are sterilized, since Earth germs would spread even more quickly and inevitably in an ocean than they would in the Martian water table.
NASA plans to rehearse such sterilization procedures during the next few years when it (in collaboration with Russia) begins drilling into "Lake Vostok" - a huge lake of liquid water as big as Lake Ontario, recently discovered four kilometers under the ice of Antarctica, which it is eager to investigate for signs of ancient isolated species of bacteria, and which also makes an excellent testbed for the kinds of subterranean ice probes that will be used later on Europa.
And we will still have to take some precautions even when we are digging samples out of Europa's frozen upper ice layers. There is a strong suspicion that subsurface eruptions of liquid water into Europa's upper ice from below still occur occasionally; and, if so, they could spread local pockets of frozen hibernating Earth germs to other areas of the Europan ice crust, where they could later revive and multiply when gifted again with liquid water.
For all these reasons, the National Academy of Sciences already has a team carrying out a study of the best ways to avoid contaminating Europa, which is due to be completed next year.
The same considerations apply to any other ice-covered moons in the outer Solar System, such as Ganymede and Callisto, where a subsurface liquid-water ocean may exist - although the chances that any other such worlds could ever have supported life is remote because of their lack of the proper chemical energy sources for such microbes.
If multicellular life - any life more complex than microbes - existed on Mars or Europa, our ethical responsibility to avoid contaminating those two worlds would obviously be tremendously increased.
But - for reasons I hope to detail in a later article - there is virtually no chance that non-microscopic life exists on either world today. Although Dr. Christopher McKay has given reasons for thinking there is a small chance that it might have had time to evolve on early Mars before becoming extinct as the planet lost its supplies of air and surface liquid water.
Nevertheless, we do have responsibilities. And, as I've said, I have a suspicion that the discovery of present or past life on Mars - the one thing that could make a manned scientific expedition to that planet urgent - would, ironically, also act to substantially delay the date on which humans actually first set foot on Mars.

Links Relating To This Article

  • The Astrobiology Web -- Planetary Protection (includes more links)
  • Biological Contamination of Mars: Issues and Recommendations- NAS
  • Mars Sample Return: Issues and Recommendations - NAS Report
  • Evaluating the Biological Potential in Samples Returned - NAS Report
  • Summary of the NASA Exobiology Strategy Report
    Source : Spacedaily


  • Des éruptions solaires tueuses de planètes
    Des étoiles identiques au Soleil connaissent parfois des éruptions d’une violence inouïe, capables d’atteindre une planète éloignée et d’y tuer toute forme de vie. On commence à comprendre pourquoi.
    22/09/1999 - Une éruption solaire titanesque, capable d’atteindre la Terre et d’y détruire la vie, semble relever d’un mauvais scénario de science-fiction. Pourtant, au cours des dernières années, la chose s’est produite autour de neuf étoiles, dont deux pratiquement identiques à notre Soleil, K Ceti et pi-Uma. Pourquoi la chose ne s’est-elle encore jamais produite ici? Une équipe de recherche menée par Bradley Schaefer, de l’Université Yale, aux États-Unis, croit avoir trouvé la réponse.
    Dans un article à paraître dans le Astrophysical Journal, le chercheur suggère que les coupables seraient des planètes géantes, plus grosses encore que Jupiter. Le champ magnétique d’une telle planète pourrait être assez grand pour rejoindre celui de l’étoile. Au fil des ans, il se créerait une interaction complexe entre les deux champs magnétiques, qui se mélangeraient, se noueraient et s’étireraient. Passé un certain seuil critique, ce lien se romprait, comme une corde trop tendue, en libérant une énorme quantité de matière solaire en fusion.
    La plupart des planètes découvertes en dehors de notre système solaire étaient des géantes situées près de leur étoile, ce qui donne du poids à cette théorie. L’explication est également plutôt rassurante pour nous : le système solaire n’aurait rien à craindre des éruptions solaires géantes, puisque Jupiter est située très loin du Soleil. Seule ombre au tableau : l’existence d’éruptions de ce genre un peu partout dans l’univers diminue d’autant les chances que la vie ait pu se développer ailleurs.
    Que se passerait-il si une telle éruption survenait malgré tout et que la Terre se trouvait sur son trajet? Il y aurait d’abord des aurores boréales partout sur Terre. La température augmenterait de façon marquée. Puis, très rapidement, l’ionosphère et la couche d’ozone seraient emportées. Laissée sans protection, la surface de notre planète serait bombardée par des particules chargées et des radiations mortelles. Toute trace de vie disparaîtrait, sauf celle que si cache dans les profondeurs océaniques.
    Source : Cybersciences , via la BBC


    "It's life, Jim, but not as we know it"

    Anyone who's ever seen Star Trek can remember the crew of the Enterprise looking at some anonymous alien goo, and hearing ship's surgeon Dr McCoy saying something like: "it's Life, Jim, but Not As We Know It". McCoy, a seasoned spacefarer, clearly understands that there is more to life than can be found on Planet Earth -- but beyond that, if the alien goo is Life Not As We Know It, how does Dr McCoy know that it is Life At All?
    This is the question that will eventually confront modern-day seekers of extraterrestrial life. It is the unacknowledged center of a debate currently raging around Olavi Kajander, a scientist at the University of Kuopio in Finland, who thinks he has evidence for tiny forms of life called 'nanobacteria'. Kajander's work has been warmly received by researchers at NASA [the National Aeronautics and Space Administration], such as David S. McKay of the Johnson Space Center in Texas and his colleagues, who are looking for signs of life elsewhere in the Universe.
    In 1996, a report in Science from McKay and colleagues produced headlines worldwide. The reason was clear -- the researchers claimed, albeit tentatively, to have found signs of past life inside a meteorite believed to have come from the surface of Mars. It was suggested that small, blob-like features inside the meteorite could have been fossils, the impression left by long-extinct Martian bacteria.
    Critics pointed out that these impressions were too small to have been created by any bacteria found on Earth today. In parallel, critics of Kajander's work think that the submicroscopic particles he presents to support his claims -- some as small as 50 nanometres across -- are just too small to contain the all the things a bacterium would need to qualify it as a living organism [see the report by Alison Abbott in Nature, vol. 401, page 105, 9 September 1999]. Put simply, critics demand answers to a simple question: do Kajander's nanobacteria, and McKay's martian 'fossils', qualify as organisms -- or not?
    Beneath this criticism lurks the same question begged by Star Trek's Dr McCoy. If there is life that is not as we know it, how do we know that it is life at all?
    The problem that there is no universally accepted definition of what constitutes 'life' as distinct from 'non-life': the deeper problem is that life on Earth -- in McCoy's words, "Life As We Know It" is the only life we know -- we can say nothing about what life might be like elsewhere in the Universe. We certainly cannot assume that extraterrestrial life is constructed along the same lines as earthly life. For example, we cannot assume that aliens carry their genetic information around as DNA, or perform the kinds of metabolic processes we see in, say, bacteria. In which case, assertions that martian fossils or nanobacteria are "too small" to be bacteria are based on terrestrial prejudice: it is wrong simply to dismiss Kajander's 'nanobacteria' or McKay's martian fossils out of hand, irrespective of any other reasons why such claims might not be substantiated. The problem of finding a definition for life itself is a need that is felt most acutely at life's fringes.
    How can we even start to define 'life'? A good way to begin is to seek properties that would be true of life in general, not just life on Earth. We must avoid pinning life to terrestrial peculiarities, such as the presence of DNA as a genetic material, or even terrestrial life's foundation on the chemistry of carbon in liquid water.
    Living things seem to be complex systems far from equilibrium. That is, they seem far more organized and structured than the environments they inhabit. They maintain this organization by a constant influx of energy from the environment. At the same time, they remain distinct from the environment, occupying a discrete spatial location. They obtain energy from the environment to maintain their structure and their individual integrity. Without such active maintenance, entropy would take hold and the organism would lose its organization and, ultimately, its discrete location in space. We have a common word that stands for a catastrophic failure in active maintenance -- it is 'death'.
    The problem is that this is a highly inclusive definition of life: stars and galaxies, and even the Universe itself, might be thought of as discrete, complex entities that consume resources in order to maintain their integrity against entropy.
    We can, perhaps, narrow down the requirements for life by pointing out another property of living things -- the ability to reproduce, and to evolve. Living organisms devote a great deal of energy to perpetuating their kind. Conventionally, there is a genetic connection between parent and offspring. Evolution by Darwinian natural selection could be a universal consequence of the inheritance of features, combined with their propensity to vary, and the tendency for reproduction to outstrip available resources.
    I can see two problems posed by admitting reproduction and evolution to the list of the properties of life. The first I have already mentioned -- how can we know that these properties are not parochial, confined to life on Earth, life "as we know it"? Put another way, does life need to reproduce itself to count as 'living'?
    Second, entities which we regard as non-living may also reproduce and evolve. For example, there exist computer programs in which strings of code reproduce and evolve by natural selection, entirely within the confines of digital space. Are these code-strings 'alive'? At present, nobody would claim that they are -- such programs are merely simulations, 'virtual' models of 'real' life. But this, again, begs the question of what distinguishes 'real' life from a simulacrum.
    To take another example, human languages evolve, mutate, reproduce and compete with one another for resources -- the people to speak them. In his thought-provoking book The Selfish Gene, geneticist Richard Dawkins introduced the idea of a 'meme' -- a kind of culturally transmitted gene. Languages are memes that display many of the properties of living organisms. They are organized and discrete, they reproduce and evolve, and they require elaborate mechanisms for their maintenance (few mechanisms are more elaborate than the Académie Française, for example).
    In the end, our idea of what constitutes life is largely a matter of semantics. To take the argument to its extremes, either everything is alive -- or nothing is. Either the Universe itself must be thought of as a living thing, or we are, all of us, the 'living dead': no more 'alive' than a computer program or the French language.
    However, there might be a more practical pragmatic solution -- that is, we can rank systems not simply as alive or dead, but on a linear scale in which life and death are the extremes, the poles. For example, languages are less alive than the people who speak them; but they are arguably more alive than self-replicating computer programs, which are more alive than stars, which are more alive than -- say -- interstellar clouds of molecular gas.
    This solution, however, is not the answer either. Why? Because we have, as yet, no independent way of calibrating the scale. The problem is that because we only know of life on Earth, and because it is we who are thinking about the problem, we -- inevitably -- judge the vitality of a system with reference to ourselves. This puts us right back to square one -- when we argue about whether Kajander's nanobacteria or McKay's martian fossils constitute life, we must do so with reference to the status of living things on Earth -- whose vitality is ultimately judged with reference to our own.
    Essentially, this is how things have stood since the time of the Greeks, when Aristotle first attempted to organize and classify the living world, and this parochial system is still the basis for important decisions we make about -- say -- conservation, the captivity of laboratory or domestic animals, or the ethics of genetic manipulation. Activists risk their liberty, and even their status as discrete, self-organizing entities, by releasing cats and monkeys from laboratories -- but who would campaign for the billions of fruit flies, roundworms, yeasts, bacteria and viruses held captive by wicked scientists? When activists destroy plants that happen to contain introduced genetic material, does anybody regard the life of a plant worth defending, even if it is transgenic?
    Perhaps change will only come when we encounter extraterrestrials, and we can pronounce -- like Dr McCoy -- that they constitute life not as we know it. The encounter will either broaden and refine our concepts of life -- or it will give rise to a whole new set of problems. I predict the latter.
    © Macmillan Magazines Ltd 1999 - NATURE NEWS SERVICE - Author : Henry Gee


    Cap sur le lac Vostok

    Le lac Vostok, à 4 km sous les glaces de l’Antarctique, est l’un des environnements les plus mystérieux sur Terre. Des chercheurs se réuniront bientôt pour définir une stratégie d’exploration.
    Le lac Vostok, grand comme le lac Ontario. L’origine du lac Vostok est mal connue. On pense toutefois qu’il s’est formé à une époque où la couche de glace atteignait déjà son épaisseur actuelle. Il s’agit donc d’un environnement qui isolé du reste du monde depuis des centaines de milliers d’années, voire des millions. Mais comme la glace de l’Antarctique contient des micro-organismes congelés, il est possible que cette poche d’eau souterraine ait été « contaminée » par la vie. Cette vie aurait pu évoluer pour prendre des formes étranges, inconnues ailleurs. Le lac Vostok est un environnement sous haute pression, sans lumière et où les températures sont très basses. Mais il est possible que certaines régions soient réchauffées par des sources chaudes.

    Plus d'infos sur : Cybersciences


    Preuves d'un océan souterrain sur Europe, lune de Jupiter

    Vendredi 17 Septembre 1999 - 9h06 heure de Paris - WASHINGTON (AFP)
    Des tensions dues aux marées d'un océan souterrain seraient à l'origine de la forme très particulière de la croûte de glace recouvrant la lune de Jupiter Europe, estiment des scientifiques dans une étude parue vendredi dans la revue américaine Science.
    De longues chaînes de craquelures courbes, des cycloïdes, observées à la surface d'Europe, un satellite de Jupiter, seraient le résultat de l'action d'un océan qui couvrirait souterrainement tout l'astre, écrit le principal auteur de l'article, Gregory Hoppa, de l'Université d'Arizona à Tucson. Cette découverte est un nouvel élément en faveur de la théorie de la présence d'eau sur Europe.
    Ces craquelures particulières ont été observées par les sondes Voyager et Galileo et les scientifiques ont réalisé une modélisation qui a montré que la formation des cycloïdes provenait certainement des tensions provoquées par des marées d'une masse d'eau située à plusieurs kilomètres sous la glace.
    La taille, la forme et la direction de ces cycloïdes sont en accord parfait avec la représentation sur ordinateur de l'effet de marées quotidiennes causées par l'attraction de Jupiter, souligne l'étude.


    Europa Les Bains

    Washington, le vendredi 17 septembre 1999
    Des images retransmises par la sonde Galileo de la NASA indiquent de façon presque certaine qu'une grande quantité d'eau liquide fut un jour présente dans le sous-sol de la lune Europa de Jupiter, rapporte le New York Times (NYT). La surface gelée de ce satellite, d'une taille similaire à celle de notre Lune, présente en effet des fissures et des crevasses que des planétologues de l'université d'Arizona ont attribué à la présence d'un océan d'eau liquide sous la glace. Les mouvements de marée de cet océan souterrain, provoqués par l'attraction de l'énorme masse de Jupiter, imprimeraient des forces importantes qui provoqueraient la fissuration de la couche gelée. Les planétologues concluent dans un rapport publié dans le journal Science que ces découvertes font d'Europa l'un des objectifs prioritaires dans la quête de formes de vie extra-terrestres.

    Source : S&T Presse n° 736 Ambassade de France de Washington
    Mission Scientifique et Technologique


    Water: An Astrobiologist's Pointing Dog

    Les formes de vie minuscules microbiennes qui peuvent exister ailleurs dans le système solaire ne crient pas afin d'être remarquées au passage d'un vaisseau spatial. Les traces qu'elles pourraient laisser derrière elles comme la preuve de leur existence sont difficiles à détecter, même dans les laboratoires de recherche les plus sophistiqués de la Terre.
    La suite sur : Space.com (en anglais)


    Secrets de vie sur vieilles roches

    Les couches minces de fer trouvé dans des roches antiques sédimentaires pourraient porter les signatures des microbes les plus antiques et répondre aux questions des origines de vie.
    "Cela pourrait être une biosignature idéale," a dit dans une déclaration Brian Beard, qui a mené l'étude. En écrivant dans le journal la Science, Beard et des collègues ont dit avoir trouvé la preuve que le fer des plus vieilles roches sédimentaires avait été digéré par des microbes. Leur méthode fournit une façon de chercher les traces mêmes les plus vieilles de vie.
    La suite sur :ABC News
    Source : Agence Reuters


    'Earth-sized planet' in deep space
    A chance alignment between two stars may have allowed astronomers to detect the first Earth-sized planet found outside our solar system.
    In June 1998 observations made at the Mount Stromlo Observatory in Australia and the Mount John Observatory in New Zealand detected a star near the centre of our galaxy becoming abnormally bright.
    The brightening occurred because of the so-called gravitational lensing effect. This happens when another star passes directly between the distant star and ourselves.
    Its gravity acts like a lens bending and amplifying the light from the distant object. The observatories were looking for just such an event.
    By studying the way the distant object's light rises and falls, astronomers could determine the distant star appeared to be larger than our own Sun.
    A detailed analysis of the data suggests the light-curve can only be explained if it has a planet orbiting it.
    If so then it must be the smallest planet discovered orbiting another star - possibly as small as the Earth.
    Different techniques
    In the past few years astronomers have discovered about 20 planets orbiting some of the nearest stars to our Sun using different techniques.
    All of them however have been massive and are probably more like the gas giant Jupiter than the small, rocky Earth.
    This new planetary system would be unique in not having any gas giant planets. A detailed analysis has been submitted for publication in the Astrophysical Journal.
    More recent observations of another star brightening suggest the same group of astronomers may have discovered a planet in a large orbit around two close stars.

    Source :BBC News



    Pourquoi n'y a-t-il que deux sexes ?
    En principe, n'avoir que deux sexes joue contre la survie d'une espèce. Alors pourquoi est-ce le mode de reproduction quasi-universel sur Terre? Un chercheur britannique pense détenir la réponse.
    Au cours des âges, la nature a exploré bien des manières de construire des êtres vivants. Sauf en manière de sexualité. Car il n'existe que deux sexes, sauf de rares exceptions comme les champignons, qui peuvent en avoir jusqu'à 36 000. Cette dualité mâle/femelle est l'un des mystères de l'évolution. Elle serait, selon des chercheurs britanniques, le résultat d'une infection bactérienne qui aurait affecté nos ancêtres il y a deux milliards d'années.
    À première vue, n'avoir que deux sexes joue contre les chances de survie d'une espèce. Car lorsque qu'un individu en rencontre un autre, celui-ci n'a que 50 % des chances d'être un partenaire sexuel potentiel. S'il existait 100 sexes, les chances de rencontrer un partenaire potentiel seraient de 99 %.
    La raison de cette anomalie est connue, les gènes de mitocondries se reproduisent beaucoup plus vite que ceux de nos cellules : s'il y avait 100 sexes et qu'une mutation de l'ADN mitocondrial pouvait se répandre dans 99 % d'entre eux très vite, l'espèce serait très menacée si cette mutation s'avérait défavorable. Au lieu de cela, nous vivons dans un monde où l'ADN mitocondrial ne se transmet que par les femmes, ce qui limite les dégâts.

    Plus d'infos sur :Cybersciences

    Source : BBC


    Expériences in silico
    Soumis à des mutations "génétiques", les programmes informatiques réagiraient de manière aussi complexe que les organismes vivants
    L'étude de l'évolution génétique ne se borne plus au vivant ! Des chercheurs américains ont méné une série d'expériences sur des organismes digitaux, programmes informatiques capables de se répliquer, de muter et d'entrer en compétition… Bref, d'évoluer. Et selon eux, les interactions entre les mutations seraient un phénomène commun à tout système génétique, qu'il soit fait d'ADN ou de chiffres.
    Partant d'un "ancêtre commun", Richard Lenski de l'université d'état du Michigan (East Lansing) et ses collègues ont créé cent soixante quatorze organismes différents à partir de vingt-huit instructions informatiques de base. Ces dernières correspondent en fait aux vingt acides aminés qui forment les protéines chez les êtres vivants. Autorépliquants, ils ont pour seul "but" d'obtenir du temps dans la mémoire centrale de l'ordinateur (CPU) afin de s'exécuter. Quant à leur génome, dont la taille est égale au nombre total d'instructions, il peut subir des mutations : insertions, délétions ou encore échange d'une instruction contre une autre.
    Parmi ces organismes artificiels, quatre-vingt sept sont dits complexes. Leur allocation de temps CPU est proportionnelle à la taille de leur génome et ils peuvent en obtenir plus en accomplissant certaines opérations mathématiques qui requièrent de nouvelles combinaisons d'instructions. L'autre moitié est composée d'organismes simples qui évoluent dans un environnement ne favorisant que la réplication la plus rapide possible.
    En introduisant des mutations dans chacun de ces programmes, les chercheurs américains ont pu analyser avec précision leur adaptation en mesurant le taux de réplication. D'après leurs résultats, les organismes simples sont beaucoup plus fragiles que leurs homologues complexes. Cette différence s'explique en fait par le nombre plus élevé de mutations létales dans un petit génome que dans un grand. En revanche, les mutations non létales leur sont beaucoup moins dommageables. Comme les organismes complexes accomplissent des opérations mathématiques susceptibles d'être perturbées, ils se révèlent évidemment plus sensibles.
    Mais l'un des résultats les plus surprenants de ces travaux concerne l'effet cumulatif des mutations. "Chez les organismes complexes, les mutations successives réduisent moins leur adaptation que chaque effet pris séparément, indiquent les auteurs. Ils apparaissent donc plus résistants au cumul de modifications de leur génome." Car ces programmes subissent des épistasies, tout comme le génome des êtres vivants. Phénomène bien connu des biologistes, il s'agit tout simplement de l'influence qu'exerce un gène sur l'expression d'un autre gène. "Les deux populations sont sujettes à ces interactions, avec une propension plus importante chez les complexes, ajoutent les auteurs. Et bien qu'elles puissent aussi être synergétiques, elles apparaissent le plus souvent antagonistes." En d'autres termes, leurs effets s'annulent. Ainsi, les organismes digitaux présentent de nombreuses réactions aux perturbations génétiques, à l'instar de leurs frères de sang. "Très intéressants, ces travaux doivent être néanmoins abordés avec prudence, tempère Stéphane Legendre de l'Ecole Normale Supérieure (Paris). Ces simulations, qui existent depuis plus d'une décennie, ne peuvent pas encore traduire avec exactitude toute la richesse des organismes vivants." Dénués de développement, très peu influencés par leur environnement et sélectionnés de manière artificielle, ces avatars électroniques ne seraient donc que de pâles copies de la vie.

    Info parue sur Info Sciences

    Source : Nature, vol. 400, pp. 661-663



    Moroccan meteorite found to contain water
    NASA scientists have found water preserved from the birth of our solar system in a second meteorite, suggesting that it may be common in the space rocks that fall to Earth.
    A meteorite that fell in West Texas in 1998 created a splash last month when researchers announced that it contained water, probably a remnant of the solar system's fiery beginning and a possible clue to how the sun and planets formed.
    Tiny droplets of water about one-tenth the width of a human hair were found in what was essentially purple table salt. Similar water-containing salt crystals were recently found in a meteorite that fell in Morocco in August 1998.
    After finding water the first time, scientists were unsure whether water was common in meteorites or if their find was an aberration.
    "This suggests that it's fairly common," said Michael Zolensky, a NASA researcher who found water in both meteorites. "I bet you that it's going to be found to be a fairly common kind of phenomenon."
    Zolensky said he announced the finding of water in the Moroccan meteorite at a conference in South Africa last month.
    Zolensky and his colleagues studied about a 1-pound chunk of the so-called Zag meteorite, a 300-pound rock that broke into pieces when it struck a remote area of Morocco.
    The key, he said, is getting the specimens into a sealed lab as quickly as possible. The Monahans meteorite was taken to a Johnson Space Center laboratory within two days of impact. Zolensky said he got the Zag meteorite from a dealer who had picked it up almost immediately.
    The salt, or sodium chloride in which the water is trapped, is easily washed out of a meteorite, even by a light rain. Scientists have determined the water's age by dating the salt crystals back 4.5 billion years.
    Only two pieces of the Monahans meteorite were found, one of which is preserved in a West Texas museum while the other one sold over the Internet to a collector for $23,000.
    At a gem show last weekend in Houston there was a buzz about the Zag rocks, of which there are many pieces.
    Dealer Jim Kunetka said the Zag meteorite was the most exciting piece he owned.
    "Zag was a fairly large chunk, and when they cut it open, they found crystals," he said.
    Word has slowly been spreading over the Internet, too, although it's not widely known that the Zag rock also contains water.
    On Mike Martinez's Web site, MARE Meteoritics, he is selling the Zag meteorite for $5.50 per gram.
    "The dealer that I traded for this said a researcher from NASA was buying up pieces from him and seemed really excited about it. Why? I am not sure," Martinez wrote.
    Pieces of the Zag meteorite were also on sale at Web-based auction sites such as ebay.com.
    Zolensky said more people bidding for meteorites will mean that more people will chase meteorites. That will help researchers get their hands on more specimens soon after impact.
    "Historically, it's been very difficult to get them pretty quickly," he said.

    Info parue sur Houston chronicle

    By ERIC BERGER Copyright 1999 Houston Chronicle


    HD 130322. A third exoplanet detected with CORALIE at La Silla
    Udry S., Mayor M., Naef D., Pepe F., Queloz D., Santos N., Burnet M.
    Geneva Observatory, ch des Maillettes 51, CH-1290 Sauverny
    http://obswww.unige.ch/~udry/planet/hd130322.html

    After the detection of 2 extra-solar planets in the Southern sky around Gl 86 and HD 75289 the high-resolution CORALIE spectrograph on the 1.2-m Euler Swiss telescope at La Silla Observatory is yielding its 3rd planetary candidate in less than 1 year.
    The new extra-solar planet has been detected around the star HD 130322 in the VIRGO constellation. HD 130322 is a K0 dwarf of apparent magnitude V=8.04 and color index B-V=0.781. Its metallicity is solar and the luminosity is about half the solar one. The HIPPARCOS catalogue lists a precise astrometric parallax pi=33.6 +/- 1.5 mas setting the star at a distance of about 30 pc from the Sun. The derived absolute magnitude M_V=5.67 invalidates the earlier giant classification generally found in the literature.
    A set of 111 high-precision radial-velocity (RV) measurements over 15 cycles has allowed us to determine an accurate orbital solution for the system. The planet orbits its parent star in 10.7 days inducing a RV semi-amplitude variation of 116 m/s for the star which is easily detected with the precision level obtained with CORALIE (6-7 m/s). With a small but significant eccentricity e=0.06 the orbit is almost circular. From the period and mass of the primary star (0.79 M_Sun), the separation between the planet and the star is estimated to be 0.08 AU and the inferred mass of the planetary companion about 1.08 M_Jup. With a period of 10.7 days, the planet belongs to the "hot Jupiter" family. The temperature estimate at the planet surface is slightly higher than 1000 deg K. This new candidate furthermore increases the observed piling up of planets with small orbital separations.
    Since, for short-orbital periods, RV periodic variations could be induced by motions of the photosphere due to stellar activity-related variations over a rotational period, it is important to eliminate this possibility by objective criteria. Although HD 130322 is a slow rotator (Vsini<2km/s), the star is slightly active as indicated by the emission flux in the core of the CaII H and K absorption lines. However, neither a careful analysis of the mean bisector of the stellar lines nor the Geneva and the Hipparcos photometries do exhibit coherent variations ruling thus out any possible explanations of the observed periodic RV variations involving intrinsic stellar phenomena. This leaves the planetary explanation as the most likely. The fair activity level can however be invoked to explain the relatively high residues around the derived orbital solution (O-C=15 m/s) compared with the CORALIE precision.



    Une formule pour prédire l'évolution des espèces
    Mercredi 01 Septembre 1999 - 17h24 heure de Paris
    PARIS (AFP) - Une formule mathématique permettrait de prévoir l'évolution des espèces, et notamment de l'homme, selon les travaux de trois chercheurs français, dont les résulats sont publiés dans le mensuel Eureka de septembre.

    Toute l'évolution, et l'avenir de l'homme en particulier, tiendraient dans la formule: Tn=Tc+(To-Tc)g-n, affirme cette équipe, composée d'un paléontologue, Jean Chaline, directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études, au laboratoire de biogéosciences (CNRS/Université de Bourgogne), à Dijon, d'un astrophysicien, Laurent Nottale, de l'Observatoire de Paris-Meudon, et d'un économiste, Pierre Grou, professeur à l'Université Versailles-Saint-Quentin.
    Chaque grande mutation intervenue dans le temps ("Tn") dépend du temps critique ("Tc"), de la valeur de "To" (date zéro de départ du processus évolutif) et d'un terme "g", qui n'est rien d'autre que le rapport de longueur d'une branche à ses sous-branches.
    L'équation a relevé sept grandes mutations entre le premier primate et l'homme moderne, alors que six seulement ont été découvertes par les paléontologues. Cette septième correspondrait à l'ancêtre commun aux hommes aux gorilles et aux chimpanzés, qui n'a pas encore été retrouvé dans les "archives" de la Terre. Une nouvelle espèce d'homme serait à attendre dans 800 000 ans.
    Testée "à l'aveugle" sur l'évolution des rongeurs, des chevaux d'Amérique du Nord, des primates "impliqués" dans l'évolution de l'homme et des dinosaures, la loi a donné des résultats conformes aux connaissances basées sur les fossiles.
    "Nous étions les premiers étonnés", a reconnu Jean Chaline mercredi, devant la presse. "Tout semble en effet se passer comme si un groupe donné avec son patrimoine génétique, connaissait ensuite une diversification de plus en plus grande, au terme de laquelle ce processus s'arrêtait. Cela n'exclut pas le hasard. Les dinosaures, par exemple, ont bien été anéantis par un cataclysme mais, s'ils ont disparu à ce moment-là, c'est qu'ils avaient déjà atteint auparavant, selon cette loi d'accélération, leur seuil critique."
    La même loi régirait peut-être aussi l'évolution des climats, la fréquence de séismes, voire... l'arrivée de krachs boursiers.