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Exobiologie : de l'origine de la vie à
la vie extraterrestre
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Plan du site |
L'actualité
scientifique
31 mars : L'Europe s'envole vers
Mars
30 mars : L'Europe se lance sur les traces de la vie
martienne
29 mars : De très anciennes bactéries
fossiles trouvées en Australie
On va créer une forme de vie inconnue
26 mars : "Blonde In A Bottle"
Chemical Found On Jupiter Moon
24 mars : Offshores microscopiques
24 mars : Vision sous influence
23 mars : La chasse aux extraterrestres
se remet d'un ouragan
23 mars : Nouvelles preuves de l'existence des nanobactéries
21 mars : Une mer de méthane
sur Triton ?
21 mars : Mars : et ça repart
!
20 mars : Des bactéries fossiles
dans deux nouvelles météorites martiennes ?
19 mars : Un autre météorite
contiendrait des traces de vie martienne
19 mars : Bacteria said in Mars
Meteorites
17 mars : Les mystères des profondeurs
17 mars : De l'origine des sapropels
16 mars : La NASA introduit l'exobiologie à l'école via des expériences sur des extrêmophiles
8 mars : Best ever view of Ganymede
3 mars : ET, are you home
Les frontières du vivant : un numéro spécial de "La Recherche"
Archives : Mars
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Janvier 1999    Décembre
1998    Novembre 1998   
Octobre 1998    Septembre
1998
L'Europe s'envole vers Mars
31 mars 1999 -- Cybersciences, via Yahoo Actualités
La planète Mars n'aura jamais connu une telle activité. Après
les Américains, qui s'apprêtent à envoyer toute une flottille
de sondes vers notre voisine, c'est au tour des Européens de s'embarquer
vers la planète rouge. La sonde, dont le nom n'a pas été précisé,
s'envolera en juin 2003 et atteindra son objectif six mois plus
tard. Toute la mission sera orientée autour d'une seule question
: qu'est devenue l'eau martienne?
Dès son arrivée, l'engin spatial se divisera en deux. Première
partie : un satellite qui demeurera en orbite autour des pôles
pendant une année martienne au complet (687 jours terrestres).
En photographiant le rayonnement infrarouge et ultraviolet, on
espère retracer des glaciers enfouis ou des rivières souterraines.
Seconde partie : un petit robot capable de s'enfoncer dans le
sol. Il y effectuera des tests géochimiques (sur le nature du
sol) et biologiques (pour repérer d'éventuelles bactéries martiennes).
Plus d'infos sur
Cybersciences
L'Europe se lance sur les traces de la vie
martienne
30 mars 1999 -- Associated Press, via Yahoo Actualités
PARIS (AP) -- Après les Américains et les Russes, les Européens
se lancent à leur tour à la conquête de la planète Mars. En juin
2003, un satellite de l'Agence spatiale européenne (ESA), répondant
au nom de ``Mars Express'', rejoindra la planète rouge avec pour
mission de fournir aux scientifiques des éléments permettant de
savoir si la vie y existe ou y a existé.
Cette question n'est, en effet, plus du domaine de la science-fiction.
Des photographies de Mars, collectées lors de précédentes missions,
ont permis de déterminer qu'il y a eu présence d'eau à sa surface,
donc possibilité de vie.
A l'image de la Terre, la surface de la planète rouge laisse apparaître
des paysages de volcans, de canyons, mais également de vallées
et de lits de rivières asséchées.
``Cela ne peut avoir été façonné que par l'écoulement de grandes
quantités d'eau, éventuellement mélangées à d'autres substances.
Certains détails semblent même porter la trace d'inondations spectaculaires'',
explique-t-on à l'ESA qui, mardi matin, a officiellement confié
la construction du satellite à la société Matra Marconi Space.
``Mais il y a environ 3,5 milliards d'années, le climat martien
s'est brusquement transformé (...). La pression atmosphérique
et la température ont chuté très rapidement. Pourquoi? Nul ne
le sait'', explique Augustin Chicarro, responsable scientifique
du projet ``Mars Express'' à l'ESA. L'eau a alors disparu et la
planète chaude et humide qu'était Mars est devenu froide et sèche.
``Mars Express'' devrait donc permettre de savoir où est passée
toute cette eau.
Six mois après son lancement, juste avant d'atteindre Mars, le
satellite larguera un module d'atterrissage qui effectuera des
mesures de la surface et prélèvera des échantillons, y compris
à l'intérieur des roches et du sol à l'aide d'un foret.
Sept autres instruments feront des observations de la surface
et de l'atmosphère, depuis le satellite.
Une caméra haute résolution fournira des images très précises
de la planète Mars. ``Cette vison (...) nous donnera l'impression
d'être des géologues travaillant sur Mars'', explique encore Marcello
Coradini, coordinateur des missions d'études du système solaire
à l'ESA.
Vie ou pas, il y aura en tout cas à cette époque beaucoup d'activité...
terrestre sur la planète rouge. ``Mars Express'' est en effet
au coeur d'un dispositif international de différentes études de
la planète qui seront effectuées entre 2003 à 2008.
Les équipes scientifques de ``Mars Express'' prêteront leur concours
à celles du satellite Japonais Nozomi, qui arrivera à proximité
de la planète rouge début 2004.
En 2005, ce sera au tour du Centre national des études spatiales
(CNES) de rejoindre ``Mars Express'' par le biais de la mission
Nethlander visant à implanter sur la surface de Mars un réseau
de stations d'études météorologiques et géophysiques. Et la même
année, le CNES, en collaboration avec les Américains de la NASA,
rapporteront sur Terre des échantillons prélevés sur la planète
rouge.
Quant aux petits hommes verts, quelles que soient les réponses
apportées par ces différentes missions, personne n'en verra: si
vie il y a, les scientifiques s'attendent à la découvrir sous
la forme de ``microbes primitifs associés à l'eau du sous-sol''.
De très anciennes bactéries fossiles trouvées
en Australie
Des chercheurs viennent de retrouver des bactéries fossiles âgées
de 3,5 milliards d’années. Une découverte qui confirme que la
vie est apparue sur notre planète il y a fort longtemps, à une
époque où les conditions de vie étaient difficiles.
Plus d'infos sur Cybersciences
Merci à Cybersciences pour leur aimable autorisation de publier
des extraits de leurs nouvelles
On va créer une forme de vie inconnue
Science et Vie avril 1999, n°979, p.53-63 :
Un généticien américain a entrepris de créer in vitro une forme
de vie nouvelle : une modeste bactérie au génome minimaliste,
qui sera néanmoins le premier être vivant artificiel. Ce rêve
de biologiste est avant tout un formidable moyen d'élucider les
énigmes de la vie.
"Blonde In A Bottle" Chemical Found On
Jupiter Moon
26 mars 1999 -- (LOS ANGELES) Reuters, via Yahoo News
Jupiter's moon Europa could be a paradise for blondes -- or
blonde wannabes that is.
Writing in the journal Science Friday, a team of scientists from
NASA's Jet Propulsion Laboratory in Pasadena, Calif., said the
spacecraft Galileo had detected hydrogen peroxide, the chemical
that turns brunettes into instant blondes, on Europa.
``Hydrogen peroxide is a really weird chemical that reacts strongly
with almost everything,'' said Robert Carlson, the principal investigator
for Galileo's near-infrared mapping spectrometer instrument.
He said hydrogen peroxide does not occur naturally on Earth, partly
because the surface is not hit by enough radiation to initiate
the process that creates the chemical.
``If we want hydrogen peroxide we have to make it in factories,''
Carlson said.
But on Europa, which is bombarded with radiation from Jupiter,
hydrogen peroxide is constantly being formed.
Carlson said he expected to find other ``bizarre materials'' on
Europa because of the radiation bombardment that smashes apart
molecules on the moon's surface to create new chemicals.
But these chemicals do not last long in their original form because
they interact with other chemicals or are broken down by ultraviolet
light.
``Almost as soon as hydrogen peroxide is formed, it starts breaking
down. (It) becomes another reactive chemical called hydroxyl,
and can ultimately produce hydrogen and oxygen gas,'' Carlson
said.
Also detected on Europa by Galileo's instruments were sulfur dioxide,
water ice, carbon dioxide and possible salt molecules containing
water.
Galileo has been studying Jupiter and its moons for more than
three years. The mission is scheduled to last another two years.
L'Europe se lance sur les traces de la vie
martienne
Science et Vie avril 1999, n°979, p.53-63 :
Un généticien américain a entrepris de créer in vitro une forme
de vie nouvelle : une modeste bactérie au génome minimaliste,
qui sera néanmoins le premier être vivant artificiel. Ce rêve
de biologiste est avant tout un formidable moyen d'élucider les
énigmes de la vie.
Offshores microscopiques
Une nouvelle classe de phytoplancton vient d'être découverte
dans différentes régions du globe.
24 mars 1999 -- CNRS-Info, 1999
Trad. : Fabrice Demarthon, pour Cybersciences
Plus d'informations (en anglais) sur MSNBC
Malgré toutes les recherches qui leur sont dédiées, les océans
demeurent encore des "Terra incognita" pour les scientifiques.
En particulier, peu de choses ont percé sur la nature des organismes
qui composent le phytoplancton, la majeure partie de la biomasse
marine. Une chose est néanmoins certaine... L'arbre de la grande
famille des algues microscopiques vient de voir naître une nouvelle
branche : les Bolidophycées.
1994 : une campagne océanographique prélève des échantillons dans
le Pacifique équatorial. Un peu plus tard, Laure Guillou, doctorante,
se penche sur les cultures réalisées à la Station biologique de
Roscoff (CNRS, France) et remarque une cellule qui sort de l'ordinaire.
D'une longueur de 1,2 micron, munie de deux flagelles, elle se
déplace à la vitesse stupéfiante de 1 mm par seconde. L'analyse
des caractères morphologiques par microscopie électronique se
révélant insuffisante pour l'identifier, l'océanographe, en collaboration
avec trois autres chercheurs, entame l'étude des pigments puis
de la séquence du gène de la petite sous-unité de l'ARN ribosomal.
Plus de doutes possibles... Il s'agit d'une classe d'algue jusqu'alors
inconnue, proche parente des diatomées pourtant de taille et de
morphologie totalement différentes. Elle sera baptisée Bolidophycée,
en référence à sa vivacité.
Une autre campagne effectuée en 1996, mais cette fois en Méditerranée,
rapporte ensuite la présence d'une autre espèce de ce même genre.
Les recherches plus fines sur l'abondance de l'algue peuvent alors
commencer. En utilisant des sondes génétiques spécifiques et fluorescentes,
les chercheurs réussissent à établir que les Bolidophycées ne
représentent que 1 % de la biomasse du milieu. A priori, pas de
quoi pavoiser. Mais quand on sait que le phytoplancton s'étend
sur des kilomètres de surface, tout devient possible. "Il serait
intéressant de comprendre le rôle que peuvent jouer les algues
comme les Bolidophycées dans les grands flux de matière, comme
celui du carbone", indique notamment Laure Guillou. Cette très
faible abondance contraste avec leur grande diversité génétique,
une autre sous-espèce ayant été découverte dans le Pacifique.
"Une même masse d'eau peut contenir des Bolidophycées génétiquement
différentes, précise Laure Guillou. Cette diversité peut les aider
à survivre et à se maintenir quelles que soient les fluctutations
de leur environnement."
Ces micro-bolides ne sont cependant pas les seuls nouveaux venus
de la moisson française. Le monde de l'infiniment petit marin
s'est aussi enrichi d'organismes hétérotrophes, prédateurs du
phytoplancton, de moins de deux microns. A peine plus gros que
leurs proies ! Quant au plus petit eucaryote du monde (0,8 micron),
une algue trouvée dans une lagune française il y a quelques années,
il s'avère également avoir des proches cousins dans l'océan atlantique.
Vision sous influence
24 mars 1999 -- Nature, vol. 397, pp. 203-204.
Trad. : Fabrice Demarthon, pour Cybersciences
Vision sous influence Certains peuples, car ils n'ont pas la
même façon de désigner les couleurs, pourraient les voir autrement.
Le bleu du ciel, le vert de l'herbe ou le rouge du sang ; c'est
le b.a.-ba des couleurs de la Nature. Enfin, peut-être pas...
Il semble en effet qu'une tribu de Nouvelle-Guinée, les Berinmo,
ne distingue pas les mêmes couleurs que les Occidentaux. Selon
l'équipe de chercheurs à l'origine de cette découverte, ce phénomène
frappant serait dû aux différences de langages entre les peuples.
Depuis de nombreuses années, les spécialistes de la vision et
de la cognition se posent la question de savoir si la vision des
couleurs est identique de part le monde. Les Dani de l'Irian Jaya,
en Mélanésie, ont fourni très tôt les preuves d'une universalité.
Bien que cette tribu primitive ne possède que deux termes pour
décrire les couleurs, leur mémorisation de ces dernières se révèle
pratiquement identique à celle des anglophones modernes. Or, Jules
Davidoff et Debi Roberson, de l'université de Londres, avec Ian
Davies, de l'université de Surrey, ne semblent pas d'accord avec
cette théorie. Leurs travaux avec les Berinmo remettent en effet
en cause cette précieuse universalité.
Ce peuple, établi sur les bords de la rivière Sepik, n'utilise
que cinq mots pour désigner les couleurs. Les Berinmo ne savent
pas différencier le bleu du vert mais font la distinction entre
le "nol" et le "wor", une frontière qui n'existe pas pour les
anglophones (ou les francophones). En demandant à des membres
de chaque groupe de retenir une couleur pendant trente secondes
puis de la sélectionner dans une paire de nuances très proches,
les trois chercheurs ont observé que les Guinéens retrouvaient
plus facilement les couleurs de part et d'autre de la limite nol/wor,
tandis que les anglophones avaient un avantage sur la catégorie
bleu/vert. Ils ont ensuite montré que les Berinmo n'éprouvaient
aucune difficulté à distinguer les nuances de "nol" et de "wor"
et avaient de la peine à discerner celles du jaune et du vert.
Une seule conclusion possible pour les Britanniques : le langage
influence la vision des couleurs. Ces travaux appuient donc ceux
de Benjamin Whorf, un américain qui, en 1929, émit le premier
l'hypothèse de la relativité linguistique : la façon dont on désigne
une chose pèse sur la perception de cette chose. "Il faut toutefois
mettre un bémol à cet argument, remarque Kenneth Knoblauch, membre
de l'unité Cerveau et Vision de l'Inserm (Bron) et chercheur à
l'université de Saint-Etienne. On ne sait pas encore vraiment
qui influence qui. Est-ce le langage qui modèle les neurones mis
en jeu dans la vision des couleurs ou ces populations possèdent-elles
un gène particulier qui agit sur les photopigments de la rétine
?" La piste génétique s'avère en effet probable, dans la mesure
où tous les travaux ont été réalisés chez des tribus très isolées
où l'expression d'une anomalie génétique peut prendre des proportions
importantes. Seule issue donc, la poursuite des recherches avec
peut-être plus de moyens techniques qu'un simple nuancier…
La chasse aux extraterrestres se remet
d'un ouragan
Endommagé par l'ouragan Georges l'automne dernier, l'un des
plus importants observatoires de signaux extraterrestres se remet
à l'ouvrage.
GrandeBretagne -- Source : BBC
Trad. : Philippe Gauthier, pour Cybersciences
22/03/1999 - Six mois après avoir été endommagé par l'ouragan
Georges, le radiotélescope d'Arecibo, à Puerto Rico, est opérationnel
de nouveau. Son antenne parabolique, qui fait 305 mètres de diamètre,
est l'une des plus sensibles au monde. Elle pourrait recevoir
le signal d'un téléphone cellulaire à plus de 350 millions de
kilomètres, alors que la portée normale d'un mobile ne dépasse
guère 10 km. Mais Arecibo se spécialise dans la détection de signaux
radio moins banals : ceux émis par d'éventuelles civilisations
extraterrestres !
Arecibo est jumelé à l'observatoire de Jodrell Bank, en Angleterre.
En combinant leurs observations, les deux radiotélescopes sont
capables d'éliminer les interférences terrestres et de n'être
à l'écoute que des signaux émis audelà de l'orbite de Jupiter.
On s'assure du bon fonctionnement des deux appareils avec une
procédure unique : on les met à l'écoute du bipbip à peine audible
émis par la sonde Pioneer 10, lancée il y a 26 ans et maintenant
rendue audelà de l'orbite de Pluton.
La mission des deux observatoires consiste à surveiller un groupe
d'étoiles semblables au Soleil, situées à environ 200 annéeslumière
de la Terre. L'antenne d'Arecibo ne pointe que vers une seule
étoile à la fois, mais elle peut écouter des millions de longueurs
d'ondes en même temps. Les données sont traitées en temps réel
par un ordinateur. Les chercheurs estiment que s'ils recevaient
un message de l'espace, ils le sauraient en moins de 10 minutes.
Les observatoires d'Arecibo et de Jodrell Bank se tourneront vers
1000 étoiles d'ici trois ou quatre ans. Ce projet fait partie
de programme SETI (Search for ExtraTerrestrial Intelligence) lancé
dans les années 60 par Carl Sagan et Frank Drake. L'écoute du
ciel n'a toujours pas donné de résultats. Mais l'automne dernier,
Frank Drake a déclaré qu'il s'attendait à ce que l'on entende
quelque chose d'ici 18 mois.
Nouvelles preuves de l'existence des nanobactéries
On soupçonne depuis des années l'existence d'être vivants plus
petits et plus simples encore que les bactéries. On se demande
maintenant si les nanobactéries ne sont pas les créatures vivantes
les plus répandues sur Terre - et sur Mars.
Australie -- Source : BBC
Trad. : Philippe Gauthier, pour Cybersciences
23/03/1999 - Les nanobactéries, vous connaissez ? Ce seraient
des êtres vivants bien plus petits que les bactéries connues à
ce jour. Si petits, en fait, qu'on ne sait pas très bien comment
ils arrivent à vivre et à se reproduire. Quoiqu'il en soit, les
chercheurs postulaient leur existence depuis 10 ans sans parvenir
à les trouver. Grâce aux travaux d'une géologue australienne,
c'est maintenant chose faite.
Sa découverte n'est pas très spectaculaire : des filaments qui
se multiplient dans un échantillon de vase sousmarine. L'analyse
au microscope révèle des structures ressemblant à des spores ou
à des bactéries en train de se diviser, mais en beaucoup plus
petit (10% de leur taille). La géologue, Philippa Uwins, n'aime
pas beaucoup le terme de nanobactérie, préférant celui de nanobe.
On croit qu'en réalité, ces créatures sont l'une des formes de
vie les plus répandues sur Terre. Certains chercheurs supposent
qu'on leur doit des phénomènes comme la rouille sur le fer ou
le vertdegris sur le cuivre. On croit aussi qu'elles jouent
un rôle dans la formation du calcaire et des pierres au rein.
Les nanobactéries auraient échappé à l'attention des chercheurs
jusqu'ici en raison de leur petite taille et de la théorie selon
laquelle les bactéries sont les êtres vivants les plus simples
qui soient.
La question des nanobactéries est intimement reliée à celle de
la vie sur Mars. Les traces de vie que croit voir la NASA dans
les météorites martienne sont trop petites pour être de véritables
bactéries. On suppose que ce sont plutôt certaines de ces mystérieuses
bactéries naines, qui auraient pu se développer en parallèle sur
la planète rouge.
Une mer de méthane sur Triton ?
dimanche 21 mars, 17h00 -- Source : Cybersciences
En août 1989, la sonde Voyager 2 croisait l'orbite de Triton,
l'une des lunes de Neptune. Les chercheurs de la NASA viennent
tout juste de compléter l'analyse des photos envoyées vers la
Terre à cette occasion. Triton fait 2 700 km de diamètre, possède
une atmosphère très ténue d'azote et de méthane et la température
moyenne y est de - 235 C. La surface glacée de la lune est composée
de d'azote et de méthane. Les chercheurs estiment son âge moyen
à 500 millions d'années.
Triton est aussi connue pour ses " sources chaudes ", des volcans
de glace éjectant de l'azote et du méthane, mais sous forme liquide,
cette fois. C'est ce phénomène qui donne à penser qu'un océan
liquide se cache sous la surface. Mais contrairement à Europa,
une lune de Jupiter qui semble avoir un océan d'eau sous sa surface
glacée, les mers de méthane ou d'ammoniac de Triton ont bien peu
de chances d'abriter de la vie.
Des bactéries fossiles dans deux nouvelles
météorites martiennes ?
samedi 20 mars, 18h30 - Source : Cybersciences
Les chercheurs de la NASA qui avaient découvert des traces de
vie dans une météorite en août 1996 récidivent. Dans une conférence
de presse tenue avant-hier, l'équipe a révélé qu'elle avait trouvé
des formes ressemblant à des bactéries fossiles dans deux nouvelles
météorites. La première météorite se nomme Shergotty. Elle a été
récupérée en Inde en 1865 et pèse environ 5 kilos. Son âge est
estimé à 165 millions d'années, ce qui est jeune pour une roche
martienne. La seconde, Nakhla, a été retrouvée en Égypte en 1911
et pèse 10 kilos. Elle aurait environ 1,3 milliards d'années.
Nakhla renferme les indices les plus intéressants. Les chercheurs
y ont photographié des formes qui ressemblent à celles de bactéries
en train de se diviser. On y trouve aussi des traces de ce qui
semble être un biofilm. Ces formes difficiles à interpréter ressemblent
plus à des bactéries martiennes que celles découvertes en 1996.
Elles sont aussi plus grosses, de 1 à 2 microns de largeur.
Mars : et ça repart !
vendredi 19 mars, 22h00 -- Info
Science
Quatre ans après son premier scoop concernant les microfossiles
du météore ALH84001, le géologue David McKay du Johnson Space
Center remet ça. Il a en effet déclaré à un congrès annuel d'astronomie
à Houston (Etats-Unis) avoir à nouveau détecté des preuves de
vie passée sur Mars dans une seconde météorite.
Utilisant un puissant microscope électronique, David McKay et
son équipe auraient ainsi mis en évidence de minuscules objets
sphériques (de 0,2 à 1 micron de diamètre) à l'intérieur de la
météorite Nakhla, découverte en Egypte en 1911. Pour les chercheurs,
ces objets ne peuvent être que des cellules bactériennes fossilisées.
Entre autres arguments avancés : la texture de leur surface ainsi
que la présence de matériel dentelé ressemblant aux films minéralisés
produits par les bactéries.
Les collègues du scientifique ont accueilli ces propos avec circonspection,
si ce n'est avec méfiance. En 1996, lors de la première "affaire
McKay", le géologue avait fini par se rétracter, concédant que
certains objets supposés d'origine bactérienne étaient en fait
trop petits pour avoir jamais été vivants et que les autres faisaient
simplement partie de la roche.
Un autre météorite contiendrait des
traces de vie martienne
WASHINGTON, 19 mars (AFP) - Les chercheurs qui avaient affirmé
en 1996 avoir découvert au coeur d'un rocher de Mars des fossiles
d'organismes biologiques ont annoncé avoir identifié des caractéristiques
similaires dans un autre météorite en provenance de la planète
rouge, a-t-on appris vendredi auprès de la NASA.
Dans une étude présentée jeudi à l'occasion d'une réunion scientifique
au centre spatial Johnson à Houston (Texas), David McKay a indiqué
avoir observé "des particularités qui pourraient être d'origine
biologique" dans un météorite martien retrouvé à Nakhla (Egypte)
en 1911.
Utilisant l'un des plus puissants microscopes électroniques actuellement
disponible au monde, le géologue de la NASA a noté la présence
dans la pierre d'un certain nombre d'objets microscopiques, dont
la forme rappelle étrangement certaines celle de certaines bactéries
minuscules récemment retrouvées sur Terre.
Ce météorite "contient des concentrations variables de minuscules
objets de forme ronde ou ovoïde qui peuvent être de façon plausible
considérés comme des cellules bactériennes à différentes étapes
de minéralisation", écrivent M. McKay et ses collègues.
Avançant à pas comptés, les chercheurs de la NASA reconnaissent
toutefois que ce bout de rocher d'origine volcanique âgé de plus
d'un milliard d'année a été contaminé, pendant son séjour sur
Terre, par des organismes terrestres. "Nous suggérons que ce météorite
pourrait contenir deux générations de bactéries, une première
génération martienne et une autre qui s'est développée sur Terre",
ajoutent-ils.
Cependant, il est aussi envisageable que ces bactéries présumées
soient toutes d'origine martienne ou d'origine terrestre. "Nous
n'avons pas assez d'information pour choisir de façon définitive
l'une de ces deux options", concluent prudemment les scientifiques.
La présentation plutôt discrète de ces nouveaux morceaux du puzzle
de la vie martienne contraste singulièrement avec l'annonce spectaculaire
faite il y a plus de deux ans par cette même équipe.
Au cours d'une conférence de presse en août 1996, le docteur McKay
et son équipe avaient affirmé avoir identifié dans un autre météorite
martien, aujourd'hui célèbre sous l'étiquette ALH-84001, des éléments
qui constituent "une preuve de l'existence d'une forme de vie
primitive au début de l'histoire de Mars".
Ce rocher pas plus gros qu'une patate, âgé de 4,5 milliards d'années,
avait été arraché à la surface il y a environ 16 millions d'années
avant d'achever son périple il y a 13.000 ans dans l'Antarctique,
où il n'a été découvert qu'en 1984.
A l'intérieur, les chercheurs avaient indiqué avoir repéré des
substances minérales qui ont souvent des origines biologiques
sur la Terre. Cette découverte a dopé le programme d'exploration
martienne de la NASA, dont trois engins spatiaux sont actuellement
en route ou déjà sur orbite autour de la planète rouge.
Toutefois, leurs conclusions ont depuis été sérieusement contestées
par de nombreux scientifiques spécialistes des fossiles de bactéries
ou d'organismes microscopiques. Et les nombreux chercheurs qui
ont, depuis, étudié des échantillons de ce rocher ont tous conclu
qu'il ne contenait pas de "signature" biologique.
Malgré cela, David McKay et son équipe continuent à défendre leurs
travaux. Cette semaine, ils ont présenté de nouveaux éléments
tirés d'ALH-84001 qui constituent bien, selon eux, la présence
de traces de vie martienne.
Bacteria Said in Mars Meteorites
Source : Associated Press, via Yahoo News
HOUSTON (AP) - A pair of Martian meteorites include features that
resemble Earth bacteria, according to the same NASA researchers
who three years claimed they had evidence of ``primitive life
on early Mars.''
The findings, made within the past six months, were from samples
of a 1.3 billion-year-old meteorite that fell to Earth in 1911
near Nakhla, Egypt and a 165 million-year-old meteorite that fell
near Shergotty, India in 1865.
``My own opinion is that these will turn out to be true micro-fossils
from Mars,'' said David S. McKay, a Johnson Space Center geologist.
``We're not counting on getting many converts,'' he said. ``All
we ask, though, is that people keep an open mind.''
McKay's presentation at Houston's JSC for the Lunar and Planetary
Science Conference on Thursday was a cautious one, since more
research is required and a mission to get soil samples is planned
in the next decade.
McKay, 62, was one of the researchers who in August 1996 announced
the discovery of tiny fossilized structures in crevices of a 4
billion-year-old Mars meteorite found in the Antarctic. The meteorite
was recovered in 1984.
McKay said some of the Nakhla features resembled Earth bacteria
in a reproductive phase. He also referred to the remains of what
could have been a slimy ``biofilm'' useful in snaring mineral
nutrients.
``It has to be very clear that I have found features which bear
a striking resemblance to known fossilized life, but we have not
proven they are fossilized bacteria, nor have we proven they are
from Mars,'' he said. ``We have to answer those two questions.''
Other experts have debated the significance of the NASA team's
earlier findings. Independent analyses of the Mars rock known
as Allan Hills 84001 have failed to prove that the potato-sized
chunk ever contained life.
The researchers said the Allan Hills meteorite contained organic
molecules called polycyclic aromatic hydrocarbons, or PAHs, that
can be associated with life processes. The scientists said they
found shapes that resemble some forms of fossilized bacteria.
In his latest presentation, McKay offered photographic comparisons
of the fossil-like structures he observed in the Nakhla rock and
those seen in similar terrestrial formations. The remnants found
in both meteorites bear a stronger resemblance to bacteria on
Earth than the structures in the Allan Hills meteorite.
Finding water on Mars was a priority of the Mars Polar Lander
launched earlier this year. Satellite imagery suggests traces
of an ancient shoreline and NASA's Viking probes of the late 1970s
revealed major watersheds.
Scientists theorize that the existence of large amounts of surface
water would enhance the prospects that bacteria once developed
on Mars. McKay said if bacteria once resided in the much younger
Nakhla and Shergotty rocks, then life may have persisted on Mars
through a drastic and still unexplained climate change.
``If this proves out, we will have shown that life spanned almost
the entire history of Mars, and presumably today,'' he said. ``Nothing
has happened in the last 165 million years that would kill off
life on Mars.
``That is why (analysis of the Shergotty sample) is so important.
If what we see there is borne out as signs of life, that pretty
well predicts we will find life when we go there.''
Les mystères des profondeurs terrestres
mercredi 17 mars, 17h00 -- Source : Info
Science
Créée puis recyclée, la lithosphère océanique ne ressort pas indemne
de son passage dans les entrailles de la Terre. Elle prend naissance
au niveau des dorsales océaniques par montée de lave basaltique
et plonge dans le manteau par subduction. Sa lente descente dans
cette matrice de péridotites s'accompagne d'une augmentation de
température, de pression, de mouvement de convection et d'une
déshydratation certaine. La lithosphère est alors étirée, fragmentée
et se transforme en pyroxénites et en basaltes qui remontent à
la surface. Le modèle classique présente donc un manteau dans
lequel les pyroxénites sont présentes sous forme de lambeaux et
où ces dernières sont transformées mécaniquement, sans changement
de composition.
Ce modèle dit du "gâteau marbré" vient pourtant d'être rectifié
par une récente étude réalisée par trois chercheurs d'unités mixtes
du CNRS, de l'École Normale supérieure de Lyon et de l'Observatoire
de physique du globe de Clermont-Ferrand. C'est en effet par l'analyse
du massif de Beni Bousera, au Maroc, que Janne Blichert-Toft,
Francis Albarède et Jacques Kornprobst ont démontré la complexité
des interactions chimiques entre le manteau et la lithosphère.
Par des mouvements de la tectonique des plaques, ce massif de
péridotites de plus de 150 km de profondeur s'est retrouvé à l'affleurement
et a permis aux chercheurs d'étudier les pyroxénites qu'il contient
et leur composition. La datation des grenats de ces roches et
l'analyse du rapport lutétium-hafnium ont alors amené à établir
un nouveau modèle. Les lits de pyroxénites fusionneraient préférentiellement
et cette fusion serait suivie d'une réaction des liquides formés
avec les péridotites rencontrés au cours de leur ascension. Les
liquides complexes qui s'échapperaient du milieu fondu et qui
seraient émis au niveau des rides océaniques ou par les volcans
des points chauds, donneraient les magmas basaltiques.
"On a démontré ici le caractère 'actif' du mélange par migration
de liquides de fusion dans la matrice", explique Francis Albarède,
professeur de géochimie à l'Ecole Normale supérieure de Lyon.
Contrairement aux principes avancés dans le modèle du "gâteau
marbré", "on ne peut pas essayer de représenter l'évolution par
un simple brassage mécanique. Il faut faire appel à cette interaction
active", précise F. Albarède. "Nous n'avons pas fait une 'découverte'
mais une observation d'une signification assez complexe qui oblige
à revenir sur les mécanismes de mélange du manteau et de genèse
des basaltes proposés antérieurement", souligne-t-il.
Loin de donner une solution, ces travaux soulèvent au contraire
de nouvelles interrogations. M. Albrède et son équipe sont d'ailleurs
déjà penchés sur les prochaines étapes de leurs recherches : "l'identification
sans ambiguïté des composants physiques (sédiments, croûte océanique)
recyclés dans le manteau profond qui est la source des basaltes
de points chauds. Les liens entre la géochimie et la convection
du manteau. La différenciation et la dynamique interne de Mars".
Des recherches sur notre planète bleue qui pourraient permettre
une nouvelle fois de mieux appréhender le fonctionnement du système
solaire.
De l'origine des sapropels
mercredi 17 mars, 12h00 -- source : Info
Science
Depuis des années, un débat fait rage entre de nombreux océanographes.
Pomme de la discorde : l'origine des sapropels, ces couches de
sédiments marins fortement concentrées en matière organique que
l'on trouve principalement en Méditerranée. Or, aujourd'hui, une
équipe de chercheurs britanniques et japonais tente de réconcilier
les théories en proposant un seul et même responsable, les algues
diatomées.
Rappel des faits... Dans l'Est de la mer Méditerranée, les strates
sédimentaires datant du Pliocène au Pléistocène (5 millions d'années
à 10 000 ans) présentent des couches de plus de 1 cm d'épaisseur
contenant plus de 2 % de matière organique : les sapropels. Leurs
analyses chimiques et géologiques ont rapidement montré qu'elles
s'étaient formées dans un milieu très pauvre en oxygène ; une
apparente contradiction avec les conditions d'oxygénation des
eaux profondes actuelles. Deux théories ont alors émergé pour
expliquer ce phénomène. La première met l'accent sur un manque
d'échanges entre l'atmosphère et ces eaux profondes, provoqué
par un arrêt de la circulation verticale. Arrêt qui a pu intervenir
lorsque la surface s'est refroidie, soit par l'arrivée de glaces
fondues par la Mer Noire, soit par un écoulement accru du Nil.
L'autre hypothèse préfère voir dans l'origine des sapropels une
très forte augmentation de la production primaire, responsable
d'une grande consommation d'oxygène dans les sédiments de surface.
Bien que ces dernières années les partisans de l'une ou l'autre
théorie se soient accordés sur le fait qu'elles n'étaient pas
incompatibles, les causes de la formation des sapropels demeurent
encore très obscures. L'équipe de Alan Kemp des universités de
Southampton (Royaume-Uni) et Hokkaido (Japon) propose aujourd'hui
une autre explication. En étudiant des sapropels du Quaternaire
(2 millions d'années avant notre ère) au microscope électronique,
les chercheurs ont observé la présence de diatomées, des algues
capables de fabriquer de véritables tapis. Et Alan Kemp et ses
collègues d'élaborer une nouvelle thèse. Durant l'été, saison
au cours de laquelle les crues du Nil pouvaient entraîner un refroidissement
de la surface des eaux, les diatomées s'établissaient en tapis.
Puis leur rapide plongée au début de la période automne-hiver
produisait un apport massif de matière organique.
"Toute nouvelle explication peut servir de guide aux recherches
suivantes, remarque Marie-Madeleine Blanc Valleron du Muséum National
d'Histoire Naturelle. Mais le problème ici, c'est qu'ils n'ont
étudié que des sapropels relativement récents. Or, dans les plus
anciens, il n'existe aucune trace de diatomées." Une absence que
l'équipe d'Alan Kemp explique par la grande solubilité de la silice,
l'élément caractéristique de ces algues. "Malgré les très nombreux
travaux sur les sapropels, ajoute Marie-Madeleine Blanc Valleron,
on ne peut encore rien affirmer à cent pour cent." Gageons donc
que les sapropels resteront encore longtemps au coeur des discussions,
d'autant plus que leur très forte sensibilité aux variations climatiques
les classe au rang des meilleurs indicateurs des paléoenvironnements.
Best ever view of Ganymede
Monday, March 8, 1999 Published at 13:57 GMT
Source : BBC
News Online Science Editor Dr David Whitehouse
If it orbited the Sun on its own then it would undoubtedly be
a planet. The ice world of Ganymede is the largest moon in the
solar system. In fact, it is larger than some planets.
With a diameter of 5,260 kilometres, it is larger than the planets
Mercury and Pluto and just over three quarters the size of Mars.
The most-detailed ever view of Ganymede as a whole body has just
been compiled from images obtained by the Galileo spacecraft that
has been orbiting Jupiter since December 1995.
The image shows the trailing hemisphere of the moon. It is speckled
with bright young craters.
Ganymede's craters are remarkably smooth. They seem to have become
flattened as the moon's icy surface slowly relaxes.
Frost particles
Its surface shows a mixture of old, dark, cratered terrain and
lighter, younger, regions streaked with grooves and ridges.
In reality, Ganymede's colours are subtle browns and greys, but
the colours in the image on this page have been enhanced to increase
surface contrasts.
The violet shades extending from the top and bottom are likely
to be due to frost particles in Ganymede's polar regions.
Another moon of Jupiter, Europa, has captured most of the attention
in recent years. This is because of the possibility of an ocean
beneath its frozen surface.
New observations of Ganymede suggest that Europa may not be alone
in having an under-ice ocean - a possible abode for life.
ET, are you home ?
Source : CNN
March 3, 1999 - by Jason Meserve, from...
(IDG) -- For those looking to use their computer's idle cycles
for something more understandable than higher math and code cracking,
SETI@home is the perfect answer.
SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) is out to answer
a single question: Are we alone in the universe?
Organized by the SETI Institute in Mountain View, Calif., the
SETI@home project will use thousands of Internet-connected standard
PCs to help scour radio wave data collected from the Arecibo Radio
Telescope in Puerto Rico. The telescope is currently collecting
around 40G bytes of radio data per day. This is not part of the
research program of the SETI Institute but is part of Project
SERENDIP, which the SETI Institute supports.
Currently, SETI uses a specially built supercomputer to do its
frequency analysis. It hopes to expand its processing power without
having to purchase or build another expensive computer system.
"We think our goal is something that will be more of interest
to the average person than code breaking," Anderson says. "Code
breaking does not answer a question of any type. It just shows
that a code can be cracked if you throw more computing power at
it."
Users hoping to find out if ET exists will be able to download
a client that will sort through the digitized radio waves from
space looking for any anomalies.
According to David Anderson, SETI@home's director, the client
can run as a screen saver or in the background, similar to Distributed.net's
clients.
Clients will connect to a central core of servers located at in
Berkeley, Calif. to download a 250 kilobyte block of data on which
to work. The client will use the Web-standard HTTP protocol for
its communications, meaning computers behind firewalls will be
able to participate as well.
Anderson says the screen saver mode of operation is better suited
for crunching the block since the software requires approximately
15M bytes of memory to juggle its computations. Running such a
memory monster in the background could cause paging problems and
overall system sluggishness, slowing down the average users' computer.
A Windows client is currently in beta testing, with a Macintosh
client soon to follow. The server applications, currently in beta,
run on donated Sun UltraSparcs.
Anderson hopes to start rolling the project out by late April
of this year. He adds that 200,000 people have already signed
up to receive the client software when it becomes available.
To sign up for SETI@home please visit http://setiathome.ssl.berkeley.edu/
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