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Exobiologie : de l'origine de la vie à
la vie extraterrestre
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L'actualité
de Décembre 1998
Les plaines gelées d'Europe (Jeudi 17 décembre 1998)
Crédit : NASA
La sonde Galileo, de l'Agence Spatiale Américaine, nous transmet
de nouvelles images de la surface gelée d'Europe, satellite naturel
de la géante Jupiter. Elles nous révèlent des données potentiellement
similaires à l'environnement terrestre. il semblerait bien que
ce petit corps dissimule sous sa croûte glacée un océan liquide.
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Civilisations extraterrestres (Mercredi 16 décembre
1998) Crédit : Space Telescope Science Institute
S'il existe réellement d'autres civilisations autour d'autres
étoiles dans notre galaxie, celles-ci sont vraisemblablement émergeantes,
conclut un théoricien du Space Telescope Science Institute. Mario
Livio souligne dans son étude que son travail théorique ne signifie
pas nécessairement que des civilisations extraterrestres existent
réellement. Il propose ainsi deux directions de travail. Mario
Livio voit un lien de cause à effet entre le Soleil et la Terre
: le Soleil pour la perduration de la vie, et la Terre pour l'émergence
d'une vie intelligente. Dans la seconde partie de son travail,
basée sur le carbone, il conclut à la probabilité de l'éclosion
d'une forme de vie intelligente basée sur cet élément il y a 3
milliards d'années.
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Un astéroïde peut en cacher un autre (Vendredi 11 décembre
1998) Crédit : S&T
Presse
Un article paru dans le magazine Science apporte la preuve que
l'impact d'un astéroïde, d'une taille d'environ mille six cent
mètres, sur les côtes de l'Argentine a causé la disparition de
plusieurs espèces d'oiseaux et de mammifères il y a 3,3 millions
d'années. En 1980, il avait été supposé qu'un impact similaire,
mais beaucoup plus important, avait causé la disparition des dinosaures,
il y a 65 millions d'années. Le professeur Schultz, après avoir
étudié les fossiles présents dans les différentes couches sédimentaires
des côtes argentines, a remarqué la disparition brutale, dans
les couches les plus récentes, des squelettes de plusieurs espèces
de mammifères et d'oiseaux dont la taille pouvait atteindre plusieurs
mètres. En plus du choc lié à la chute de l'astéroïde, les nombreux
débris répandus dans l'atmosphère, en filtrant les rayons du Soleil,
auraient également été à l'origine de la disparition de ces animaux.
Le scientifique suggère que cet impact aurait également pu être
à l'origine du cycle des périodes glaciaires et interglaciaires
qui dure depuis.
Le noyau de la Terre est solide (Vendredi 11 décembre
1998) Crédit : S&T
Presse
Lors d'une conférence de l'American Geophysical Union, deux scientifiques
ont annoncé avoir démontré que le noyau de la Terre était bel
et bien solide. En effet, il est connu de lonque date que le manteau
terrestre repose sur une couche liquide de fer en fusion. Mais,
la théorie selon laquelle à très grande profondeur, du fait de
pressions gigantesques, le fer devenait solide n'avait jusque
là jamais était étayée par des preuves tangibles. Emile Okal,
professeur à Northwestern University, et son collègue en France,
Yves Cansi, en analysant, grâce à un réseau de détecteurs situés
en France, les ondes sismiques créées par un fort tremblement
de terre au Sud de l'Indonésie en juin 1996, ont réussi à mettre
en évidence la présence d'un solide au centre de la terre. Selon
le San Jose Mercury News, ce résultat pourrait se révéler très
important pour la science des matériaux car il démontre un comportement
spécifique du fer à très très hautes pressions.
Ce que le passé nous incline à croire (Lundi 7 décembre
1998) Crédit : S&T
Presse
Les régions polaires sont froides parce que les rayons solaires
les atteignent toujours en incidence rasante. Mais si l'inclinaison
de l'axe de rotation de la terre par rapport au plan de sa trajectoire
annuelle autour du soleil était plus forte, il n'en serait pas
ainsi. C'est en résumé la théorie que trois chercheurs de l'université
de Pennsylvanie en quête d'une explication des bouleversements
climatiques du passé viennent de ressuciter dans le journal Nature.
Selon eux, cette inclinaison était de 55 degrés il y a 600 millions
d'années; l'équateur n'etait alors pas la région la plus chaude
du globe, les pôles n'étaient pas recouverts de glaces, et une
très grande partie de la planète était soumises à des variations
saisonières très importantes de la longueur du jour, telles les
zones polaires aujourd'hui. Depuis le déséquilibre causé par l'accumulation
et la fonte cycliques d'énormes masses de glace auraient lentement
redressé l'axe de la terre, explique le New York Times.
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