Retour en page d'accueil

Rubriques du site


Actualité



















Glossaire

Faq

Bibliographie

Quizz

Liens

Rechercher

Press-Book

Forum

Liste de diffusion

Contact

Plan du site
Exobiologie : de l'origine de la vie à la vie extraterrestre
 
Plan du site

L'actualité scientifique

Les terres célestes : un numéro spécial de Pour la Science, avec au sommaire :
la formation du système solaire, la vie ailleurs que sur Terre, les planètes intérieures, les astéroïdes, les planètes gazeuses, les anneaux des planètes, les comètes, les planètes extrasolaires.

La vie extraterrestre existe-t-elle ? Pour vous inscrire et participer au forum Cybersciences : Go
Merci à Cybersciences pour leur aimable autorisation de publier des extraits de leurs nouvelles

19 avril : Une bactérie visible à l'oeil nu
15 avril : Un système solaire découvert !
13 avril : La glace qui tue
09 avril : SETI@Home : c'est pour bientôt !
02 avril : Une lune pour Eugenia
01 avril : Mars Express : pour quoi faire ?

Archives : Mars 1999    Février 1999    Janvier 1999    Décembre 1998    Novembre 1998    Octobre 1998    Septembre 1998


Une bactérie visible à l'oeil nu
La plus grosse bactérie du monde vivant vient d'être découverte dans les sédiments de la côte namibienne.
Le monde microscopique possède aujourd'hui son Goliath. Il s'agit de Thiomargarita namibiensis, la plus grosse bactérie jamais découverte. Si grosse qu'elle en est visible à l'oeil nu ! Mise au jour par une équipe de biologistes internationale, elle présente la particularité d'associer deux cycles biochimiques différents : ceux du soufre et de l'azote.
trois cellules de Thiomargarita Plus d'infos sur Info Sciences
(article de Fabrice Demarthon)

Source :
Science, vol. 284, pp.493-495
comparaison avec une drosophile


Un système planétaire découvert !
SAN FRANCISCO (AFP) - Jeudi 15 Avril 1999 - 18h57 heure de Paris
Des astronomes américains ont annoncé jeudi à San Francisco (Californie) avoir découvert pour la toute première fois dans notre galaxie un système solaire similaire à celui dont fait partie la Terre, éloigné de seulement 44 années-lumière et composé d'au moins trois planètes géantes.
Depuis 1995, les astronomes ont détecté dans le ciel une vingtaine de planètes en orbite autour d'étoiles identiques à notre Soleil. Mais à ce jour, ils n'étaient jamais parvenu à dénicher le moindre système regroupant plusieurs planètes.
le système d'Upsilon Andromedae Cette découverte rend notre système solaire moins isolé au milieu des quelque 200 milliards d'étoiles de notre galaxie. "Elle suggère que la Voie Lactée fourmille de systèmes solaires", a estimé l'une des astronomes, Debra Fischer, de l'université de San Francisco (SFSU).

Le premier "cousin" connu de notre ligue de neuf planètes s'est formé autour d'Upsilon Andromedae, une étoile âgée de 3 milliards d'années. Le premier de ses compagnons planétaires avait été détecté dès 1996 par deux des plus assidus chasseurs de planètes au monde, Geoffrey Marcy et Paul Butler, eux aussi de la SFSU.
Les deux astronomes et leur équipe y soupçonnaient depuis pas mal de temps déjà la présence d'une autre planète. Mais ce n'est qu'après trois années supplémentaires d'observations depuis le télescope Lick de San Jose (Californie) qu'ils ont enfin détecté, en début d'année, la présence d'un second compagnon.
Toutefois, l'énigme des tremblements d'Upsilon Andromedae, qui permettent de déduire la présence de planètes dans son orbite, n'était pas encore totalement résolue. "On en est alors arrivé à la conclusion que l'excès de tremblement que nous avions noté ne pouvait s'expliquer que par la présence d'un troisième élément", a dit Mme Fischer.
Par le plus grand hasard, deux autres équipes d'astronomes du centre d'astrophysique (CfA) d'Harvard (Massachusetts) et de l'observatoire de haute altitude (HAO) de Boulder (Colorado) ont elles aussi détecté la présence de ces deux planètes extrasolaires.
"Nos deux groupes ont calculé les mêmes tailles et les mêmes orbites pour ces deux compagnons", a affirmé Sylvain Korzermic, du CfA. "Les chances d'une coïncidence sont infinitésimales".
La première planète, celle détectée en 1996, dispose d'une masse équivalente aux trois quarts de celle de Jupiter et fait le tour de son soleil en 4,6 jours à une distance d'environ 9 millions de kilomètres, contre 149,5 millions de km entre la Terre et le Soleil.
La seconde est deux fois plus lourde que Jupiter et tourne en 242 jours autour d'Upsilon à une distance comparable à celle de Vénus par rapport au Soleil, soit environ 108 millions de km. Quant à la dernière, d'une masse quatre fois supérieure à Jupiter, elle accomplit une orbite complète en près de 4 ans à 373 millions de km de distance.
Exceptionnelle, cette découverte a toutefois plongé les scientifiques dans un abîme de perplexité. "Je me demande bien comment un tel système de plusieurs Jupiter a bien pu se former", a reconnu Geoffrey Marcy.
La théorie estime en effet très improbable la formation de planètes géantes à des distances aussi proches de leur soleil. Le scénario imaginé par les auteurs de la découverte suggère que ces planètes se sont en fait formées très loin d'Upsilon Andromedae. Mais elles auraient alors été victimes d'un jeu de billard gravitationnel qui, à force de croisements et de chocs, les auraient jetées sur leur orbite actuelle.
A priori, il y a peu de chance pour qu'une autre Terre susceptible d'abriter la vie ait pu survivre à ces trois "gloutonnes", ont noté les chercheurs. Toutefois, "nos observations n'excluent pas la présence de planètes similaires à la Terre parce que leur gravité est trop faible pour être mesurée par les instruments actuels", a souligné Peter Nisenson, du CfA.
Une raison de plus de faire d'Upsilon Andromedae la première cible du super-observatoire que la NASA doit lancer en 2005 pour tenter de découvrir d'autres "points bleu pâle", selon l'expression employée par l'astronome Carl Sagan pour désigner notre planète.
le système d'Upsilon Andromedae Pour plus d'informations :
http://www.astronomynow.com/breaking/990415planetsx3/index.html
http://www.msnbc.com/news/259470.asp
http://science.nasa.gov/newhome/headlines/ast15apr99_1.htm
http://www.spaceviews.com/1999/04/15d.html
http://wwwusr.obspm.fr/planets/ups-And.html
http://cfa-www.harvard.edu/afoe/upsAnd.html
http://www.physics.sfsu.edu/~gmarcy/planetsearch/upsand/upsand.html
http://exosci.com/news/152.html



La glace qui tue
Un iceberg qui racle un fond marin anéantit toute forme de vie. Mais cette catastrophe n'a pas que des désavantages. Plus d'infos sur Cybersciences

SETI@Home : c'est pour bientôt !
SETI@home est une expérience scientifique en radio-astronomie qui exploitera la fantastique puissance combinée de centaines de milliers d'ordinateurs connectés par des volontaires via Internet, dans le projet de Recherche d'une Intelligence Extra-Terrestre (Search for Extra-Terrestrial Intelligence, alias SETI). Vous pouvez, vous aussi, y participer en exécutant sur votre ordinateur un programme et un écran de veille qui téléchargera et analysera les données collectées d'un radio-télescope.
SETI@home est maintenant disponible pour plusieurs plateformes UNIX. Il fonctionne comme un processus exécuté en arrière-plan (et non comme un écran de veille).
Utilisateurs Windows et Mac (Disponible en fin avril 1999) :
Le programme SETI@home est un type particulier d'écran de veille. Tout comme d'autres écrans de veille, il entre en action lorsque vous laissez votre ordinateur inactif, et se termine aussitôt que vous reprenez votre travail.
Pour plus d'informations, visitez le site officiel de SETI@Home (anglais) ou la version officielle en français...

vendredi 2 avril 1999, 1h30 -- Yahoo Actualités pour Cybersciences
Une lune pour Eugenia
Qu'ont en commun les astéroïdes Ida et Eugenia? Ce sont les deux seuls à être dotés de petites lunes. Le satellite d'Ida, nommé Dactyl, a été découvert par la sonde Galileo en 1993. Celui d'Eugenia, qui n'a pas encore de nom, vient tout juste d'être repéré par un télescope situé sur le Mont Mauna Kea, à Hawaii. Un exploit remarquable, parce que la petite lune est 100 fois moins brillante que sa voisine.
Eugenia a été découvert en 1857. Il est situé dans la ceinture d'astéroïdes comprise entre Mars et Jupiter. On estime son diamètre à 210 km environ, ce qui en fait l'un des plus gros astéroïdes connus. À partir d'observations détaillées, les astronomes ont établi sa période de rotation à 5,7 heures.
On ignore quelle est la taille de la nouvelle lune. On sait par contre que son orbite est presque circulaire et qu'elle dure 4,7 jours. Dactyl, la lune d'Ida, est un rocher de moins de 1,5 km de largeur. La taille du satellite d'Eugenia est sans doute comparable.
Plus d'infos sur Cybersciences

Mars Express : pour quoi faire ?
jeudi 1 avril 1999 -- Yahoo Actualités
Que l'eau ait existé sous forme liquide sur Mars, tout semble le prouver. Mais que la majeure partie de cette eau ait disparu il y a environ 3,5 milliards d'années, voilà qui plonge les planétologues dans la plus profonde perplexité. C'est pour tenter de résoudre cette énigme que l'Agence Spatiale Européenne, en collaboration avec la société franco-britannique Matra Marconi Space, a développé la sonde interplanétaire Mars Express.
Six mois après son lancement en juin 2003, le satellite larguera également un module d'atterrissage baptisé Beagle 2. L'engin pourra prélever et analyser des échantillons du sol martien. Pendant ce temps, Mars Express se sera placée en orbite polaire et aura entamé son inspection de la planète ; inspection qui devrait durer une année martienne, soit deux ans terrestres.
La sonde européenne aidera également ses consoeurs. Elle apportera tout d'abord son concours scientifique au véhicule japonais Nozomi qui devrait atteindre Mars en 2004. Un an plus tard, elle s'associera à la mission internationale Netlander qui implantera un réseau de stations d'études géophysiques et météorologiques. Enfin, elle devra localiser la cartouche d'échantillons qui sera ramenée sur la Terre dans le cadre de Mars Sample Return, organisée en 2005 par le CNES et la NASA.
Plus d'informations sur Info Science