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Exobiologie : de l'origine de la vie à
la vie extraterrestre
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Plan du site |
L'actualité
scientifique
29 mai : Equation de Drake réévaluée par Sky & Telescope, disponible
ici
28 mai : The
shape of extraterrestrial life
27 mai : L’humanité
aurait frôlé l’extinction
27 mai : NASA
funds permafrost study to support astrobiology research
26 mai : La
Terre appelle le cosmos
26 mai : L'univers aurait 12
ou 13 milliards d'années
24 mai :
SETI@Home plus rapide
23 mai : Des
micro-organismes très énergétiques
21 mai : Scientists
Plot Search For Earth-Like Planets
20 mai : L'astrobiologie
gagne un Nobel
18 mai : NASA
Seeks E.T. At New Astrobiology Institute
14 mai : SETI@Home
: c'est parti !
Les terres célestes : un numéro spécial de Pour la Science,
avec au sommaire :
la formation du système solaire, la vie ailleurs que sur Terre,
les planètes intérieures, les astéroïdes, les planètes gazeuses,
les anneaux des planètes, les comètes, les planètes extrasolaires.
Archives : Avril
1999    Mars
1999    Février
1999    Janvier
1999    Décembre
1998    Novembre
1998    Octobre
1998    Septembre
1998
The
shape of extraterrestrial life
Who wrote the Book of Life? NASA scientists are using neural networks
to teach a supercomputer how to recognize life when it sees it.
By practicing first on images of terrestrial life, remote instruments
someday may be able to identify life forms elsewhere in the solar
system.
Full Story : http://science.nasa.gov/newhome/headlines/ast28may99_1.htm
L’humanité aurait frôlé l’extinction
L’espèce humaine présente moins de diversité génétique qu’elle
ne devrait. Probablement parce que dans le passé, elle a échappé
de peu à l’extinction totale.
C’est du moins ce que révèle une étude menée par Pascal Cagneux,
un biologiste de l’évolution à l’Université de Californie à San
Diego. Son argument repose sur le concept de variabilité génétique.
Au fil des âges, la diversité de l’espèce aurait dû s’accroître.
Or, il n'en est rien...
Seule explication plausible : dans le passé, une catastrophe a
réduit l’humanité à une poignée d’individus, détruisant du coup
la majeure partie de la diversité. Quelle fut la nature de cette
catastrophe ? Quand eutelle lieu ?
Source : ABCNews
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des extraits de leurs nouvelles
NASA funds permafrost study to support astrobiology
research
Russian and NASA scientists will look for life forms in the inhospitable
realm of Siberian permafrost. The scientists hope to broaden our
understanding of "extremophiles" - forms of life that exist under
extreme conditions - which will help in the search for life on
other planets.
Full Story : http://science.nasa.gov/newhome/headlines/ast27may99_1.htm
La Terre appelle le cosmos
La Terre vient d’envoyer un long message radio vers l’espace,
dans l’espoir de recevoir une réponse d’éventuels extraterrestres.
Pour la première fois depuis 1974, on a émis un signal radio destiné
directement aux extraterrestres.
Le message, long de 400 000 bits, mettra de 51 à 71 ans à atteindre
les étoiles visées.
Ce message ((texte
intégral en format .PDF) écrit dans un langage mathématique
qui se veut universel, expose quelques notions de physique, puis
décrit ce que nous sommes et le monde où nous vivons. Il utilise
un alphabet spécial, où chaque caractère est le plus différent
possible des autres.
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L'univers aurait 12 ou 13 milliards d'années
L'une des principales missions du télescope spatial Hubble consistait
à mesurer l'âge de l'univers de la manière la plus précise possible.
Après huit ans de travail, c'est désormais chose faite. L'univers
aurait 12 milliards d'années, avec une marge d'erreur de plus
ou moins 10%. C'est un peu moins que les 15 milliards souvent
évoqués, mais ce n'est pas un chiffre qui surprend la communauté
scientifique.
Pour y parvenir, les 27 chercheurs du programme ont pointé le
télescope spatial vers 18 galaxies et 800 céphéides, des étoiles
rares à intensité variable qui servent d'étalon lorsque l'on mesure
de grandes distances. Ces mesures ont permis de calculer précisément
la vitesse d'expansion de l'univers : 70 km/s par mégaparsec (3,26
millions d'années-lumière). Cette vitesse se nomme la constante
de Hubble, d'après le nom de l'astronome Edwin Hubble qui a découvert
que l'univers était en expansion et qui a inspiré le nom du télescope
spatial.
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Accélérez le logiciel SETI@Home
Un conseil de Jean-Marc.Becker reçu sur la liste "eclipsia" :
"Il y moyen d'accélérer considérablement la manip. Sous Windows,
il faut aller dans le panneau de configuration, affichage, écran
de veille, préférences (ou paramètres, il faut bien sûr que seti@home
soit l'économiseur choisi), cocher la case "blank". Ca déconnecte
l'affichage écran qui, en fait, mange l'essentiel de la puissance
de calcul. Cette fonction affichage marche même si la tâche est
cachée, ou le moniteur en veille.
Sur mon PC, j'ai mis 72 heures pour traiter le premier paquet,
15 heures pour le paquet en cours. J'ai mis le mode blank a fonctionner
après 3 minutes de veille, pour vérifier que ca marche, et après
ca tourne avec un écran noir."
En effet, le test confirme que la vitesse de traitement des données
est multipliée par 5. Au bout de 28 heures 20 minutes, un bloc
de données est analysé à 21%, tandis qu'en mode "blank", le même
pourcentage est atteint après seulement 5 heures 42 minutes, soit
cinq fois moins de temps. (Test effectué avec un AMD K6-266, 64
Mo de Ram).
Des micro-organismes très énergétiques
Une équipe du département de botanique à l'Université de Toronto
(Canada) a réussi à modifier le génome d'une bactérie photosynthétique
lui permettant ainsi de former de l'éthanol en n'utilisant que
du gaz carbonique et la lumière du soleil. Selon le Financial
Times (FT), ce procédé biologique pourrait bien trouver des applications
dans le domaine des énergies renouvelables. L'équipe universitaire
dirigée par John Coleman a extrait deux gènes d'une bactérie qui
engendre de l'alcool pour les insérer dans le génome d'une cyano-bactérie.
Ce micro-organisme convertit l'énergie lumineuse et le gaz carbonique
en composés organiques et, après l'insertion de ces nouveaux gènes,
il produit de l'alcool. le rendement de ce processus est encore
limité (60 fois moins important que celui provenant de levures
industrielles). Les chercheurs estiment non seulement pouvoir
augmenter la production d'éthanol via ce procédé biologique mais
encore le rendre économiquement viable.
Source : S&T Presse - Ambassade de France de Washington
Mission Scientifique et Technologique (http://www.france-science.org)
Scientists
Plot Search For Earth-Like Planets
WASHINGTON (Reuters) - Somewhere, in a star system perhaps not
so far away, lies a "pale blue dot" which could be a planet much
like Earth.
Astronomers, astrobiologists and chemists plotting the search
for that planet met this week at a NASA research center in California,
coordinating research aimed at scouring the skies for alien worlds
which could support life.
We have now presented to us a technological opportunity which
has great potential for telling us a lot about whether we are
alone in the universe, said David Des Marais, a biogeochemist
at NASA's Ames Research Center in Mountain View, Calif., about
30 miles (50 km) south of San Francisco.
Recent progress in detection of planets... fuel expectation that
perhaps planetary systems are really quite common in the universe,"
Des Marais said Friday.
The "Pale Blue Dot" conference, borrowing a term for Earth favored
by the late astronomer Carl Sagan, was part of a broader push
by NASA and its newly inaugurated Astrobiology Institute to hunt
for extraterrestrial life.
Scientists meeting at Ames said that search would get a big boost
with the planned deployment of a massive new telescope, dubbed
the Terrestrial Planet Finder, which could be operating by 2010.
This huge orbiting telescope, which planners say should be able
to provide images some 100 times clearer than those from the Hubble
Space Telescope, will also provide spectroscopic analysis of distant
planetary atmospheres -- a key sign of potential human-like life.
"Life on earth is by no means the only kind of life that can exist,"
Nick Woolf, an astronomer from the University of Arizona, said
in a joint news conference Friday at Ames which was monitored
by telephone.
But the device that we are developing is a device that will pick
up a particular subset of life. That subset will include those
developments which lead to creatures in some way like ourselves.
As the search for these creatures gets underway, scientists are
raising their hopes that there may well be a vast number of planets
which could support them.
James Kasting, at atmospheric chemist from Penn State University,
said the roughly 21 extra-solar planets discovered so far have
been "big hot Jupiters" which have been detected relatively easy
because of the effect their massive gravity fields have on their
stars.
In the most recent discovery, in April, scientists said they had
found the first solar system outside our own, with three massive,
gas giant planets orbiting a Sun-like star, Upsilon Andromedae.
Kasting said that discovery might represent the norm, with smaller,
Earth-like planets in a "habitable zone" closer to their respective
suns.
"We think that the other 95 percent of the systems may be much
more like our own," Kasting said. "(In these cases, we think)
the giant planets are farther away and the inner parts of the
systems are like our own, with terrestrial planets like Venus
or Mars."
To narrow the myriad possibilities, researchers say they will
focus on atmospheric readings pulled in by the Terrestrial Planet
Finder -- looking for signs of oxygen, methane and ozone that
would indicate life has gained a significant foothold.
"What we're looking for, really, is gasses," said Robert Chatfield,
an atmospheric chemist at Ames. "They are pure and simple and
interact with light radiation to give pure simple fingerprints
that we can see from tremendous distances."
Because any visible "pale blue dot" would likely be outshone in
the sky by its star, the gas signatures could be one way of sensing
Earth-like conditions on a planet, he said.
By Andrew Quinn
Un prix Nobel à la tête de l'institut d'astrobiologie
de Ames
En nommant le biochimiste Baruch S. Blumberg, prix Nobel de médecine
en 1976 pour l'identification du virus de l'hépatite B à la tête
de l'institut d'astrobiologie de Ames fondé l'année dernière,
la NASA confirme son intérêt pour l'étude des origines, de la
distribution et de la destinée de la vie dans l'univers. Ce centre
pluridisciplinaire californien, rassemblant des chercheurs issus
tant de l'industrie, des laboratoires publics que des universités,
est chargé d'imaginer des instruments et des missions capables
de détecter des formes de vie nouvelles dans l'espace, pouvant
notamment être conçues à partir de composés non organiques, rêve
le NYT. L'étude des formes de vie terrestres capables de se développer
dans les environnements les plus hostiles, comme les laves volcaniques,
les glaces antarctiques ou les sous-sols rocheux, devrait aider
à choisir où chercher de telles traces de vie extra-terrestre.
Source : S&T Presse - Ambassade de France de Washington
Mission Scientifique et Technologique (http://www.france-science.org)
NASA
Seeks E.T. At New Astrobiology Institute
WASHINGTON (Reuters) - A new NASA institute will look for extraterrestrial
life, but the space agency's chief warned Tuesday against expectations
of "little green men or little green women."
"We would like to understand how life went from a chemical condition
... and made the transition to cellular life," NASA administrator
Dan Goldin said in formally unveiling the Astrobiology Institute.
People would be wrong to think "we're out searching for little
green men or little green women," Goldin said. "We're looking
for any form of biological life. Single-cell (organisms) would
be a grand slam."
To hunt such tiny organisms in outer space, Goldin said he envisioned
shrinking the capabilities of an earthly laboratory to the size
of a computer chip, with massive capacity to observe and calculate,
and then lobbing it into space.
He also said there might be simulations of some of the unlikely
environments -- such as undersea volcanoes -- that support life
on Earth.
"We will need a revolution in communications ... a revolution
in organization and scientific thinking," Goldin told a news conference
at the institute's home at Ames Research Center in Mountain View,
California, which was monitored in Washington.
Goldin made the announcement in the heart of Silicon Valley and
said that was no accident: the institute is meant to be ''virtual,''
rather than having a huge physical plant, with participants across
the United States linked by computer.
The Northern California location also puts the Astrobiology Institute
in close proximity to SETI, which is also searching for extraterrestrial
life from a base at the University of California at Berkeley.
Goldin said the NASA institute would work with other public and
private agencies, and that might include SETI -- the U.S. non-governmental
Search for Extraterrestrial Intelligence Institute.
The proposed budget for the new venture is $25 million initially,
and Goldin said that could rise to $50 million to $100 million
a year. NASA's total proposed budget for next year is about $13.6
billion.
Goldin said Dr. Baruch Blumberg, a cancer specialist who won the
1976 Nobel Prize in medicine for developing a test and vaccine
for the deadly hepatitis B virus, would head the new institute.
"The mission is to look for life without any specifications,"
Blumberg told the news conference. "Nothing in the mission would
preclude looking for rather strange and unusual and, as a matter
of fact, life forms we can't even imagine right now."
But how do you look for something when you do not know what it
is? ``That's what basic research is all about,'' Blumberg said.
By Deborah Zabarenko
SETI@Home : c’est parti !
Grâce à un nouveau logiciel gratuit, les internautes du monde
entier peuvent eux aussi participer à la recherche de vie extraterrestre.
Une expérience scientifique unique au monde.
Pour le télécharger
en version Unix, Mac ou Windows.
Plus d'infos sur Cybersciences
qui a mis pour l'occasion un lien vers mon site ! Je remercie
l'auteur de l'article, Philippe Gauthier.
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