L'actualité
scientifique
30 octobre : Found: Primordial Water
29 octobre : X et Y sous l'œil
aguerri des archéologues
28 octobre : Quand la Terre ressemblait
à une boule de neige
27 octobre : Apparition de la
vie repoussée d'un milliard d'années
27 octobre : Une équipe spéciale
de la NASA pour déterminer la preuve de la vie ET
26 octobre : ALH 84001, une nouvelle
preuve de l'apparition de la vie sur Mars ?
26 octobre : 100 000 ans de calculs
pour SETI@Home
18 octobre : Comme un Triton
octobre : Abysses : Les origines
de la vie
octobre : Nouvelle date d'apparition
des eucaryotes
octobre : Nouvelle date d'apparition
de la photosynthèse
octobre : Portraits d'extraterrestres
14
octobre : Pas d'eau détectée lors
de la collision de Lunar Prospector
12 octobre : De l'éthylène dans
l'atmosphère de Neptune
11 octobre : SETI Leader Chosen
To Deliver Jansky Lecture
8 octobre : Le système solaire pourrait
avoir une dixième planète
4 octobre : La Terre aux plusieurs
lunes
4 octobre : Io's Alien Volcanoes
4 octobre : Mars n'aurait jamais
eu d'océans
4 octobre : La technologie arachnéenne
s'empare du compas
2 octobre : Neptune et Uranus,
des usines de diamants
Archives : Septembre
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1999    Juillet
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99    Janvier
99    Décembre
1998    Novembre
98    Octobre
98    Septembre
98
Found: Primordial Water
A meteorite's salty tale.
Water in chondrites could explain water on Earth, says Alan P.
Boss of the Carnegie Institution of Washington (D.C.). The origin
of terrestrial water has perplexed scientists for decades.
Plus d'infos sur : Science
News Online
X et Y sous l'œil aguerri des archéologues
Les chromosomes sexuels se seraient formés à partir d'autosomes
il y a plus de 300 millions d'années.
À trois reprises dans un lointain passé, la Terre a été recouverte
de glace en entier, des pôles jusqu’à l’équateur. Comme les roches
terrestres, les chromosomes sexuels présentent des strates retraçant
leur évolution. C'est la conclusion d'une étude menée par David
Page du Whitehead Institute for Biomedical Research (Cambridge)
et Bruce Lane de l'université de Chicago. En analysant des gènes
fossiles, ces deux "archéologues" de la génétique ont pu dater
la divergence des chromosomes X et Y à partir d'autosomes à plus
de 300 millions d'années. En outre, cette transition se serait
déroulée, non pas graduellement, mais plutôt en quatre étapes
bien distinctes.
Plus d'infos sur : Infoscience
et sur AFP
Source : Science, vol. 286, pp. 964-967
Quand
la Terre ressemblait à une boule de neige
À trois reprises dans le passé, la Terre a gelé des pôles
à l’équateur. Un chercheur pense avoir trouvé ce qui a provoqué
la première de ces glaciations globales.
À trois reprises dans un lointain passé, la Terre a été recouverte
de glace en entier, des pôles jusqu’à l’équateur. Les océans
étaient gelés jusqu’à 800 mètres de profondeur et la vie primitive
qui existait alors a sans doute eu bien du mal à subsister.
Comment de telles catastrophes climatiques ont-elles pu se produire?
James F. Kasting, un spécialiste en astrobiologie de l’Université
Penn State, aux États-Unis, croit avoir trouvé la réponse.
Plus d'infos sur : Cybersciences
Apparition
de la vie repoussée d'un milliard d'années
WASHINGTON (AFP) - La vie sur les terres émergées serait
apparue il y a 2,3 milliards d'années, selon une étude publiée
mardi lors d'une conférence de la Société américaine de Géologie
à Denver (Colorado), soit au moins un milliard d'années plus
tôt que l'on ne pensait jusqu'à présent.
Le géologue en est arrivé à ces conclusions en étudiant des
latérites d'Afrique du Sud, des roches ferrugineuses datant
de quelque 2,3 milliards d'années et qui seraient dues en
partie au dépôt d'acides formés par la décomposition d'organismes
vivants. "Pour que de la latérite se forme, il faut qu'il
y ait des éléments organiques et une atmosphère avec de l'oxygène",
a déclaré le Pr Ohmoto.
Un débat existe entre les géologues pour fixer l'époque à
laquelle l'oxygène est apparu en grande quantité dans l'atmosphère.
Ces latérites suggéreraient que cet événement remonte à au
moins 2,3 milliards d'années, pour permettre la naissance
d'organismes sur terre et pour transformer le fer en oxydes.
Plus d'infos sur AFP,
voir aussi Cybersciences
et Radio-Canada
Une
équipe spéciale de la NASA pour déterminer la preuve
de la vie extraterrestre
Les scientifiques ont annoncé mercredi la formation d'une
équipe spéciale de la NASA qui établira comment les scientifiques
évaluent la preuve dans la recherche des formes extraterrestres
de vie.
Le docteur John F. Kerridge, du département de chimie à l'Université
de Californie, San Diego, présidera l'équipe spéciale. Il
a dit que le groupe consistera en 8 à 10 scientifiques "d'un
large spectre d'expertise," incluant des géochimistes,
des biologistes et des planétologues.
L'équipe spéciale aura trois buts primaires : évaluer et convenir
des biomarqueurs connus terrestres, identifier ceux de cette
liste qui peuvent être applicables à Mars et - la plus
stimulante des trois - identifier les biomarqueurs qui n'ont
pas été employés pour la Terre, mais pourraient probablement
être employés pour Mars.
Un symposium pour jeter les bases de l'équipe spéciale commence
aujourd'hui pendant la réunion annuelle de la Geological Society
of America, se tenant cette semaine à Denver, Colorado.
Le docteur Kerridge a l'espoir de faire convoquer l'équipe
spéciale dans deux à trois semaines et de publier son rapport
à la NASA en janvier 2000.
Plus d'infos sur la source originale : Space.com
(en anglais)
ALH
84001, une nouvelle preuve de l'apparition de la vie sur Mars
?
De nouvelles estimations de l'âge du carbonate trouvé dans
la célèbre météorite martienne sont cohérentes sur l'existence
d'une forme de vie passée sur Mars, mais ne constituent pas
nécessairement en elles-mêmes une preuve.
Dans un article publié tout récemment dans la revue Nature,
deux scientifiques du centre spatial Johnson de la NASA viennent
de déterminer que le carbonate trouvé dans la météorite martienne
ALH 84001 avait été créé il y environ 3,9 milliards d'années.
Plus d'infos sur Astro
Geoman Net
100
000 ans de calculs pour SETI@Home
Le programme de recherche de signaux extraterrestres SETI@Home
a accompli un nouvel exploit le 22 octobre en atteignant le
cap des 100 000 ans de temps d'ordinateur. Cela signifie qu'un
ordinateur aurait mis ce temps à effectuer seul le calcul
monstrueux que se sont partagés les 1 350 000 internautes
actuellement inscrits au programme. Ce seuil d'usagers a été
atteint le 25 octobre. Rappelons que le programme a été officiellement
lancé le 15 mai.
Ces 100 000 ans de temps d'ordinateur représentent en tout
7 190 000 000 000 000 000 opérations en virgule flottante.
Ces manipulations de fractions exigent beaucoup de puissance
de la part des ordinateurs. SETI@Home serait déjà le plus
gros calcul jamais effectué dans l'histoire de l'humanité.
Source : Yahoo
pour Cybersciences
Comme
un Triton
Une lune lointaine, plus petite que notre lune, montrerait peut-être
des signes de vie. De vie géologique, bien sûr. Cette annonce
est le résultat de 10 années d'observation de Triton, une des
lunes de Neptune, l'avant-dernière planète par ordre d'éloignement
de notre Soleil (la plus lointaine étant Pluton). Et cette annonce
constitue une surprise, puisque selon les théories en vigueur,
des mondes aussi petits que notre Lune devraient depuis longtemps
être "morts": toute activité volcanique ou sismique aurait
dû y prendre fin il y a des milliards d'années.
Ces 100 000 ans de temps d'ordinateur représentent en tout 7
190 000 000 000 000 000 opérations en virgule flottante. Ces
manipulations de fractions exigent beaucoup de puissance de
la part des ordinateurs. SETI@Home serait déjà le plus gros
calcul jamais effectué dans l'histoire de l'humanité.
Plus d'infos sur : Agence
Science Presse
Abysses
: Les origines de la vie
A 2600 m de profondeur, au large des Açores, les chercheurs
ont découvert des indices montrant que la vie se serait
fabriquée dans les fournaises de l'océan, il y
a 3,8 milliards d'années. Dernière frontière
de notre planète, les abysses commencent à peine
à livrer leurs secrets.
Source : Sciences
et Avenir octobre 1999, n°632, pp. 58-65
Nouvelle
date d'apparition des eucaryotes
L'équipe australienne du Pr Jochen Brocks, de l'université de
Sydney, en fouillant le site de Pilbara Craton, dans le nord-ouest
de l'Australie, a mis au jour, à 700 m de profondeur, des schistes
argileux qui contiennent des stéranes, c'est-à-dire des substances
organiques synthétisées par des cellules eucaryotes. Or, ces
stéranes sont âgées de 2,7 milliards d'années. Les eucaryotes,
premiers êtres vivants possédant un noyau, existaient
donc un milliard d'années plus tôt qu'on ne le croyait.
Source : Sciences et Vie octobre 1999, n°985, p. 1
Nouvelle
date d'apparition de la photosynthèse
Les premières formes de vie capables de "fabriquer" la photosynthèse
sont des algues bleues (procaryotes de la classe des cyanophycées),
qui contiennent de la chlorophylle. Jusqu'ici, on pensait que
ces algues étaient apparues il y a 1,9 milliard d'années. Or,
dans la même couche géologique de Pilbara Craton, vieille de
2,7 milliards d'années, les Australiens ont mis en évidence
des molécules, appelées 2-méthylhopanes, qui sont la signature
des cyanophycées. La photosynthèse serait donc apparue 800 millions
d'années plus tôt qu'on ne l'imaginait, à une époque où, selon
les géologues australiens, l'atmosphère était incapable de la
réaliser.
Source : Sciences et Vie octobre 1999, n°985, p. 1
Portraits
d'extraterrestres
Si des extraterrestres technologiquement avancés existaient,
à quoi pourraient-ils bien ressembler ? La sélection
naturelle leur impose des contraintes morphologiques qui les
rendraient sans doute semblables à nous. Mais qui sait
si d'autres formes de vie évoluée n'existent pas
? (Dossier "Guerre des étoiles : la science rejoint
la fiction")
Source : Sciences et Vie octobre 1999, n°985, pp. 60-63
Pas
d'eau détectée lors de la collision de Lunar Prospector
Jeudi 14 Octobre 1999 - 0h06 heure de Paris
WASHINGTON (AFP) - Aucune présence d'eau n'a été détectée lors
de la collision du satellite américain Lunar Prospector avec la
Lune le 31 juillet, a annoncé mercredi la NASA à Washington.
Les astronomes qui avaient braqué leurs télescopes vers le cratère
où s'est écrasé Lunar Prospector avaient déjà indiqué n'avoir
pas vu de volute d'eau au moment de la chute.
La collision, précisent-ils cette fois-ci, n'a dégagé dans l'atmosphère
aucun élément chimique pouvant révéler que des molécules d'eau
ont été projetées hors du volcan.
La plongée du satellite à la vitesse vertigineuse de 6.000 km/h
dans un cratère de 50 à 60 km de diamètre avait été notamment
suivie grâce au télescope spatial Hubble, au satellite SWAS (Submillimeter
Wave Astronomy Satellite), à l'observatoire McDonald au Texas
et au télescope Keck à Hawaï.
Hubble devait ainsi rechercher les émissions de lumière ultraviolette
des molécules OH, composées d'un atome d'oxygène et d'un atome
d'hydrogène, qui auraient pu être produites par l'action des rayonnements
ultraviolets du soleil sur les molécules d'eau expulsées lors
de l'impact.
"Il y a plusieurs explications possibles au fait que nous n'avons
pas détecté de signature (chimique) de la présence d'eau", a souligné
dans un communiqué le Pr Ed Baker, directeur de l'observatoire
McDonald de l'université du Texas à Austin.
Parmi les raisons évoquées figurent le fait que le vaisseau a
raté sa cible, qu'il est tombé sur une zone sèche, que les molécules
d'eau éventuelles sont enfermées dans des roches, que les télescopes
n'étaient pas orientés vers la zone intéressante ou qu'il n'y
a tout simplement pas d'eau au fond du cratère.
En 1996, le satellite militaire américain Clementine avait fourni
des données indiquant la présence d'eau au pôle Sud de la Lune.
D'autres observations réalisées en 1997 à partir de la Terre avaient
infirmé cette théorie. Mais en 1998, Lunar Prospector avait décelé
la présence d'hydrogène au-dessus de la zone où se trouve le cratère
visé pour la collision, ce qui impliquait pour certains l'existence
de glace d'eau.
Lunar Prospector, lancé le 6 janvier 1998, avait réalisé 6.800
orbites autour de la Lune à une altitude de 100 km, qui ont permis
pour la première fois de tracer la carte de la gravité à la surface
de l'astre et de préciser la composition de son sol.
Source : AFP
Voir aussi :Cybersciences
; Lunar
Prospector impact page
De
l'éthylène dans l'atmosphère de Neptune
De l'éthylène (C2H4) vient d'être détecté pour la première fois
sur Neptune, à une concentration de 1,7 dix puissance 14 molécules
par cm2. Cette observation, menée par des chercheurs du CNRS,
de l'Esa, de la Nasa et de l'université d'Ann Arbor, a été réalisée
grâce au photomètre ISOPHOT embarqué à bord de l'observatoire
spatial européen dans l'infrarouge ISO. Bien que soupçonnée
depuis un moment, la présence d'éthylène n'avait jamais pu être
mise en évidence sur Neptune. En accord avec les modèles d'atmosphères
planétaires actuels, cette molécule serait formée dans la stratosphère
de la "géante" à des pressions comprises entre 3 e 0,3 microbars
et nécessiterait des transports très rapides entre les différentes
couches de cette zone atmosphérique.(INSU)
Source : Infoscience
SETI
Leader Chosen To Deliver Jansky Lecture
The president of the SETI Institute and a pioneer in the search
for intelligent life beyond Earth has been awarded the Karl
G. Jansky Lectureship by Associated Universities, Inc. (AUI)
and the National Radio Astronomy Observatory (NRAO).
Source : Unisci
Le
système solaire pourrait avoir une dixième planète
LONDRES (AFP) - Le système solaire pourrait avoir une dixième
planète à son extrême limite, tournant en sens inverse des neuf
autres et influençant la trajectoire des comètes, a affirmé un
astronome britannique dans une revue scientifique.
Les astronomes du monde entier spéculent, depuis plus de cinquante
ans, sur l'existence de cette fameuse planète baptisée "X" (X
pour dixième et inconnue), en raison de perturbations observées
de l'orbite d'Uranus. Mais le scientifique britannique John Murray
affirme apporter de nouveaux éléments pour soutenir sa thèse.
Dans un article, que publiera lundi la revue de la Société d'astronomie
royale (Royal Astronomical Society, RAS) de Londres, il affirme
avoir déduit la présence de ce mystérieux astéroïde de trajectoires
étranges de comètes arrivant dans le système solaire.
De nombreuses comètes proviennent d'un gigantesque "réservoir"
qui entoure le système solaire, appelé le "nuage d'Oort". Elles
n'y pénètrent que lorsque leurs orbites sont "dérangées". Le Dr
Murray estime que la dixième planète est directement à l'origine
de ces perturbations. "A mon avis, a-t-il dit, cette planète traverse
constamment ce nuage et nous envoie ces comètes".
La planète serait au moins de la taille de Jupiter, la plus grosse
de notre système, et peut-être dix fois plus massive, selon les
calculs de l'astronome. Située à une distance 30.000 fois supérieure
à celle séparant la Terre du Soleil, elle ne serait pas née au
moment de la création du système solaire mais aurait été "captée"
par lui plus tard. Elle tournerait en outre en sens inverse des
neuf autres planètes et avec une inclinaison très différente par
rapport au plan du système solaire.
Autres liens : Cybersciences
; Infoscience
;Royal Astronomical
Society ; New
Scientist
La
Terre aux plusieurs lunes
Vous avez toujous cru que la Terre faisait pauvre figure avec
sa seule et unique lune? S'il faut en croire un article publié
dans une revue spécialisée, la Physical Review Letters, la Terre
pourrait en réalité avoir plusieurs lunes. Des petites lunes,
toutefois, en comparaison de celle que nous voyons dans le ciel:
plus précisément, des astéroïdes errants qui, au fil des âges,
seraient passés trop près de la Terre et seraient restés prisonniers
de son attraction.
Selon le planétologue Carl Murray et ses collègues du Collège
Queen Mary et Westfield de Londres, qui signent l'article, la
façon dont ces astéroïdes auraient été "capturés" leur aurait
donné des orbites excentriques, ce qui ne faciliterait pas leur
observation. Mais l'un d'entre eux serait d'ores et déjà connu:
l'astéroïde Cruithne, dont des astronomes du Canada et de la
Finlande avaient rapporté dans Nature, en 1997, qu'il suivait
une trajectoire ne pouvant s'expliquer que s'il était lié à
la Terre.
Orbite excentrique, le mot est faible: Cruithne ne tourne même
pas autour de la Terre: il tourne en fait autour du Soleil,
suivant une trajectoire complexe qui l'amène entre les orbites
de Mercure (la planète la plus rapprochée du Soleil) et Mars.
Mais ce parcours est toujours lié à celui de la Terre, comme
si un fil invisible les unissait. L'ensemble du cycle s'étalerait
sur quelques siècles -une autre bonne raison pourquoi, si la
Terre a d'autres lunes comme celle-là, on aurait tant de mal
à en avoir la preuve. Rendez-vous dans quelques siècles pour
en avoir le coeur net...
Source : Agence
Science Presse
Plus d'infos sur Cruihne
Io's
Alien Volcanoes
Scientists are eager for a closer look at the solar system's
strangest and most active volcanoes when Galileo flies by Io on
October 11.
Thirty years ago, before the Voyager probes visited Jupiter, if
you had described Io to a literary critic it would have been declared
overwrought science fiction. Jupiter's strange moon is literally
bursting with volcanoes. Dozens of active vents pepper the landscape
which also includes gigantic frosty plains, towering mountains
and volcanic rings the size of California. The volcanoes themselves
are the hottest spots in the solar system with temperatures exceeding
1800 K (1527 C). The plumes which rise 300 km into space are so
large they can be seen from Earth by the Hubble Space Telescope.
Confounding common sense, these high-rising ejecta seem to be
made up of, not blisteringly hot lava, but frozen sulfur dioxide.
And to top it all off, Io bears a striking resemblance to a pepperoni
pizza. Simply unbelievable.
Plus d'infos sur Nasa
Space Science News
Mars n'aurait jamais eu d'océans
Y a-t-il eu des océans sur Mars? D'après les vieilles photos
des sondes Mariner et Viking, oui. Mais d’après les plus récents
clichés en gros plan, rien n'est moins sûr.
A l'aide de Mars Global Surveyor, au cours de la dernière année,
les chercheurs ont scruté les rivages et le bord des îles repérés
par Mariner et Viking. En gros plan, aucune trace d'érosion par
l'eau n'apparaît. Les « preuves » d'anciens océans martiens observées
fondent comme neige au soleil.
Michael Malin, responsable de la caméra de MGS, rappelle que cela
ne signifie pas qu’il n’y a jamais eu d’océans sur Mars. Les indices
comme quoi il y en a eu s’avèrent faux, mais rien ne dit qu’on
ne trouvera pas de nouvelles preuves plus tard.
En sciences, il est très difficile de faire une preuve par la
négative. En termes absolus, on ne peut pas prouver l'inexistence
de quelque chose, mais plutôt l'existence d'autre chose. "Ainsi,
l'idée que Mars a déjà eu des mers et des océans ne peut plus
être effacée, même si les bases sur lesquelles celle-ci repose
sont erronées", rappelle le chercheur. Toutefois, comme
ces preuves ont disparu, on ne devrait plus prétendre que l'intriguante
planète rouge a jadis ressemblé à ce point à la Terre.
Plus d'infos sur Cybersciences
(article de Claude Lafleur)
La technologie arachnéenne s'empare du
compas
Drassodes
cupreus est capable de s'orienter grâce à son analyseur de la polarisation
de la lumière intégré.
Cette araignée possède en effet une paire d'yeux exclusivement dédiée
à l'analyse de la polarisation de la lumière. Pour l'équipe internationale
à l'origine de cette découverte, ces organes lui permettent de s'orienter
et de retrouver son nid après ses parties de chasse, au coucher
du soleil.
L'araignée porte sur son céphalothorax deux organes ovales d'un
bleu étincelant assez rapprochés l'un de l'autre et dont les grands
axes sont perpendiculaires. La majeure partie de la rétine est composée
de soixante photorécepteurs alignés le long de ces axes. La lumière
les frappe soit directement, soit en se réfléchissant une ou deux
fois sur le tapetum, une couche située au fond de l'œil de la plupart
des animaux nocturnes et composée ici de deux miroirs en forme de
V légèrement décollés afin de laisser passer les axones. Mais ces
compas intégrés ne sont pas infaillibles. Comme la lumière du ciel
est polarisée tangentiellement au Soleil, ils sont inefficaces en
plein jour car ils reçoivent un trop grand nombre de plan de polarisation.
Ce n'est qu'au crépuscule, lorsque le ciel est polarisé selon une
seule direction et que le Soleil n'interfère pas, qu'ils montrent
tout leur potentiel.
"Et comme ce compas semble n'effectuer aucune autre tâche
visuelle, nous avons là un modèle très intéressant pour étudier
les processus neurologiques mis en jeu dans la navigation par la
polarisation de la lumière" concluent les auteurs de la découverte.
Plus d'infos sur Infosciences
(article de Cédric Dumontet)
Source : Nature, vol. 401, pp. 470-472
Neptune et Uranus, des usines de diamants
WASHINGTON (Associated Press) -- Des scientifiques de l'université
californienne de Berkeley, aux Etats-Unis, cherchent à savoir comment
se compose l'intérieur de Neptune et d'Uranus et une nouvelle expérience
les a amenés à suggérer que les planètes étaient des usines de diamants.
La physicienne Laura Robin Benedetti s'est employée à étudier la
réaction du méthane, un gaz qui entre dans la composition de ces
planètes. Elle a d'abord soumis le méthane à la pression que l'on
suppose exister à l'intérieur des planètes. Un rayon laser traversant
ensuite le méthane le porte à la température de 3.000 degrés Kelvin.
Le méthane s'est alors divisé en deux sortes de carbone contenant
des traces de diamants, a-t-elle révélé vendredi dans le journal
``Science''. Selon Mme Benedetti, la masse de Neptune contient 10
à 15 % de méthane. Cela fait beaucoup pour fabriquer des diamants.
Comprendre ce genre de réactions chimiques peut aider les scientifiques
à mieux connaître les planètes lointaines et à ``obtenir une connaissance
générale sur leur formation et leur évolution'', note Laura Benedetti.
La formation de diamants à l'intérieur de Neptune, par exemple,
pourrait faire partie d'un cycle chimique qui affecte la chaleur
produite dans la planète et même ses structures.
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