L'actualité
scientifique
30 novembre : Entrevue avec le chasseur
de planètes Geoffrey Marcy
30 novembre : L'intelligence
sociale aurait une base biologique
29 novembre : Six nouvelles planètes
découvertes autour d'étoiles
26 novembre : Des astronomes captent
la lumière réfléchie par une planète extrasolaire
24 novembre : Nouveaux liens sur la
nouvelle planète détectée
22 novembre : Missing Links and
the Origin of Biochemical Complexity
19 novembre : Une étoile binaire
peut avoir une planète
19 novembre : Io, la lune aux cent
volcans
19 novembre : Un univers plus
jeune que ce que nous pensions
19 novembre : La Terre a connu
des épisodes de réchauffement brutal
19 novembre : La Wonder Woman
des bactéries
18 novembre : Jupiter a-t-elle
été une planète errante ?
17 novembre : Les scientifiques de
SETI encouragés par la découverte d'une planète
17 novembre : Leonids astrobiology
mission off to a good start
15 novembre : Moules à l’arsenic
et crevettes aveugles
15 novembre : Une planète hors du
système solaire vue pour la première fois
8 novembre : Des parasites plutôt
spartiates
5 novembre : Une planète en orbite
autour d'une paire d'étoiles
5 novembre : Découverte du plus
vieux vertébré connu
4 novembre : Comment nos ancêtres
ont acquis une vision en couleurs
novembre : Article
online sur les procaryotes dans American Scientist (lien direct)
Archives : Octobre
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Septembre
Entrevue
avec le chasseur de planètes Geoffrey Marcy
Geoffrey Marcy est l’un des astronomes les plus célèbres
au monde. On lui doit la découverte de 19 des 28 planètes extrasolaires
connues à ce jour, dont six rendues publiques le 29 novembre.
Les découvertes de planètes extrasolaires se multiplient : une
par mois en moyenne depuis le début de l’année. « Je n’ai jamais
rêvé que nous en trouverions autant », a déclaré l’astronome
Geoffrey Marcy, lors d’une entrevue exclusive accordée hier
à Cybersciences...
Plus d'infos sur : Cybersciences
L'intelligence
sociale aurait une base biologique
La capacité à mentaliser existe chez les grands singes
sous une forme primitive. En revanche, les humains, eux, en
ont un besoin vital. D'où l'importance de connaître sa localisation
cérébrale.
Notre capacité à mentaliser semble avoir évolué largement
à partir de la représentation des actions. Cette dernière
se situe dans le système dorsal du cerveau. Grâce à ces études,
l'intelligence sociale a maintenant ses régions cérébrales.
Quant à la connaissance des cellules impliquées, le chemin
à parcourir est encore long...
Plus d'infos sur : Infoscience
Six
nouvelles planètes découvertes autour d'étoiles
WASHINGTON (AFP) - Six nouvelles planètes ont été découvertes
par des astronomes autour d'étoiles, ce qui porte à 28 le
nombre connu de planètes hors du système solaire, a annoncé
lundi l'agence spatiale américaine (NASA).
Ces astres, observés à partir de l'observatoire Keck
I de Hawaï, tournent autour d'étoiles similaires en âge,
en taille et en luminosité à notre soleil, ont précisé les
astronomes, Geoffrey Marcy de l'Université de Californie
à Berkeley et Paul Butler, de l'Institut carnegie à Washington.
Par ailleurs, cinq de ces six nouvelles planètes sont situées
dans la "zone habitable" de leurs soleils, c'est-à-dire
ni trop près ni trop loin, ce qui suppose un climat qui
permettrait d'avoir de l'eau sous forme liquide, a indiqué
le concepteur de l'instrument qui a permis la découverte,
le Pr Steven Vogt.
Selon lui, elles "sont juste à la bonne distance, avec des
températures, au moins dans un cas, de l'ordre de 44 degrés
Celsius, comme une chaude journée à Sacramento", en Californie.
Ces planètes, non pas vues, mais détectées par le mouvement
qu'elles font subir à leur soleil en passant près de lui,
sont à des distances de 65 à 192 années-lumières de la Terre
et ont des orbites elliptiques.
"Cela commence à être vraiment clair, les orbites circulaires
telles que nous les voyons dans notre système solaire sont
relativement rares", a encore souligné le Pr Vogt.
Enfin, a-il précisé, la masse de ces nouvelles planètes
est pour certaines un peu moindre que celle de Jupiter et
pour d'autres plusieurs fois supérieures. Comme Jupiter,
elles sont également probablement composées de gaz, de l'hélium
et de l'hydrogène
Sources : AFP
pour Le Monde Interactif ; voir aussi : UC
Santa Cruz
Des
astronomes captent la lumière réfléchie par une planète extrasolaire
Des astronomes écossais ont réussi à faire la différence
entre la lumière émise par une étoile et celle réfléchie par
une planète proche. L’analyse de ces données nous renseigne
sur la composition de cette planète.
Il y a 10 jours, on apprenait que des astronomes venaient de
voir une étoile en partie obscurcie par le passage d’une planète.
Voilà maintenant qu’une autre équipe vient de capter la lumière
réfléchie par une planète en orbite à proximité d’une autre
étoile. L’exploit a été réalisé par des chercheurs de l’Université
de St-Andrews, en Écosse, à l’aide du télescope William Herschel
situé au îles Canaries. La nouvelle, connue par une fuite dans
les médias, n’a pas encore été publiée par une revue scientifique
reconnue.
Plus d'infos sur : Cybersciences
; BBC
News
Missing
Links and the Origin of Biochemical Complexity
For years, evolution's critics picked on supposed gaps in
the historical record--missing links between different forms
or species in biologists' evolutionary lineages. Evolutionary
leaps, say from dinosaurs to birds, are inconceivable without
intermediates, so the reasoning went. Finding key fossils
is no easy matter, but creationists interpreted the absence
of evidence as evidence of absence--no links, no evolution,
only supernatural design.
Plus d'infos sur : The
Scientist
Une
étoile binaire peut avoir une planète
Des astronomes ont récemment mis en évidence l'existence
d'une planète évoluant autour des deux étoiles qui composent
un système binaire.
Auparavant, seules des planètes en orbite autour d'une
seule étoile avaient été détectées. Le projet de recherche
de planètes extrasolaires à partir de micro lentilles gravitationnelles,
The Microlensing Planet Search (MPS), est à l'origine de
cette découverte. En effet, c'est une planète trois fois
plus massive que Jupiter évoluant autour d'un système binaire
que les scientifiques travaillant pour ce programme pensent
avoir découvert...
Plus d'infos sur : Astro
Geoman.net
Io,
la lune aux cent volcans
Io est l’endroit le plus volcanique du système solaire, avec
cent volcans en activité. L’un d’entre eux est plus puissant
que tous les volcans terrestres réunis. Un monde de soufre et
de lave.
C’est du moins ce que révèlent les données recueillies par la
sonde Galileo lors de son survol à basse altitude le 11 octobre
dernier. À tout moment, une centaine de volcans sont en éruption
à sa surface, crachant des coulées de lave qui forment de grands
lacs en fusion. L’ampleur du tout évoque le lointain passé de
la Terre...
Plus d'infos sur : Cybersciences
; Yahoo
News.fr ; Astro
Geoman.net
Un
Univers plus jeune que ce que nous pensions
Des chercheurs du Centre de recherche Ames de la NASA ainsi
que de divers Instituts américains et canadiens suggèrent
que l'Univers serait plus jeune que ce que nous pensions jusqu'à
aujourd'hui.
Leurs travaux démontrent aussi que son expansion serait bien
plus rapide que ce qui était généralement admis. Les estimations
actuelles donnent un Univers vieux d'environ 15 milliards
d'années, alors que les recherches de ce groupe de scientifiques
ramènent son âge à environ 12 milliards d'années. Ce qui démontrerait
que L'Univers aurait le même âge que les plus vieilles étoiles
connues !
Plus d'infos sur : Astro
Geoman.net
La
Terre a connu des épisodes de réchauffement brutal
Il y a 55 millions d’années, la libération subite d’une grande
quantité de méthane a provoqué une hausse brutale des températures.
Résultat : extinctions de masse et émergence des primates.
Ionisation, ultraviolets, peroxyde d'hydrogène, dessèchement,
famine… Rien n'en vient à bout. Quatre molécules circulaires
dont deux chromosomes (de 2 648 615 et 412 340 paires de bases),
un mégaplasmide (177 466 paires de bases) et un plasmide (45
702 paires de bases) : c'est là que se cache le secret de D.
radiodurans. Prévention, tolérance et réparation (par excision
des nucléotides, des bases, des mauvais appariements ou par
recombinaison) sont ses maîtres mots...
Plus d'infos sur : Cybersciences
La
Wonder Woman des bactéries
La bactérie Deinococcus radiodurans peut résister à des doses
massives de radiations et réparer son ADN en quelques heures.
Ionisation, ultraviolets, peroxyde d'hydrogène, dessèchement,
famine… Rien n'en vient à bout. Quatre molécules circulaires
dont deux chromosomes (de 2 648 615 et 412 340 paires de bases),
un mégaplasmide (177 466 paires de bases) et un plasmide (45
702 paires de bases) : c'est là que se cache le secret de D.
radiodurans. Prévention, tolérance et réparation (par excision
des nucléotides, des bases, des mauvais appariements ou par
recombinaison) sont ses maîtres mots...
Plus d'infos sur : Infoscience
; Voir aussi : Cybersciences
; Eurekalert
Jupiter
a-t-elle été une planète errante ?
Jupiter contient des quantités si inhabituelles de gaz
rares qu’il est peu probable qu’elle se soit formée là où
elle est actuellement. Il se peut même qu’elle provienne d’un
autre système solaire.
La planète Jupiter s’est-elle bel et bien formée dans notre
système solaire? Les astronomes n’en sont plus entièrement
sûrs, comme le rapporte la revue Nature. C’est que l’atmosphère
jovienne contient de deux à trois fois plus d’azote, d’argon,
de krypton et de xénon qu’elle ne le devrait. L’orbite actuelle
de Jupiter, à cinq fois la distance Terre-Soleil, est trop
chaude pour qu’elle ait pu accumuler ces gaz en de telles
quantités lors de la formation du système solaire...
Plus d'infos sur : Cybersciences
Les
scientifiques de SETI encouragés par la découverte
d'une planète
The observation earlier this month of a planet crossing
in front of star HD 209458 will affect Search for Extraterrestrial
Intelligence (SETI) projects in several ways.
Plus d'infos sur : Space.com
Leonids
astrobiology mission off to a good start
The mid-infrared spectrographs, contributed by the Aerospace
Corporation, are being used to detect the unique fingerprint
of complex organic matter - like that required for life -
in meteors. The instruments are also expected to provide information
on the formation of solid particles and the heat of the meteors
as they enter the atmosphere.
Plus d'infos sur : Nasa
Space Science News
Moules
à l’arsenic et crevettes aveugles
Les sources thermales sous-marines renferment une étrange
faune se nourrissant de soufre. Parmi ces étranges créatures,
des moules capables de réparer leur ADN et des crevettes migratrices
aveugles.
Ces cheminées regorgent de vie. Elles sont pourtant fort toxiques,
puisque l’eau bouillante qui y circule est gorgée de sulfure
d’hydrogène, d’arsenic, de cadmium et de mercure. De manière
assez prévisible, tous ces composés chimiques endommagent sans
arrêt l’ADN des coquillages, des vers, des étoiles de mer et
des crevettes qui constituent la faune locale. Comment ces espèces
évitent-elles les mutations néfastes? Les chercheurs britanniques
ont découvert que les moules et les vers de ces régions sont
capables de réparer leur ADN.
Plus d'infos sur : Cybersciences
Une
planète hors du système solaire vue pour la première fois
Pour la première fois, on a réellement vu une planète à l'extérieur
de notre système solaire.
Jusqu'ici, les 29 planètes extrasolaires connues avaient toutes
été détectées de manière indirecte, en observant de petites
irrégularités dans les mouvements de l'étoile. On déduisait
ensuite la masse probable de l'objet capable de provoquer de
telles perturbations. La nouvelle planète a d'abord été repérée
de cette manière, mais on a réussi à obtenir une confirmation
visuelle quelques jours plus tard. On doit cette découverte
majeure à Geoffrey Marcy, le célèbre " chasseur de planètes
" de l'Université de Berkeley, en Californie. Le 5 novembre
dernier, il a enregistré une petite anomalie gravitationnelle
dans une étoile. Il y avait de la planète dans l'air. Mieux
encore, les calculs donnaient à penser que cette planète pourrait
passer devant son étoile deux jours plus tard. Le 7 novembre,
un télescope de l'Arizona s'est tourné vers l'étoile en question.
Et à l'heure dite, sa luminosité a baissé de 1,7% : la planète
venait de la masquer en partie.
Plus d'infos sur : Cybersciences
;Voir aussi : Agence
Science Presse ;
Nasa Space Science News ; Télégramme
IAU ; Université
de Berkeley ; BBC
News ; BBC
News (suite) ; Astro
Geoman.net ; Science
News Online ; et le plus intéressant : Preprint
officiel (format pdf)
Des
parasites plutôt spartiates
Une cellule principale entourée de quelques dizaines de cils…
Et voici le dicyemide, l'animal le plus simple qui existe sur
cette planète.
Une analyse du génome des dicyemides (parasites des calmars
et des pieuvres), les organismes les plus simples qui soient,
a confirmé leur appartenance au règne animal.
Aucun viscère, aucun système nerveux, aucun muscle... Constitués,
à l'âge adulte, d'une seule cellule axiale entourée de dix à
quarante cellules cillées, ils semblent même plus dépouillés
que les éponges. Contrairement à ce que leur structure pourrait
faire croire, ce ne sont donc pas des animaux primitifs mais
plutôt le résultat d'une simplification extrême d'organismes
plus complexes. Les dicyemides méritent donc bien leur titre
de métazoaires (animaux pluricellulaires).
Plus d'infos sur : Infoscience
; Cybersciences
Source : Nature, vol. 401, p. 762
Une
planète en orbite autour d'une paire d'étoiles
La première planète en orbite autour d'un système binaire aurait
été découverte.
Pour arriver à cette conclusion, les astronomes américains du
projet Microlensing Planet Search ont utilisé la technique de
microlentille gravitationnelle. Lorsqu'un objet passe devant une
étoile, sa gravité sert "d'objectif" et l'étoile apparaît plus
brillante. Or, un tel événement a eu lieu en 1997 mais ses caractéristiques
sont beaucoup trop complexes pour avoir été produites par un objet
seul. Les chercheurs penchent donc pour la présence d'une planète
d'une masse trois fois supérieure à celle de Jupiter en rotation
autour d'une paire d'étoiles.
Néanmoins, d'autres explications peuvent être invoquées. Le mouvement
propre du système binaire aurait pu provoquer cette augmentation
de luminosité de l'étoile observée. Ou encore, cette dernière
pourrait, elle aussi, faire partie d'un système binaire.
Plus d'infos sur : Infoscience
et sur National
Science Foundation Press Release
Source : Science, vol. 286, pp. 964-967
Découverte
du plus vieux vertébré connu
Au début de l’ère cambrienne, quand la vie essayait toutes
sortes de formes, un petit poisson sans mâchoires est timidement
apparu. C’est notre plus vieil ancêtre connu.
Jusqu’ici, les plus vieux fossiles de vertébrés dataient de
480 millions d’années. Mais deux fossiles plus anciens, retrouvés
en Chine, donnent à penser que cette étape décisive était peut-être
déjà franchie il y a 530 millions d’années.
Plus d'infos sur : Cybersciences
Source : ABC News, BBC
Comment
nos ancêtres ont acquis une vision en couleurs
Nos lointains ancêtres lémuriens ne voyaient qu’en noir et
blanc ou, au mieux, qu’en deux couleurs. Mais tout était en
place pour que certains individus acquièrent une vision comparable
à la nôtre.
Chez les primates, la vision en couleurs est produite par trois
protéines de la rétine servant de pigments et que l’on appelle
des opsines. Chacune absorbe une longueur d’onde spécifique
de la lumière. Le cerveau reconstitue l’image à partir de ces
trois sources. Ces protéines sont produites par trois gènes.
L’une, celle qui absorbe les ondes lumineuses courtes, repose
sur un élément fixe du code génétique. Mais les gènes des ondes
moyennes et longues, eux, sont variables et se retrouvent sur
le chromosome X.
Plus d'infos sur : Cybersciences
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