Retour en page d'accueil

Rubriques du site


Actualité



















Glossaire

Faq

Bibliographie

Quizz

Liens

Rechercher

Press-Book

Forum

Liste de diffusion

Contact

Plan du site
Exobiologie : de l'origine de la vie à la vie extraterrestre
 
Plan du site

L'actualité scientifique

31 décembre : Voyage spatial pour bactéries
28 décembre : Europa très propice à la vie
27 décembre : Une solution aux énigmes de la Terre boule de neige et du Soleil faible
21 décembre : Planet Discoveries Raise Questions About Life
21 décembre : HIPPARCOS avait déjà enregistré une planète extrasolaire
20 décembre : Les comètes "boules de neige" n'existeraient pas
17 décembre : Le mauvais groupe crédité de la découverte récente de la première exoplanète "en visuel"
16 décembre : Des astronomes voient la lumière réfléchie par une planète autour de son étoile
15 décembre : Naturally Occurring Microbes Ready to Lend a Hand Trapping Radioactivity Underground
15 décembre : Life in the Inferno
14 décembre : Meet Conan the Bacterium
13 décembre : La chasse aux extraterrestres s’organise
10 décembre : La présence d'eau sur Mars encore plus sûre
10 décembre : Déterminer le plus petit génome compatible avec la vie
9 décembre : De la vie subsisterait dans le lac Vostok
9 décembre : Hale-Bopp nous renseigne sur la chimie des premiers jours du système solaire
8 décembre : Mars: l'exploration continuera, mais plus prudemment
8 décembre : Uranus et Neptune se seraient formées près de Jupiter
7 décembre : Mars, un chemin jonché d’épaves
6 décembre : Les échecs sur la route de l'exploration de Mars
4 décembre : La recherche de l'eau sur Mars en partie remise en cause
4 décembre : Mars Polar Lander: espoirs et déceptions
3 décembre : Les Européens préparent aussi la conquête de Mars
3 décembre : Mars Polar Lander arrive sur Mars ce soir !
2 décembre : La recherche d'une vie intelligente est importante
1er décembre : Une bactérie résiste à la toxicité du métal

Archives : Novembre 1999   Octobre   Septembre    Août    Juillet    Juin    Mai    Avril    Mars    Février    Janvier    Décembre 1998    Novembre    Octobre    Septembre



Voyage spatial pour bactéries
Des bactéries martiennes ont-elles vraiment pu survivre au voyage jusqu’à la Terre à l’intérieur de météorites? Des chercheurs veulent s’en assurer en expédiant dans l’espace des bactéries à bord d’un météorite artificiel.
... Lors de la traversée de l’atmosphère terrestre, on se demande toutefois comment la chaleur intense dégagée par la friction n’a pas « stérilisé » les météorites et effacé toute trace de bactéries. Pour tester cette hypothèse, un groupe de chercheurs, dirigé par le Dr André Brack, du Centre de biophysique moléculaire d’Orléans, va envoyer dans l’espace des bactéries enfermées dans des météorites artificiels pour voir si elles peuvent survivre au retour sur Terre...
Plus d'infos sur : Cybersciences
Europa très propice à la vie
L’une des lunes de Jupiter est encore plus propice à la vie qu’on ne pensait. En plus d’eau liquide, elle recèle de mystérieux résidus brun-orangés. Sont-ils organiques ? On ne sait pas.
Les grandes fissures à la surface d’Europa, estime-t-on, sont le résultats de marées massives dans cet océan, qui brisent périodiquement la glace et qui permettent à un peu d’eau de s’échapper à la surface, puis d’y geler à nouveau. Ces marées 300 fois plus fortes que sur la Terre créent de la friction, qui apportent un peu de chaleur à l’eau. L’eau qui s’écoule des fissures crée donc des sources d’eau relativement chaude et de glace fondue à la surface. Cet environnement est en soi propice à la vie. Mais mieux encore, cet accès à la surface permet à l’océan sous la glace de respirer, ce qui permet possiblement à la vie de s’y maintenir sans crainte d’étouffer...
Plus d'infos sur : Cybersciences
Une solution aux énigmes de la Terre boule de neige et du Soleil faible
Il y a 3,8 milliards d’années, le climat terrestre était plus chaud même si le Soleil nous chauffait moins. Puis, l’équateur a connu des glaciations. Une nouvelle théorie résout ces énigmes.
Les théories précédentes reposaient sur l’idée que l’atmosphère primitive contenait plus de gaz à effet de serre, contribuant au réchauffement. Mais alors, comment expliquer que la Terre ait gelé jusqu’à l’équateur à trois reprises après l’Archéen, comme l’indiquent certains indices? Et comment expliquer que la vie ait survécu sur une planète transformée en boule de neige? Là encore, incliner la Terre à 70 degrés apporte une solution. Les continents de l’époque étaient un peu plus gros qu’avant, ce qui a déstabilisé le climat: l’équateur a gelé, mais les pôles, eux, n’ont pas été couvert de glace: un havre pour la vie.
Plus d'infos sur : Cybersciences


Planet Discoveries Raise Questions About Life
As a wealth of new data flooded in about planets beyond our solar system in 1999, scientists gained a clearer sense of what they don’t know -- particularly about whether extrasolar planets might harbor life.
Plus d'infos sur : Space.com
HIPPARCOS avait déjà enregistré une planète extrasolaire
Mardi 21 Décembre 1999 - 17h08 heure de Paris
PARIS (AFP) - La preuve de l'existence d'une planète autour d'une étoile de la constellation de Pégase, HD 209458, annoncée récemment, avait déjà été enregistrée il y a huit ans par le satellite européen d'astrométrie HIPPARCOS (High Precision Parallax Collecting Satellite).
Deux astronomes de l'Observatoire de Paris, Noël Robichon et Frédéric Arenou, viennent en effet de découvrir, dans les données de ce observatoire de l'Agence Spatiale Européenne (ESA) qui a mesuré les distances et les mouvements de plus de 118.000 étoiles, entre octobre 1989 et mars 1993, cinq baisses de la luminosité stellaire en six mois, signes incontestables des passages de la planète devant cette étoile. Le compte rendu de leur travail sera publié en janvier par la revue européenne "Astronomy and Astrophysics".
La plus ancienne observation enregistrée par HIPPARCOS date du 17 avril 1991, soit quatre ans avant la découverte, par Michel Mayor et Didier Queloz, de l'Observatoire de Genève, de la première exoplanète. La présence d'une exoplanète de masse égale à 0,63 fois celle de Jupiter autour de HD 209458, étoile distante de 153 années lumière, avait été annoncée, il y a quelques semaines, par deux équipes internationales, l'une conduite par David Charbonneau (Université de Boulder, Colorado), l'autre par Gregory Henry (Université d'Etat du Tennessee).
Décelée par la méthode devenue courante "des vitesses radiales", cette planète a aussi été découverte, dès le 7 novembre, et ce pour la première fois, par les variations de luminosité, méthode dite "des transits" mise en oeuvre aussi par les deux chercheurs français. La planète est si proche de son étoile qu'elle effectue une révolution en 3,52 jours. Grâce à HIPPARCOS, cette période de révolution est maintenant connue à la seconde près.
Depuis l'automne 1995, l'existence de planètes autour de vingt-huit étoiles a été détectée, dans tous les cas par la même méthode. Avec HD 209458 et HIPPARCOS, c'est une deuxième technique qui vient de faire ses preuves.
Plus d'infos sur : Sciences et Avenir ; Cybersciences
Les comètes "boules de neige" n'existeraient pas
La théorie soutenant que la Terre est en permanence bombardée par des petites comètes "boules de neige" n'a pas pu être confirmée malgré des observations réalisées pendant huit mois.
"Nous n'avons trouvé aucune preuve que ces petites comètes existent", a souligné le Pr Mutel. Toutefois, notre recherche ne peut pas totalement réfuter leur existence. Mais si ces petites comètes existent, leur nombre est beaucoup moins important que soupçonné précédemment". Cette théorie avancée par les professeurs Louis Frank et John Sigwarth, voulait qu'environ 20 comètes formées de neige, chacune pesant de 20 à 40 tonnes, se désintègrent chaque minute dans l'atmosphère de la Terre.
Plus d'infos sur : Sciences et Avenir
Le mauvais groupe crédité de la découverte récente de la première exoplanète en "visuel"
En cherchant le crédit d'une découverte importante, le chronométrage peut être primordial.
Et le chronométrage était du côté de Greg Henry après qu'il ait récemment observé une diminution dans la lumière d'une étoile éloignée, le 7 novembre, fournissant ce qui a semblé être la première preuve concluante que les planètes existent autour d'autres étoiles.
Mais un autre groupe de chercheurs, David Charbonneau et Tim Brown du Centre de Harvard - Smithsonian pour l'Astrophysique et le Centre National pour la Recherche Atmosphérique, mérite cette notoriété.
Plus d'infos sur : Space.com
Des astronomes voient la lumière réfléchie par une planète autour de son étoile
Des astronomes britanniques, rapporte jeudi la revue scientifique Nature, ont procédé à la première observation directe d'une planète en orbite dans un autre système solaire.
La Planète du Millénaire, comme l'ont baptisée les scientifiques, se trouve à 55 années lumière de la terre, est pratiquement deux fois plus grosse que Jupiter, serait de couleur bleue et serait survolée de nuages très élevés.
L'astre est d'environ 1,8 fois le diamètre de Jupiter mais possède huit fois sa masse. Sa température au sol est d'environ 1.100 degrés. La planète serait composée essentiellement d'hydrogène brûlant mais sa couleur bleue suggère la présence de magnesium.

Plus d'infos sur : Florida today space online ; AFP pour Le Monde Interactif ; New Scientist ; Voir aussi les news de Novembre


Naturally Occurring Microbes Ready to Lend a Hand Trapping Radioactivity Underground
Microbes living underground at the Department of Energy's Idaho National Engineering and Environmental Laboratory can do a little chemistry, which means they may be able to help researchers trap a radioactive contaminant found in the groundwater beneath the lab.

Plus d'infos sur : Idaho National Engineering & Environmental Laboratory
Life in the Inferno
Researchers Identify Factors that Determine Where Microorganisms Can Survive in the Hellish World Deep Underground.
Even Dante would blanch at the conditions kilometers below the earth's surface. Temperatures climb past 100 degrees Celsius, pressures hundreds of times greater than atmospheric pressure bear down, and space is so tight even microorganisms can barely budge.
Plus d'infos sur : Idaho National Engineering & Environmental Laboratory


Meet Conan the Bacterium
Humble microbe could become "The Accidental (Space) Tourist".
: Like a muscle-bound movie hero, it withstands attacks from acid baths, high and low temperatures, and even radiation doses. Then, in a science fiction sequel, it dispenses lifesaving medications and reshapes a planet for new settlers.
Plus d'infos sur : Nasa Space Science News
La chasse aux extraterrestres s'organise
Les chercheurs britanniques qui s’intéressent aux possibilités de vie ailleurs dans notre système solaire viennent de lancer un forum virtuel. Leurs buts : échanger des idées et attirer de nouveaux budgets.
Sommes-nous seuls dans l’univers? À cette question, plusieurs chercheurs répondent que nous ne sommes même pas seuls dans le système solaire. Selon eux, la vie microbienne existe bel et bien sur Mars et sur d’autres corps célestes, la lune jovienne Europa, notamment. Le problème, bien entendu, consiste à détecter cette vie et à démontrer son existence. Et pour y parvenir, les chercheurs britanniques lancent en ce moment le UK Astrobiology Forum, un lieu virtuel où ils peuvent échanger leurs idées.
Plus d'infos sur : Cybersciences ; UK Exobiology Network
La présence d'eau sur Mars encore plus sûre
Une équipe de chercheurs de la Brown University a présenté les résultats d'une étude qui tend à prouver que le pôle nord de la planète Mars abritait dans le passé un large océan d'eau liquide. Basés sur l'interprétation d'images et de relevés altimétriques fournis par la sonde Mars Global Surveyor, en orbite autour de la planète rouge depuis 1997, leurs travaux sont jugés par la communauté scientifique comme les plus convaincants jamais menés sur la présence de la précieuse molécule sur Mars. Leurs observations auraient notamment permis de révéler des traces d'anciens rivages, doublés de terrasses aux cassures parallèles, qui suggèrent l'action de mouvements de flux et de reflux. Le possible océan aurait couvert le sixième de la surface de la planète rouge, qui présente aujourd'hui l'aspect d'un désert glacé, balayé par des tempêtes de sable et recouvert de fins nuages. Ces nouveaux résultats soulignent encore la déception que constitue la perte de la sonde Mars Polar Lander la semaine dernière, souligne le New York Times.
Source : S&T Presse - Ambassade de France de Washington, Mission Scientifique et Technologique (http://www.france-science.org)
Washington, le vendredi 10 décembre 1999
Déterminer le plus petit génome compatible avec la vie
Parvenir à déterminer le nombre minimal de gènes nécessaires à un organisme vivant pour vivre et se reproduire en laboratoire. Tel est le pari de chercheurs américains qui rapportent que Mycobacterium genitalium, micro-organisme qui possède le plus petit génome cellulaire connu, peut survivre si l’on inactive dans son ADN une bonne centaine de gènes.
Les gènes essentiels à la vie ont été pour la première fois identifiés chez un organisme unicellulaire, indique une étude publiée vendredi dans la revue Science, une découverte qui laisse envisager la possibilité de créer un jour la vie en laboratoire. Des chercheurs de l'Université de Caroline du Nord, à Chapel Hill, ont trié les gènes d'une bactérie, le Mycoplasma genitalium, et ont découvert que seuls le tiers d'entre eux son indispensables à la vie de cet organisme. Il s'agit, selon leur étude, de 265 à 350 gènes impliqués dans la production de protéines.
Plus d'infos sur : Caducee ; Eurekalert ; Cybersciences ; BBC News ; BBC News (bis)
Source : Science, 10 décembre 1999, vol.286, 2165-9, 2087-9.
De la vie subsisterait dans le lac Vostok
Des bactéries trouvées sous 3 600 mètres de glace donnent à penser que la vie subsiste encore dans le lac Vostok, recouvert par la banquise antarctique depuis un million d’années au moins.
Cette étendue d’eau douce grande comme le lac Ontario est emprisonnée à plus de 3 700 mètres de profondeur sous la glace de l’Antarctique depuis un moins un million d’années. En 1996, une équipe russe avait foré la glace, s’arrêtant à 100 ou 150 mètres de l’eau. L’un de ces échantillons recèle des bactéries, selon un article publié dans la revue Science.
Plus d'infos sur : Cybersciences ; NSF News ; Science News Online ; Agence Science Presse ; BBC News ; Discovery Channel ; Discovery Channel (bis) ; CEA


Hale-Bopp nous renseigne sur la chimie des premiers jours du système solaire
Un groupe d'astronomes vient de découvrir la présence d'une nouvelle molécule, du sulfure d'azote (NS) dans les comètes.
... Bien entendu, de tels composés de ce type devront encore être mis en évidence ultérieurement sur d'autres comètes. Cependant, cette découverte amène une certaine perplexité chez les scientifiques. Ils ont toujours soupçonné que la plupart des molécules présentes sur Terre avaient été amenées par les comètes qui seraient, selon eux, à l'origine de nos océans et de notre atmosphère et, pourquoi pas, à l'origine du vivant.
Plus d'infos sur : Astro Geoman
Mars: l'exploration continuera, mais plus prudemment
PASADENA (AFP) - La perte de la sonde Mars Climate Orbiter (MCO) en septembre et l'échec présumé de Mars Polar Lander (MPL) cette semaine portent un coup sévère à l'image de la NASA dans ses efforts pour explorer la planète rouge mais n'arrêteront pas l'aventure martienne, ont affirmé plusieurs responsables de l'agence spatiale américaine.
"Nous sommes bien sûr déçus, mais nous sommes extrêmement déterminés à nous en remettre et à aller de l'avant", a souligné au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena (Californie) le responsable du projet MPL, Richard Cook, en annonçant que la mission de 165 millions de dollars était sans doute perdue. La déception était d'autant plus marquée que ce nouveau coup du sort arrivait à peine trois mois après la désintégration de MCO (125 millions de dollars) dans l'atmosphère martienne à la suite d'une bévue de collégiens, une confusion entre les systèmes de mesure anglais et métrique. "Je peux vous assurer que ces deux échecs nous ont donné un coup de semonce et nous allons répondre", a souligné mardi au cours d'une conférence de presse le directeur de la NASA pour la science, Ed Weiler, en évoquant un retard éventuel du programme martien. "A l'heure actuelle, je ne suis pas convaincu que nous allons faire atterrir la sonde prévue pour 2001", a-t-il dit.
Dès l'année 2001, deux sondes doivent en effet être lancées en direction de la planète. La première ira se mettre sur orbite pour déterminer la composition des matériaux en surface, détecter une éventuelle couche de glace en sous-sol et étudier les radiations. La seconde, qui atterrira, disposera d'un bras mécanique et d'un robot mobile pour réaliser des analyses géologiques, et d'un laboratoire pour fabriquer de l'oxygène à partir de l'atmosphère de Mars.
La grande nouveauté sera ensuite la coopération internationale, "la meilleure façon de pratiquer l'exploration planétaire", selon Carl Pilcher, responsable de la NASA pour l'exploration du système solaire. Déjà sur Mars Polar Lander figurait pour la première fois dans l'histoire des sondes américaines un instrument russe, le Lidar, destiné à étudier les particules en suspension dans l'air.
Mais cette nouvelle stratégie démarrera vraiment avec la mission européenne Mars Express en 2003. Cette sonde, qui sera placée sur orbite, est un projet de l'Agence spatiale européenne (ESA) avec une participation américaine et italienne. Cette année-là sera également lancé un vaisseau de la NASA, qui se posera sur Mars et aura à son bord un appareil mis au point par l'Italie.
En 2005 est prévue une mission "retour d'échantillons", une entreprise très ambitieuse menée par la NASA et le Centre national français d'Etudes spatiales (CNES), avec une fusée Ariane-5. Il s'agira d'aller chercher des spécimens de roches sur Mars et de les ramener sur Terre. Le Japon sera d'ici-là entré dans la course avec l'arrivée autour de la planète, en 2003, de Nozomi, une sonde déjà en route vers son objectif.
Enfin, avant 2020, l'homme pourrait poser le pied sur Mars, un projet d'envergure sur lequel les Américains travaillent déjà d'arrache-pied.
Après l'engouement suscité en 1997 par l'atterrissage de la sonde Mars Pathfinder et la mise sur orbite de Mars Global Surveyor qui cartographie la planète en ce moment-même, les deux échecs de MCO et MPL rappellent que "ce que nous tentons de faire est très, très difficile", a fait remarquer le responsable du projet MPL.
L'environnement martien est en effet encore peu connu et chaque mission est un défi. "Nous espérons que tout le monde, et en particulier les enfants, pourra constater à travers cette expérience que la grandeur d'un homme ou d'un groupe de personne se voit dans sa capacité à persévérer face à l'adversité", a souligné Richard Cook. L'exploration martienne a encore en effet de beaux jours devant elle, mais le ton est désormais à la prudence.
Source : AFP pour Le Monde Interactif
Uranus et Neptune se seraient formées près de Jupiter
Uranus et Neptune n’ont pas pu se former là où elle sont, faute de matière à cet endroit pour faire d’aussi grosses planètes. Elles auraient migré vers leur orbite actuelle après s’être formées près de Jupiter.
C’est du moins ce qu’affirme une équipe d’astronomes dont font partie Edward Thommes et Martin Duncan de l’Université Queen’s à Kingston, en Ontario. Leur théorie inhabituelle, qui repose sur une simulation informatique, est publiée dans la revue Nature. Elle explique en partie comment des planètes géantes peuvent se trouver aussi loin du Soleil.
Plus d'infos sur : Cybersciences
Mars, un chemin jonché d’épaves
La plupart des missions russes et américaines vers Mars se sont soldées par des échecs lamentables. Certaines sondes n’ont même pas quitté l’orbite terrestre. En un sens, Mars Polar Lander a connu un échec honorable.
Depuis 1960, la Russie a envoyé 16 sondes vers Mars. Certaines se sont rendues à destination, mais aucune n’a réussi à retourner de photos.
Pour leur part, les Américains ont perdu 5 de leur 11 sondes.
Plus d'infos sur : Cybersciences
Les échecs sur la route de l'exploration de Mars
PASADENA (AFP) - De nombreux échecs ont parsemé l'exploration de Mars par des sondes, une aventure très délicate dont le silence prolongé de Mars Polar Lander, qui a dû atterrir vendredi sur la planète rouge, souligne la difficulté.
Les Etats-Unis ont enregistré des succès mémorables, à peine entachés par quelques crises, depuis qu'ils se sont lancés en 1964 dans la conquête de la planète avec les vaisseaux Mariner. Les principaux succès ont été les atterrissages des deux Viking en 1976 et celui de Mars Pathfinder en 1997.
Par ailleurs, sept sondes ont été placées sur orbite. Quatre échecs ont été enregistrés par la NASA: Mariner 3 (1964) et Mariner 8 (1971), perdues peu après leur lancement, Mars Observer, une sonde de un milliard de dollars disparue en arrivant au-dessus de la planète rouge, et Mars Climate Orbiter, qui a dû se désintégrer en septembre dernier dans l'atmosphère de l'astre.
Depuis 1960, la Russie a pour sa part vécu une véritable malédiction dans son exploration martienne. Elle a lancé au moins 16 sondes vers la planète Mars. Toutes les missions se sont terminées par un échec ou un demi-échec.
Le dernier en date a été celui de Mars-96, en 1996. La sonde de 6,7 tonnes, qui comportait notamment deux modules d'atterrissage et un orbiteur, emportait 38 expériences conçues dans les laboratoires d'une vingtaine de pays, dont la France et l'Allemagne. Mais une défaillance de la fusée n'a pas permis à la sonde de s'extraire de l'orbite terrestre et elle s'est écrasée sur Terre deux jours plus tard.
Source : AFP pour Le Monde Interactif
La recherche de l'eau sur Mars en partie remise en cause
PASADENA (AFP) - La recherche de l'eau dans le sous-sol de la planète rouge, principal but de la mission Mars Polar Lander (MPL), sera en partie remise en cause, même si la NASA réussissait finalement à entrer en contact samedi avec les trois sondes qui se sont posées vendredi sur le sol martien, estiment les spécialistes du Jet Propulsion Laboratory de Pasadena (Californie).
La mission Mars Polar Lander est en réalité composée de la sonde elle-même, MPL, et des deux mini-sondes du projet Deep Space 2, Amundsen et Scott. Elles doivent toutes trois prélever des échantillons de sol en profondeur et les placer dans des petits fours pour les chauffer, afin d'en extraire éventuellement de la vapeur d'eau. Or les mini-sondes ne disposent pas de batteries rechargeables. En supposant qu'elles se sont bien séparées du vaisseau principal, MPL, elles se sont mises en position d'attente, espérant recevoir un signal de reconnaissance de la Terre, via la sonde Mars Global Surveyor (MGS) sur orbite autour de la planète.
Mais après 29 heures d'expectative pour l'une et 32 heures pour l'autre, elles commenceront à émettre elles-mêmes, pour signaler leur présence à MGS. Ceci prendra beaucoup d'énergie et si elles ne sont pas repérées très rapidement, elles épuiseront leurs réserves en une heure ou deux et "n'auront plus assez de puissance" pour réaliser les expériences, a déclaré à l'AFP une responsable scientifique du projet, Suzanne Smrekar. Toutefois, a-t-elle ajouté, il est toujours possible que, pour une raison ou une autre, elles ne commencent pas automatiquement la transmission et attendent patiemment pendant plusieurs jours un message de MGS.
La responsable du projet, Sarah Gavit, a par ailleurs toujours insisté sur le fait qu'entrer en contact avec les mini-sondes serait déjà une réussite. En effet, Amundsen et Scott cherchaient également à prouver qu'il est possible de faire atterrir avec succès des sondes en les laissant s'écraser à la surface de la planète, sans les freiner.
Pour ce qui est des expériences confiées à la sonde Mars Polar Lander, rien n'est encore perdu, a indiqué à l'AFP le responsable du bras robotisé au JPL, Wayne Zimmermann. "Quelques jours (de retard) ne nous gêneront pas", a-t-il dit. Mais, selon lui, il ne faudrait pas que l'attente dure trop longtemps car "creuser (la surface) sur une profondeur de 50 cm prendra une bonne partie de la mission". Le bras robotisé qui sera utilisé, si tout s'était passé comme prévu, aurait déjà dû être déployé samedi. La première mission de ce bras est de prendre des photos de l'environnement de la sonde pour déterminer où il serait le plus intéressant de recueillir des échantillons de sol. Les données doivent ensuite être analysées avant de commencer l'expérience. Une fois le premier contact établi avec MPL, "il faut donc quelques jours, trois ou quatre, avant que nous puissions creuser", a précisé Wayne Zimmermann. Ensuite, le bras de deux mètres de long, qui bouge extrêmement lentement, devra prélever des échantillons de sol à huit profondeurs différentes et les placer dans autant de mini-fours. Ils y seront chauffés pour en tirer les gaz volatiles, comme la vapeur d'eau.
Mars Polar Lander est prévue pour travailler 60 à 90 sols, ou jours martiens (24 heures et 37 minutes). Mais même si un contact est rapidement établi avec la sonde, "nous ne serons peut-être pas capables de creuser sur 50 cm si le sol est très gelé", a noté Wayne Zimmermann. A plus forte raison si les communications traînent. Les scientifiques de la mission attendent donc avec impatience un signe de Mars Polar Lander pour approfondir la question de l'eau sur la planète rouge. Surtout après l'échec, en septembre, de la sonde Mars Climate Orbiter qui devait établir une carte de l'humidité dans l'atmosphère martienne.
Source : AFP pour Le Monde Interactif
Mars Polar Lander: espoirs et déceptions
PASADENA (USA) (AFP) - La sonde Mars Polar Lander (MPL) et les deux mini-sondes de l'expérience Deep Space 2 arrivées vendredi sur la planète rouge n'avaient samedi matin transmis aucun message.
La journée avait commencé sur une note optimiste au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de Pasadena en Californie où est suivie la mission: Mars Polar Lander, après une cinquième correction de trajectoire, était "prête pour son entrée" dans l'atmosphère de la planète à 12H15, heure de Californie (20H15 GMT).
A l'issue d'un vol de 11 mois et un parcours sans histoires de 757 millions de kilomètres, la sonde est en effet descendue vers l'astre au-dessus duquel elle devait larguer les mini-sondes Amundsen et Scott. Ensuite, le silence s'est installé et la déception marquait au JPL les visages des responsables du vol dans les deux petites salles de contrôle de MPL et de Deep Space 2.
En effet, malgré plusieurs tentatives d'entrer en communications avec les sondes, celles-ci sont restées silencieuses. Mars Polar Lander (MPL) et les deux mini-sondes ont pour mission de trouver de l'eau dans le sous-sol, ce qui pourrait relancer le débat sur la possibilité d'une forme de vie sur Mars.
Dans la nuit de vendredi à samedi, le responsable du projet, Richard Cook, a souligné au cours d'une conférence de presse que différentes options avaient été envisagées dans le cas où les communications ne pourraient pas être immédiatement établies avec les vaisseaux.
"Nous avons un plan pour faire face à cette situation" et "nous allons continuer à le suivre pour comprendre ce qui est arrivé au vaisseau" MPL, a-t-il dit. La prochaine tentative devait avoir lieu samedi soir, puis une autre sera faite dimanche matin, en utilisant cette fois le relais de la sonde Mars Global Surveyor (MGS) sur orbite autour de Mars depuis 1997.
Les estimations des ingénieurs au sol montrent que la sonde se serait posée à quelques kilomètres de la cible, sur une pente d'environ 10 degrés, a indiqué un scientifique de la mission, David Paige. Quant aux deux mini-sondes, a déclaré la responsable de Deep Space 2, Sarah Gavit, il leur reste encore de nombreuses occasions d'entrer en communication avec la Terre. Elles sont en effet survolées toutes les deux heures par MGS, qui retransmettra leur message vers les stations de réception au sol.
"Ce que nous savons c'est que le relais (radio à bord de MGS) fonctionne", a-t-elle souligné. Cet émetteur-récepteur a été conçu par le Centre national français d'Etudes spatiales (CNES) et fabriqué par Alcatel-Espace à Toulouse (France). Mars Polar Lander, une mission de 165 millions de dollars, est le quatrième vaisseau américain à se poser sur la planète rouge, après les deux Viking en 1976 et Mars Pathfinder en 1997.
L'inquiétude est d'autant plus sensible au JPL qu'en septembre dernier une autre sonde, Mars Climate Orbiter, s'est désintégrée dans l'atmosphère de la planète au lieu de se mettre sur orbite autour de l'astre.
Source : AFP pour Le Monde Interactif


Les Européens préparent aussi la conquête de Mars
PARIS (AFP) - Même si la conquête de Mars reste jusqu'à présent l'apanage des Etats-Unis et de la Russie, les Européens préparent d'ores et déjà leur propre mission pour 2003.
Les scientifiques et ingénieurs du vieux continent ont déjà largement collaboré à la réalisation de missions martiennes des deux "grands", mais c'est la première fois qu'ils travaillent sur la première sonde aux couleurs de l'Agence spatiale européenne (ESA), Mars Express, dont le lancement est fixé à juin 2003. A cette date, une fusée russe Soyouz doit lancer cette sonde équipée de huit instruments scientifiques en direction de Mars. Mars Express atteindra sa cible au bout d'un vol de six mois, puis larguera un module d'atterrissage, baptisé Beagle-2, en souvenir du bateau de Charles Darwin, chargé d'analyser le sol. Les autres instruments mèneront des observations à partir du satellite, qui restera en orbite polaire pendant une année martienne, soit deux années terrestres. Il s'agira des explorations les plus poussées jamais menées sur Mars à la recherche de traces d'eau à l'état liquide.
L'eau semble en effet y avoir été présente en grandes quantités il y a 3,8 milliards d'années, avant de disparaître, soit par évaporation, soit parce qu'elle s'est retrouvée piégée dans des roches souterraines.
En 2008, au terme de la première mission MSR (Mars Sample Return, ou Retour d'échantillons de Mars), qui fait l'objet d'un projet imaginé par l'Agence spatiale américaine (NASA) et auquel s'est associée son homologue française, le CNES, des échantillons du sol martien devraient être rapportés sur Terre. Selon le scénario actuel, cette mission commence en 2003 par le lancement, à l'aide d'une fusée Delta, d'un atterrisseur transportant un "astromobile" et une petite fusée (MAV, Mars Ascent Vehicle), qui gagnent Mars au bout d'un voyage de onze mois. Le véhicule effectue des boucles autour de l'atterrisseur et prélève des échantillons, en procédant notamment à des forages jusqu'à deux mètres de profondeur. Placés dans une boule métallique de 15 centimètres de diamètre, les échantillons sont placés, par le MAV, en orbite basse autour de Mars.
En 2005, une Ariane-5 lance à son tour un atterrisseur identique et un orbiteur doté notamment d'une capsule de retour d'échantillons. L'orbiteur se met sur la même trajectoire que le conteneur de 2003, le localise par un système de détection et l'"avale". Un second conteneur subit le même sort en juillet 2007, puis l'orbiteur se met sur la trajectoire de retour vers la Terre, où il est attendu vers avril-mai 2008. La capsule de descente de 30 kg atterrit dans une région désertique pour y être récupérée et mise en quarantaine au cas où elle présenterait des risques de toxicité vis-à-vis de l'environnement terrestre.
Source : AFP pour Le Monde Interactif

Mars Polar Lander arrive sur Mars ce soir
Comme Philippe Labrot (La planète rouge) a la chance de vivre en direct l'atterrissage de Mars Polar Lander depuis le Jet Propulsion Laboratory (JPL) à Pasadena en Californie, puis d'assister au décollage du premier vol commercial d'Ariane 5 à Kourou, je vais pour une fois parler de Mars et vous indiquer les liens qui vous permettront de vivre cet évènement en direct.
Pour cette mission Polar Lander, il y a l'adresse suivante : http://mars.jpl.nasa.gov/msp98/lander
On peut y suivre l'approche en temps réel (option "Realtime Data") et jeter un coup d'oeil dans la salle de contrôle ("webcam"). Il y aura aussi les images peu après leur arrivée ; et la description de chaque opération....
Pour la NASA et donc le JPL :
Coverage of the landing will be available on NASA TV (http://www.nasa.gov/ntv/) from 11 AM PST to 2PM PST (PST = UTC - 8 hours). We will also have a live WebCam setup in the Mars Mission Support Area at JPL which will feature a 360-degree view of the room (not yet active, but keep checking http://marslander.jpl.nasa.gov for its availability).
Et voici un autre site pour vivre l'évènement en direct, celui de la Planetary Society (fondée entre autres par Carl Sagan) :
Vivez "l'amarsissage" :-) de mars polar lander en direct sur le web ! http://www.planetary.org/
Une page spéciale Mars Polar Lander démarre sur le site de Space News, via la page actualités habituelle: http://www.trifide.com/space-news/flash.html
Pour en savoir plus, passez par le journal de l'EXPLORATION DU SYSTEME SOLAIRE à:
http://www.astrosurf.org/rceleste ; Site miroir: http://www.rceleste.fr.fm
Quant aux différentes prises de vues que nous offrira la sonde, elles seront retransmises sur un autre site (http://www.missiontomars.movies.com).
Il y a aussi le streaming Quicktime pour les autres : http://ali.apple.com/events/mars/
Et pour ceux qui ont le cable ou le satellite, il y a CNN !



La recherche d'une vie intelligente est importante
Actuellement, aucune preuve scientifique ne démontre l'existence d'une forme de vie intelligente en dehors de notre système solaire, ce qui n'empêche pas de nombreux scientifiques de penser que cette possibilité est bien réelle.
Les nombreuses exoplanètes que les astronomes découvrent en ce moment représentent pour eux une preuve supplémentaire de l'existence supposée de cette intelligence extraterrestre. L'Univers visible comporte plus d'étoiles qu'il n'y a de grains de sable sur toutes les plages de la Terre. Pour certains scientifiques, il est très dur d'imaginer que nous sommes le seul coin de "paradis" où la vie intelligente ait pu apparaître et perdurer. Pour ces personnes, il ne fait aucun doute qu'il existe d'autres mondes peuplés de créatures intelligentes.
Plus d'infos sur : Astro Geoman.net
Une bactérie résiste à la toxicité du métal
Pseudomonas stutzeri AG259 est capable de former des cristaux d'argent pour se prémunir de la toxicité du métal.
Cette bactérie, isolée pour la première fois en 1984 dans une mine d'argent, vient en effet de dévoiler la façon dont elle résiste à la toxicité du métal. D'après les travaux de chercheurs suédois publiés dans le dernier numéro des Proceedings of the National Academy of Science (Etats-Unis), elle forme des cristaux d'argent dans sa paroi et évite ainsi la propagation des atomes mortels dans le reste de sa cellule.
Plus d'infos sur : Infoscience ; BBC News