Encombrement des fréquences
Nos
émetteurs ont aujourd'hui occupé toutes les bandes à l'heure d'une
prolifération des liaisons sans fil. On a bien de la peine à attribuer
une longueur d'onde à chaque utilisateur. De plus en plus, on
parle d'une véritable bataille des fréquences.
Fréquence et longueur d'onde doivent en effet être considérées
comme deux modes de représentation différents d'un même phénomène,
la longueur d'onde se calculant tout simplement en divisant la
vitesse de propagation par la fréquence : nos postes de radio
nous ont rendu familière la correspondance du fait qu'ils portent
souvent les deux indications, les fréquences se mesurant en Hz
(symbole de Hertz).
Et l'histoire de la radio nous a fait vivre une très spectaculaire
marche vers des ondes toujours plus courtes, c'est-à-dire vers
les fréquences élevées parce que plus courte est la Iongueur d'onde,
plus important est le volume d'information que l'on peut acheminer.
Ainsi furent toutes occupées des bandes de longueurs d'onde qui
reçurent les appellations de HF (High Frequency) jusqu'à 10 m,
VHF (Very High Frequency) entre 10 m et 1 m, UHF (Ultra High Frequency)
entre 1 m et 10 cm. Au-delà, on se mit à parler de SHF (Super
High Frequency).
Selon ce découpage, le trou de l'eau se trouve dans la UHF, et
on découvre qu'il est occupé par des intrus !
La bande des longueurs d'onde comprise entre 21,1 et 17,6 cm -
correspondant à des fréquences comprises entre 1420 et 1700 MHz
(entendons entre 1 420 et 1 700 millions de hertz) - a déjà été
allouée à la télécommande des satellites, à des stations fixes,
aux satellites aéronautiques, à la météorologie par satellites,
sans compter taxis, pompiers, ambulances et non ayants droit qui
se sont attribué quelques fréquences.
Si l'on veut avoir quelque chance d'entendre les civilisations
extra-terrestres, il convient de faire évacuer cette bande, dont
ensuite on interdira rigoureusement l'accès...
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