Nous connaissons maintenant la vie telle qu'elle est sur Terre, mais pouvons-nous transposer cet exemple unique à l'espace ?
Est-il raisonnable d'envisager une vie basée sur le silicium (élément le plus proche du carbone et possédant des propriétés similaires) (1)
En dehors de spéculations scientifiques sur la validité d'une telle hypothèse, il faut rester pragmatique : sur 110 molécules différentes identifiées dans les nuages interstellaires, 83 contiennent du carbone (une soixantaine étant de type organique) (3) et 7 sont composées de silicium. On constate donc, outre que le fait que la chimie organique (à base de carbone) soit assez répandue, que le peu de molécules de silicium trouvé ne plaide pas en la faveur d'une vie basée sur sa chimie.
Même si nous avons vu plus haut que des créatures vivent d'hydrogène sulfuré (9), sur notre planète, elles sont toutefois constituées de molécules carbonées. Rien à ce jour n'a remis en cause l'uniformité de la vie basée sur la chimie organique.
C'est pourquoi les scientifiques s'attachent à déceler les traces relatives à l'existence d'une vie organique dans le cosmos. On connaît en effet les molécules qui sont révélatrices d'une activité organique potentielle, grâce à l'étude de l'exemple terrestre.
Où chercher une autre vie organique ?